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[PORTRAIT] Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays.
Le 2 juin 2017, le journaliste d’investigation marocain Hicham Mansouri – résident de la Maison des journalistes – a participé à l’émission L’Instant M de la journaliste Sonia Devillers sur France Inter.
Hicham Mansouri a parlé de la situation de la liberté de la presse au Maroc et de son histoire personnelle de journaliste exilé en France. En effet, le journaliste marocain a été emprisonné durant dix mois et est aujourd’hui poursuivi pour “atteinte à la sécurité de l’État” au Maroc aux côtés de journalistes et de militants des droits de l’homme.
Retrouvez son interview en cliquant sur l’image ci-dessous :
Le mardi 30 mai 2017, la classe de Première ESB du Lycée Marguerite de Navarre d’Alençon (Académie de Caen), accompagnée par leur professeure documentaliste Céline Thiery, a visité la Maison des journalistes (MDJ) dans le cadre d’un partenariat privilégié.
Pendant tout l’après-midi, les élèves ont pu échanger avec Hicham Mansouri – journaliste d’investigation marocain et résident de la Maison des journalistes – et le photojournaliste de guerre syrien Zakaria Abdelkafi – ancien résident de la MDJ, aujourd’hui photographe pour l’AFP.
Les journalistes ont présenté aux élèves leur parcours personnel et professionnel. Hicham Mansouri a expliqué aux élèves les règles fondamentales du journalisme, ses différents genres et ses problématiques de financement, tout en livrant des exemples d’enquêtes dont il était l’auteur au Maroc. Investigations qui lui ont d’ailleurs valu une peine d’emprisonnement de 10 mois et un procès, toujours en cours, pour « atteinte à la sécurité de l’État » aux côtés de journalistes et de militants des droits de l’homme .
Le photojournaliste Zakaria Abdelkafi a lui parlé de son expérience de photographe de guerre engagé dans la documentation du conflit syrien. Originaire d’Alep, Zakaria Abdelkafi a couvert près de cinq années de conflit, des manifestations de la Révolution syrienne aux bombardements d’Alep. Arrivé en France, il a continué sa pratique de la photographie en se passionnant pour la couverture médiatique des manifestations à Paris. Il a ainsi pu expliquer la genèse de son désormais célèbre cliché pris lors des incidents opposants les forces de l’ordre à certains fauteurs de trouble lors du cortège parisien du 1er Mai. La photo représente un policier en flammes, touché par un cocktail molotov .
Les questions et les retours enthousiastes des élèves ont confirmé leur intérêt pour les médias et notamment pour les travaux journalistiques d’enquête et de guerre.
Découvrez cette rencontre racontée par l’Orne Hebdo, le 2 juin 2017 (au format pdf) en cliquant ici.
« C’est une très belle leçon de vie, Samad est un journaliste très courageux, il est un exemple pour moi ! ». Rencontre Renvoyé Spécial avec le journaliste marocain Samad Ait Aicha au Lycée Saint Jacques de Compostelle de Dax (Académie de Bordeaux), le lundi 3 avril 2017.
Pendant toute la matinée, les élèves de Première ES du Lycée Saint Jacques de Compostelle de Dax (Académie de Bordeaux), ont pu échanger avec le journaliste Samad Ait Aicha. Ce moment a été l’occasion pour les élèves de découvrir l’expérience d’un journaliste en exil et d’échanger avec lui sur l’histoire de son pays. Journaliste d’investigation au Maroc, Samad Ait Aicha a beaucoup travailler sur la démocratisation des voies d’information et la formation des citoyens aux problématiques du journalisme citoyen, notamment grâce à l’application gratuite Storymaker. De surcroît, les élèves ont également pu questionner Samad Ait Aicha sur le sens de la liberté d’expression et de la presse, du respect des minorités et de la tolérance aujourd’hui au Maroc.
Une rencontre enrichissante comme en témoignent les retours des élèves ci-dessous :
« Cette rencontrem’a permis d’en apprendre plus sur le métier de journaliste dans un pays sous dictature »
« Un journaliste est un messager de la vérité, chargé dans la transmettre aux populations ».
« La liberté de la presse est le moteur de l’opinion publique. Sans elle la démocratie devient un régime tyrannique ».
« J’aimerais lui souhaiter bonne courage pour son avenir ».
« Samad m’a appris que la situation de la liberté de la presse au Maroc est très compliquée et délicate ».
« La liberté de la presse est importante dans une démocratie car elle est à la base ».
Retrouvez la description de cette rencontre rédigée par les élèves de 1ES du Lycée Saint Jacques de Compostelle de Dax ici au format pdf.