Articles

Le vendredi 30 mars, la MDJ a accueilli un groupe d’élèves du collège Chatenades de Mussidan dans l’académie de Bordeaux. Accompagnée de leurs professeurs, la vingtaine d’élèves a été accueillie par Darline COTHIERE, directrice de la MDJ, Lisa Viola ROSSI, chargée de mission Sensibilisation, et Margot FELLMANN, volontaire en Service Civique pour une visite des locaux de l’association et une rencontre avec plusieurs journalistes.

Les journalistes Abdessamad AIT AICHA et Halgurd SAMAD entourés des élèves du collège des Chatenades, de leurs professeurs et de l’équipe de la MDJ. Photos © Margot FELLMANN

Dans le cadre d’un voyage de classe à la découverte de l’engagement citoyen, les élèves de 5e et leur camarades en classe ULIS (Unitée Localisée pour l’Inclusion Sociale), des jeunes en situation de handicap léger, de retard cognitif ou social, ont passé quelques jours à Paris. Ils ont notamment été reçus par les Restos du Cœur pour participer à une distribution de soupe sur la place de la République ou encore par Amnesty International. Un voyage qui s’est conclu avec la visite de la MDJ.

Tout de suite guidés vers la salle de réunion, les élèves bordelais ont pu entendre les mots de bienvenus de Darline COTHIERE. « J’imagine que vous connaissez un peu la MDJ, que faisons-nous ici ? » et à l’un des jeunes de répondre : « vous récupérez des journalistes en danger ». Les adolescents ont été préparés à cette visite par leurs professeurs. Dans leurs mains, un crayon et un petit carnet qui les a suivi à travers les rencontres de la semaine et qui reprend les questions préparées pour mieux connaitre la MDJ.

Le premier journaliste intervenant pendant cette matinée était Halgurd SAMAD, venu du Kurdistan irakien. Pour lui, « être journaliste, c’est plus qu’un métier. C’est défendre la liberté d’expression de tout le monde. » C’est donc sans détour qu’il répond aux questions de jeunes, impressionnés par cet homme qui a été agressé à deux reprises pour avoir exercé son métier de journaliste. « Des policiers ont cassé ma caméra, ils ont confisqué mon matériel ». Les élèves veulent comprendre : pourquoi doit-on fuir son pays ? comment peut-on tout abandonner ? « Un ami journaliste a été tué. Devant sa maison car il avait dénoncé les méthodes de la police et la corruption. » C’est le moment déclencheur, et c’est aussi par ces mots que les collégiens vont comprendre.

« On laisse sa mémoire, sa famille, ses amis, les biens matériels. On laisse tout. » Halgurd SAMAD

Cette réalité dure à saisir est l’un des enjeux de l’opération Renvoyé Spécial qui encadre cette journée. Il faut notamment faire prendre conscience aux jeunes de la chance qu’ils ont de grandir en France, mais aussi qu’ils ont une place à prendre dans la lutte pour la liberté d’expression, en tant que citoyen.

Le marocain Abdessamad AIT AICHI est ensuite venu se présenter devant le petit groupe. Il témoigne de son engagement pour le journaliste d’investigation et le journalisme citoyen dans son pays. Un engagement qui l’a poussé à fuir et à assister aujourd’hui, impuissant depuis la France au déroulement de son procès pour « atteint à la sécurité de l’état ». Les jeunes se penchent sur leurs questions pour en savoir plus : « Préférez-vous le Maroc ou la France ? J’aimerais rentrer au Maroc. Mais j’aime la France, c’est une terre d’accueil. On y trouve beaucoup de nationalités, je ne sens pas ma différence », raconte le journaliste.

