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Un moment de la rencontre avec M. MANI [© Lisa Viola ROSSI/MDJ

Samedi 11 mars, à 15h, l’écrivain afghan de la MDJ, Khosraw MANI a rencontré les lecteurs de la Bibliothèque Gutenberg (Paris XVe), dirigée par Emmanuelle Morand.

Cette rencontre constitue une première : née en collaboration avec Paris Bibliothèques, et animée par Michèle Laffage, chargée des activités culturelles de la bibliothèque, elle a été dédiée au thème « Liberté d’expression, ici et ailleurs ».

Ci-dessous la bibliographie de Khosraw Mani (livres publiés en persan) :

Khosraw MANI [© Lisa Viola ROSSI/MDJ]

1) Le livre des noms abandonnes, 2012, Editions Tak

2)Le clown et d’autres insectes, 2013, Editions Zaryab

3) Une petite vie, 2014, Editions Zaryab

4) La corde de sable, 2015, Editions Zaryab

(Photos des couvertures dans la galerie en bas)

Sur son nouveau livre : Un jeune homme décide de voyager de son village natal vers un bazar historiquement important, mais actuellement détruit, situé dans la capitale d’Afghanistan, pour réaliser son rêve meurtrier. Dans la deuxième partie, on rencontre un autre jeune homme en train de recréer le bazar perdu sur une carte imaginaire. A la fin, c’est à ce bazar-là qu’ils se voient. Une rencontre inattendue.

Ci-dessous l’extrait vidéo de la rencontre à la bibliothèque Gutenberg :

 

 

 

Dans le cadre de sa mobilisation en faveur des étudiants réfugiés, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a consacré une double page au portrait de Mortaza Behboudi, dans le numéro 18 de son magazine, de juin à septembre 2016.

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Portrait de Mortaza Behboudi dans le numéro 18 du magazine de l’université Panthéon-Sorbonne ( crédits photos : Panthéon Sorbonne magazine)

Le magazine revient sur le parcours de ce jeune homme, réfugié politique, journaliste afghan de la Maison des journalistes, qui, à l’âge de 22 ans à déjà mener de nombreux projets en Afghanistan, son pays natal, notamment en tant que stagiaire au Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, et en France, où il a trouvé refuge.

Aujourd’hui étudiant de Master 1 à l’université de Paris 1, Mortaza Behboudi a dû franchir de nombreuses barrières pour en arriver là, notamment la barrière de la langue.

Considérant le langage comme un pouvoir et une arme contre l’isolement, Mortaza Behboudi revient dans cet article sur son adaptation à la langue :  » Puis, très rapidement j’ai décidé d’apprendre le français pour communiquer, ce qui était loin d’être facile mais je n’ai cessé de me rappeler la citation de Nelson Mandela: si vous parlez à un homme dans une langue qu’il comprend, cela va dans sa tête. Si vous lui parlez dans sa langue, cela va dans son coeur… »

Ancien résident de la Maison des journalistes, Mortaza Behboudi indique qu’il continuera à  » se battre pour les histoires à raconter », preuve d’un engagement permanent en faveur de la liberté d’expression et la liberté de la presse.

Un portrait qui constitue une belle leçon d’humilité et d’ouverture aux autres et apporte un regard concerné sur la situation des jeunes réfugiés politiques en France.

Pour télécharger l’article, cliquez ici

 

manikk[Article par Perrine BARE pour Kezako, le journal du Festival de Cinéma de Duarnenez]

Dans le paysage littéraire afghan, Khosraw Mani est un journaliste et romancier à part. Sa compréhension du français et de l’anglais lui permet d’entrer en dialogue avec de multiples auteurs et de se démarquer de l’écriture réaliste, « en noir et blanc », qui a marqué de son empreinte la littérature afghane durant de longues années. Les romans de Mani nous font voyager dans un monde intérieur, le monde imaginaire de personnages hors du commun. Nous ne savons rien de leur passé : d’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Dans ses romans, Mani entame avec le lecteur un voyage vers une destination inconnue et énigmatique.

Après la publication de son dernier livre en juin 2015, des extrémistes talibans le menacent de mort. Il fuit l’Afghanistan et arrive à Paris. Réfugié politique, Mani est accueilli par la Maison des Journalistes en exil de Paris dès son arrivée en France, en octobre 2015.

Invité cette année au festival de Cinéma de Douarnenez, Mani fait partie de l’équipe du Kezako — c’’est un « invité qui bosse », et qui bosse dur ! Si vous le croisez, proposez-lui un livre, et il le mangera. Sa silhouette atypique, sa démarche bien dessinée, ses cheveux d’or brun, ses larges yeux châtaignes sont à l’image de son caractère poétique, écrit par son passé.

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Rencontre avec le journaliste Khosraw MANI (Afghanistan) au LGT Blaise Pascal de Forbach (Nancy-Metz / Alsace), le mardi 26 janvier 2016.

Ci-dessous des retours des élèves après la rencontre :

« La liberté de la presse est importante dans une démocratie car on a le droit de s’exprimer que cela plaise ou pas aux autres ».

« La liberté de la presse est aussi importante dans une démocratie que la liberté d’expression. Elle est fondamentale car elle nous permet de nous créer notre propre opinion sur le monde ».

« Le témoignage de Khosraw Mani est un témoignage touchant et bouleversant qui a frappé les esprits. Il nous a apporté de nombreuses connaissances ».

« Que les journalistes restent aussi courageux, qu’ils ne perdent pas espoir – grâce à eux on est intéressés par leur métier.  Qu’ils continuent à se battre pour la liberté ».

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Républicain lorrain, le mercredi 27 janvier 2016

Crédits Photo RL/Philippe RIEDINGER

inter treizeLe reportage sur la Maison des journalistes diffusé dans les 13 heures de France Inter du 29 décembre 2015.
Par Hodane Hagi Ali.

Interviews à Bahram Rashwangar (Afghanistan) et Yvette Murekasabe (Burundi).

Pour écouter le podcast, cliquez ici.

Mortaza Behboudi (6)Rencontre avec le journaliste Mortaza BEHBOUDI (Afghanistan) au Lycée Paul Duez de Cambrai (Lille / Nord-Pas-de-Calais), mardi 15 décembre.

Cliquez ici pour lire l’article paru sur La Voix du Nord, le 20-12-2015

Cliquez ici pour lire l’article paru sur le site du Lycée 

Cliquez ici pour lire l’article paru sur Le Hublot

Ci-dessous quelques commentaires des élèves :

« J’aimerais lui dire merci pour avoir choisi d’exercer ce métier malgré les difficultés qu’il comporte, merci pour avoir contribué, ou pour avoir essayé de permettre la mise en place d’un vrai système, un vrai état où les droits de l’Homme sont respectés. Merci d’avoir aidé à la création d’un monde meilleur. »

« Cet homme nous a montré à quel point nous sommes chanceux de vivre dans un pays où on a des libertés, des droits comme la liberté d’expression, le droit de vote des femmes »

« J’ai été choquée par le fait qu’il y ait deux présidents dans un même pays et surtout par le fait que le peuple-même considère leur pays réellement dirigé par deux présidents »

« J’ai été frappée par le fait que la liberté de la presse est très très limitée en Afghanistan…Entendre la vie de Mortaza Behboudi était vraiment très intéressant car il a vécu des choses incroyables »

« La liberté de la presse est importante dans une démocratie parce qu’elle permet aux habitants d’un pays de s’informer le plus possible afin de créer sa propre opinion. la liberté d’expression et la liberté de la presse sont indispensables pour qu’un pays soit une démocratie »

 

Ci-dessous la galerie photo de l’événement.