Site Richelieu : les journalistes de la MDJ à la découverte des trésors de la BnF
Le vendredi 21 mars, les journalistes de la Maison des journalistes et de Voix en Exil, ont eu l’opportunité de visiter le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France. Entre salles majestueuses, trésors historiques et innovations architecturales, cette exploration leur a offert un voyage captivant à travers les siècles, au sein de l’une des institutions culturelles les plus emblématiques de Paris.
En plein centre de Paris, à quelques pas de la Bourse, le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France (BnF) se dresse comme un symbole du patrimoine culturel français.
Guidés à travers ce lieu emblématique, les journalistes ont exploré des couloirs chargés d’histoire et des salles fascinantes, témoins de l’évolution du savoir et de la conservation du patrimoine. Véritable écrin de trésors, le site abrite plusieurs départements spécialisés, dont les manuscrits, les estampes, les monnaies et médailles, ainsi que les arts du spectacle.
Après douze ans de travaux, le site a rouvert ses portes en septembre 2022, alliant harmonieusement architecture historique et modernité. Parmi les espaces les plus remarquables, la somptueuse salle ovale offre un cadre exceptionnel aux lecteurs.
La visite a débuté dans la salle de lecture Labrouste, rattachée depuis 2003 à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA). Conçue au XIXᵉ siècle par l’architecte Henri Labrouste, cette salle est une prouesse architecturale : en l’absence d’électricité à l’époque, il imagine une structure métallique portée par seize colonnes en fonte, permettant à la lumière naturelle d’inonder l’espace, évitant ainsi les risques liés à l’éclairage au gaz. Une innovation qui a marqué les esprits des journalistes visiteurs.
Le parcours s’est poursuivi dans le musée de la BnF, inauguré en 1917, qui met en lumière des pièces rares issues des collections de la bibliothèque, de l’Antiquité à nos jours. La première aile dévoile des antiquités, tandis que la galerie Mazarin expose des trésors religieux et des œuvres sur papier dans un décor baroque somptueux. Enfin, l’aile Richelieu, avec sa rotonde, met à l’honneur les arts du spectacle.
Certaines œuvres étant particulièrement fragiles, les collections de la galerie Mazarin et de la Rotonde sont renouvelées tous les quatre mois afin de préserver leur intégrité.
Pour clôturer cette immersion, les journalistes ont découvert la salle Ovale, récemment restaurée, où chacun peut consulter librement des ouvrages sous une majestueuse coupole de verre.
Martha Pulido Anzola
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© Martha Pulido Anzola