« J’avais envie de vivre dans un espace de liberté. » Abdessamad AIT AICHA

Les réactions des élèves :

« Il faut continuer à se battre contre les lois contre les journalistes » (Théo)

« Je trouve cela triste car la vie des journalistes exilés peut être totalement chamboulée par un article ou un tweet. » (Maéline)

« Cela a dû être dur à vivre. ce témoignage nous fait rencontre compte de la dureté d’exercer ce métier. »

« La démocratie est importante pour ne pas avoir à mentir sur son opinion et pouvoir être sincère. » (Benoîte)

« J’ai appris comment se passe la vie des journalistes exilés ici. L’histoire d’Halgurd SAMAD est triste. » (Emma)

« Ce témoignage m’a permis de mieux comprendre les vies et les histoires des journalistes en exil, mais surtout la politique dans leurs pays d’origine. Je pense que ça ne se fait pas de leur avoir donner des menaces de mort. » (Jason)

 

Le vendredi 9 mars 2018, Monsieur Halgurd SAMAD, journaliste du Kurdistan Irakien en exil, a été reçu au lycée polyvalent Eugène Ronceray de Bezons dans l’académie de Versailles pour témoigner de son parcours de journaliste exilé auprès des lycéens. Cette rencontre fait partie de Renvoyé Spécial Île-de-France.

Le vendredi 9 mars 2018, Halgurd SAMAD, journaliste du Kurdistan Irakien en exil, au lycée polyvalent Eugène Ronceray de Bezon Photo © Lycée Ronceray

C’est devant un auditoire composé de 34 élèves et de leurs professeurs qu’Halgurd SAMAD a raconté son parcours de professionnel de l’information. Diplômé en littérature anglaise à l’université de Salahaddin, il exerce comme journaliste depuis novembre 2002. Il a collaboré en tant que reporter et photographe pour les journaux hebdomadaires politiques kurdes « Hawlati » et « Dahenan », « Aso » et « Rozhnama ». Journaliste spécialisé en Droits de l’Homme, Jeunesse et Politique, Halgurd SAMAD a été aussi rédacteur en chef de « Wala », journal étudiant en kurde, et directeur de la rédaction du magazine « Lvin ».  En France, il a fondé en 2012 la web-radio franco-kurde « *RFK » (www.radio-rfk.com).

La rencontre s’est poursuivie vers un temps d’échange auquel les jeunes ont été très motivé à participer. Ils ont posé de nombreuses questions et le journaliste s’est dit ravie de cet enthousiasme et de cette curiosité.

 

Qu’en ont pensé les jeunes ?

« Le rôle des journalistes est de nous aider à nous informer. Mais nous, Européens, ne sommes pas au courant de ce qu’il se passe dans le monde. »

« La liberté de la presse est importante car nous pouvons savoir beaucoup de choses que nous ignorons. »

« Je suis choqué par toutes les personnes qui ont été assassinées et qu’il n’y a eu aucune condamnation. »

À propos de la situation des journalistes exilés …

« C’est très dur car ils abandonnent tout : leur famille, enfants et amis. »

« Bravo pour leur courage. Il ne faut pas lâcher l’affaire. »

« Ils ont fait le bon choix. »

« Il doivent défendre leur métier quoi qu’il arrive, poursuivre leur passion et ne perdre courage. »

 

Revue de presse :

Lycée de Bezons, »Renvoyé Spécial au CDI du Grand Cerf avec les TMEI et la 2nde Générale Européenne », publié le samedi 17 mars 2018 par mme Hajouji-Idrissi (professeur documentaliste)

Les 1er et 2 mars aura lieu la Convention nationale sur l’accueil et les migrations dans la ville de Grande-Synthe dans les Hauts-de-France. Plusieurs journalistes de la MDJ participeront à cet événement qui pose la question de l’accueil des réfugiés, une question qui s’impose dans le débat public et dans les réalités locales. La MDJ sera représentée dans ces débats par cinq journalistes en exil : Halgurd SAMAD (Kurdistan), Hicham MANSOURI, Abdessamad AIT AICHA (Maroc), Larbi GRAINE (Algérie), Makaila NGUEBLA (Tchad) et un journaliste turc. Ils incarneront les grands témoins des ateliers organisés durant la convention et partagerons leurs conclusions devant le grand public. Parmi les thématiques abordées : « (Re)penser les hospitalités », « Comment rassembler élu.e.s, citoyens et acteurs associatifs ? » ou encore « Entre la légalité et la légitimité à agir, comment assumer nos responsabilités collectives ? ».

La ville de Grande-Synthe au coeur de l’actualité ces dernières années a réuni de nombreuses associations et ONG pour échanger pendant deux jours avec notamment un panel important de personnalités :  Anne Hidalgo (Maire de Paris), Benjamin Stora (Historien, Professeur et Président de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration), Pascal Brice (Directeur Gral de l’OFPRA), Eric Piolle (Maire de Grenoble), Frederic Leturque (Maire d’Arras), Pierre Laurent (Secrétaire national du PCF) mais également Benoit Hamon, Aurélien Taché (Député LREM), Michel Agier (Dir. d’études à l’EHESS), Rony Brauman (co-fondateur de MSF) , Cédric Herrou, ainsi que des représentants du HCR, de la Cimade, de MDM et des associations locales.

Autour de la convention sera proposée une programmation culturelle et artistique.

Inscription en ligne. Pour en savoir plus sur l’événement, cliquez ici.

Le mardi 19 décembre 2017, le journaliste kurde irakien en exil, Halgurd SAMAD est intervenu au lycée Charlemagne de Paris, dans le 4e arrondissement. Dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial, il a rencontré les élèves de seconde de la classe média, leurs professeurs madame Marie-Lyse DUBOIS et monsieur François BLANZAT, ainsi que monsieur Christophe HESPEL, proviseur de l’établissement. Halgurd SAMAD était accompagné par Lisa Viola ROSSI, chargée de Communication et Sensibilisation et Margot FELLMANN, volontaire en Service Civique de la MDJ. Enfin, Marianne ACQUAVIVA, coordinatrice du CLEMI de Paris, a également assisté à la rencontre.*

Le mardi 19 décembre 2017, le journaliste kurde irakien en exil, Halgurd SAMAD est intervenu au lycée Charlemagne de Paris Photo © MDJ

Les 35 élèves présents forment la classe média du lycée Charlemagne. C’est la première année que l’établissement se lance dans ce projet éducatif qui consiste en un travail tout au long de l’année sur la liberté d’expression, mais aussi l’utilisation d’un blog, les devoirs et obligations mais aussi la mise en place d’un blog. L’opération Renvoyé Spécial s’inscrit donc totalement dans ce programme.

La rencontre a commencé par quelques d’accueil préparé par les élèves : « Bonjour monsieur et bienvenue dans la classe média du lycée Charlemagne. Nous vous remercions de nous accorder une partie de votre temps pour nous expliquer la situation dans votre région au travers de votre expérience personnelle. Nous avons des questions à vous poser qui concernent votre vie actuelle et passée, ainsi que sur la situation du Kurdistan, qui paraît bien complexe, vue de France. C’est donc avec plaisir que nous vous cédons la parole maintenant. »

Halgurd SAMAD a donc d’abord pu expliquer son parcours de professionnel de l’information et les raisons de son exil. Il a ensuite présenté la situation géopolitique très complexe du Kurdistan. Cette question notamment avait été préparée par les professeurs, comme le précise monsieur BLANZAT : « Pour la venue de monsieur SAMAD, nous avons étudié le Kurdistan irakien ». Monsieur SAMAD a ainsi pu exprimer son avis à un public averti : « Je ne suis pas très optimiste pour le futur du Kurdistan », a-t-il concédé.

A la question de la définition de la liberté de la presse, monsieur SAMAD a déclaré : « La presse libre, c’est parler de tous les sujets sans limite, si ce n’est celle de la vie privée qu’il faut absolument respecter ».

La rencontre s’est conclue après deux heures d’échanges. Les professeurs ont également offert deux livres à monsieur SAMAD : un recueil de reportages et de romans de Joseph KESSEL et « Le silence de la mer » de Vercors parce que « résister ce n’est pas seulement saboter c’est aussi parler » a raconté monsieur BLANZAT.

 

Les élèves ont alors été sollicités pour exprimer leurs avis à chaud. En voici quelques-uns :

« J’ai beaucoup appris sur la situation du Kurdistan irakien, sur le journalisme en général et sur la vie terrible et passionnante de monsieur SAMAD. »

« Ce qui m’a frappé est que monsieur SAMAD a vécu une vie terrible juste parce qu’il écrivait des articles qui ne plaisaient pas au gouvernement. »

« Cela doit être très difficile de devoir quitter son pays pour avoir dit ce qu’on pense. »

« Le témoignage de Halgurd SAMAD m’a permis de réaliser que tous les pays ne sont pas du tout égaux face à la liberté d’expression. »

« Monsieur SAMAD a répondu à toutes les questions que je me posais. »

« Je pense que les journalistes en exil ont beaucoup de courage pour continuer leur métier dans de telles conditions. »

« La violence des attaques subies par Halgurd SAMAD et la fragilité de la liberté d’expression m’ont frappé. »

 

Revue de presse : 

 

 

 

 

Turin (Italie), 29 novembre 2016 |
Circolo della Stampa |
Corso Stati Uniti, 27 – 18h-20h |

visual_vociscomode2016_sitoLa répression en Turquie, c’est le thème central de la troisième édition de « Presse 19 », un événement annuel organisé par la Maison des journalistes en partenariat avec le Caffè dei giornalisti. « Notre engagement pour la liberté de la presse dans le monde, – explique la présidente du Caffè Rosita Ferrato – nous oblige à réfléchir sur l’autoritarisme voulu par le gouvernement Erdogan après le coup d’Etat manqué du 15 juillet : arrestations et condamnations sévères pour les journalistes locaux, journaux de l’opposition occupés et réduits au silence, accréditations niées aux correspondants étrangers ».

L’événement, organisé en collaboration avec le département des Cultures, Politiques et Sociétés de l’Université de Turin aura lieu le mardi 29 novembre (de 18h à 20h) au siège du Club de la Presse (Palazzo Ceriana Mayneri, 27), un lieu symbolique pour accueillir les voix des journalistes qui défient et souffrent d’une oppression maintenant indéterminée.

La liberté de la presse derrière les barreaux

Au lendemain de la proclamation de l’état d’urgence, la vengeance d’Erdogan ne cesse de s’abattre d’une manière virulente sur la radio, la télévision, les réseaux sociaux. Les dernières données, rapportées en Septembre 2016 (source: BBC), notent 63 journalistes en prison et la fermeture de 3 agences de presse, 16 stations de télévision, 23 stations de radio, 45 journaux, 15 magazines et 29 maisons d’édition. L’accusation, dans la plupart des cas, est la propagande terroriste. Une tendance qui menace de plonger la liberté de la presse du pays, déjà fortement affectée. En 2015, la Turquie occupait la 154e place sur 180 dans le classement publié chaque année par Reporters sans frontières.

Les chiffres de la répression

Mais le système médiatique n’est pas la seule victime des « purges ». A partir de juillet, 93 263 personnes ont été licenciées dans la police, l’armée, la justice avec les juges et les procureurs, l’administration avec les employés publics et l’éducation. 32.000 ont été arrêtées et sont en attente de jugement (le gouvernement a prolongé la détention préventive de deux à trente jours, et a suspendu la Convention européenne des droits de l’homme).

La complexité de la question turque

En outre, la question de la liberté de la presse ne peut pas être pleinement comprise sans considérer la question turque dans son ensemble, qui se réfère à la relation avec la minorité kurde, la Syrie, l’Irak, l’Union européenne et l’Occident. Ainsi, la discussion s’élargit au respect des droits de l’Homme et à l’importance géopolitique du pays, par exemple, le rôle joué par le contrôle des flux migratoires et la lutte contre le terrorisme.

Journalistes et témoins

Halgurd Samad et Sakher Edris

Halgurd Samad et Sakher Edris

L’édition Presse 19 / Voci scomode 2016 aura pour protagonistes les voix d’Halgurd Samad, kurde irakien, et Sakher Edris, syrien, deux journalistes contraints à l’exil et accueillis à la Maison des journalistes (MDJ), association parisienne qui offre un abri aux journalistes qui ont fui leur pays d’origine à cause des persécutions qu’ils ont reçu pour leur métier.

Darline Cothière, directrice de la MDJ, Lucia Goracci, envoyée spéciale de Rai News 24 et Marta Ottaviani, journaliste de La Stampa et Avvenire interviendront à leurs côtés. Le travail sera introduit par Marinella Belluati, professeure d’analyses des médias à l’Université de Turin, et animé par Sherif El Sebaie, chroniqueur de Panorama spécialisé en diplomatie culturelle.

Le partenariat avec l’Université et la participation des étudiants

La soirée sera précédée par un séminaire d’approfondissement didactique destiné aux étudiants universitaires. La session, qui se tiendra de 10h à 13h dans l’Aula Magna du Campus Luigi Einaudi de l’Université de Turin, avec la participation de Rosita Ferrato, Marinella Belluati, Darline Cothière, Rosita Di Peri, professeure des Politiques, Institutions et Cultures du Moyen Orient, Luca Ozzano, professeur de sciences politiques, Murat Cinar, journaliste et activiste turc, Ugur Bilkay, le premier citoyen turc à obtenir le statut de réfugié politique en Europe suite à son objection de conscience et Lorenzo Trombetta, correspondant Ansa au Moyen-Orient.

Presse 19 / Voci Scomode est un événement gratuit et ouvert au public.


Programme de la journée

Séance 1 | Université de Turin
Campus Luigi Einaudi – Lungo Dora Siena, 100
Aula Magna 10h – 13h

Ouverture
Rosita Ferrato – Presidente du Caffè dei giornalisti

Contexte
Marinella Belluati – Professeure d’Analyses des Médias
Rosita Di Peri – Professeure des Politiques, Institutions et Cultures du Moyen Orient

Introduction
Darline Cothière – Directrice Maison des Journalistes

Table ronde – Erdogan et la democratura* turque
Partecipants :
Murat Cinar – Journaliste turc et activiste
Ugur Bilkay – Réfugié politique turc
Lorenzo Trombetta – Envoyé de l’Ansa au Moyen Orient

Animatrice : Rosita Di Peri

*Democratura : terme utilisé pour indiquer un régime politique formellement démocratique, mais inspiré, dans la pratique, à un autoritarisme substantiel

________________________________

Séance 2 | Circolo della Stampa
Palazzo Ceriana Mayneri – Corso Stati Uniti, 27
18h – 20h

Ouverture
Rosita Ferrato – Presidente du Caffè dei giornalisti
Darline Cothière – Directrice Maison des Journalistes

Introduction
Les limites au nom de la sécrutié et les risques de la liberté d’expression dans la crise mondiale. Marinella Belluati – Professeure d’Analyses des Médias

Table ronde – Dénonciation VS Réalpolitik ?
Intervenants :
Halgurd Samad – Journaliste kurde irakien, réfugié MDJ
Sakher Edris – Journaliste syrien, réfugié MDJ
Lucia Goracci – Envoyée de Rai News 24
Marta Ottaviani – Journaliste d’Avvenire et La Stampa

Animateur : Sherif El Sebaie – Éditorialiste de Panorama, spécialisé en diplomatie culturelle

 

Pour écouter l’interview radio à M. Edris diffusée sur Rai Radio 1, lors de l’émission Restate scomodi du 08/12/2016 :

 
 

Pour écouter l’interview radio à M. Edris diffusée sur Rai Radio 1, lors de l’émission Radio Anch’io du 09/12/2016

 
 

AssisesTours2016La Maison des journalistes a participé, le mercredi 9 mars à Tours, aux Assises internationales du journalisme et de l’information pour une rencontre avec des journalistes réfugiés en France, membres de la Maison des journalistes (MDJ) prévue à 11h30 à l’Auditorium Descartes auprès du Centre de congrès Vinci.

 

AssisesTours2016 (6)Collégiens et lycéens ont rencontré deux journalistes qui ont dû fuir leurs pays à cause de leur métier : Avec Elyse NGABIRE, journaliste burundaise et correspondant du groupe Iwacu pour la France et l’Europe, Halgurd SAMAD, journaliste kurde irakien correspondant de la télévision kurde NRTTV et reporter free-lance. Réfugiés en France et accueillis par la MDJ ces deux personnalités ne baissent pas les bras et témoignent auprès des jeunes de leur passion pour cette profession – qu’ils exercent depuis la France – mais également des difficultés rencontrées dans leurs pays.

Intervention de Lisa Viola ROSSI, chargée de mission Communication et Partenariats de la MDJ

Animé par Alberic DE GOUVILLE rédacteur en chef de France 24 et vice-président de la Maison des journalistes.

« Absolument ravi et étonné de l’attention des lycéens et de la pertinence de leurs questions qui portaient sur les pays de deux intervenants, le Burundi et l’Irak, mais aussi sur la Maison des journalistes et ses missions» a commenté Alberic De Gouville, vice-président de la MDJ, en marge de la rencontre dédiée aux journalistes réfugiés.

Ci-dessous la vidéo et la galerie photo de la rencontre :