Journalistes exilés et photographes de Magnum Photos croisent leurs regards pour raconter des expériences très personnelles autour des notions d’exil, d’accueil, de répression, de résistance, de succès ou d’échec.
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« Au-delà des murs », un spectacle pour faire entendre la voix de ceux qui n’en ont pas
« Au-delà des murs », un spectacle pour faire entendre la voix de ceux qui n’en ont pas.
La Maison des journalistes s’associe à la mise en place d’un spectacle inédit, un jeu scénique qui raconte le parcours de personnes qui ont dû tout quitter pour aller chercher un avenir meilleur ailleurs.
Ci-dessous les deux représentations prévues à Paris :
Samedi 8 décembre à 20 heures
Dimanche 9 décembre à 15 heures
à l’Auditorium Saint-Germain
4, rue Félibien – 75006 PARIS
Métro Mabillon – ligne 10
Au-delà des murs, c’est une troupe de 50 acteurs bénévoles.
Des hommes et des femmes de toutes générations, d’horizons et de cultures diverses qui ont passé des semaines à penser et à réaliser ce projet artistique.
Ensemble, ils racontent l’histoire, les espoirs, les rêves, mais aussi les questionnements de ces personnes qui ont traversé mers, océans ou continents pour trouver une vie meilleure.
Textes :
Patrick Chamoiseau, Jean-Debruynne, Antoine Krebs.
Les voix de Gaëtan de Courrèges et Ivan Morane.
Sur scène des réfugiés, des demandeurs d’asile, des amateurs.
Mannick chantera en direct « Un tombeau sous les vagues ».
Les enfants du collège st-Pierre et st-Jean de Neuilly interprèteront « Fils de la terre », paroles de Mannick, musique Jo Akepsimas
Chorégraphies :
Blandine Théo et Valérie Gaillard
Scénario et mise en scène :
Françoise Parmentier
Pour télécharger l’affiche du spectacle, cliquez ici
Réservation sur helloasso.com
Ou envoyer un chèque à l’ordre d’Actenscène à :
Françoise Parmentier
9, avenue Raymond Poincaré 75116 Paris
en précisant le jour choisi.
Billet : 15 € – 10 € pour les moins de 26 ans
Journée internationale de l’impunité des crimes commis contre les journalistes
« Au lendemain de la célébration de la paix, n’oublions pas que les journalistes sont un rempart face aux autoritarismes et aussi des garants de notre liberté ».
Christian Auboyneau, Président de la Maison des journalistes
Depuis 2000, ce sont plus de 700 journalistes qui ont été tués parce qu’ils tentaient d’informer le public sur les faits dont ils avaient été témoins. L’inventaire des noms, connus ou moins connus, serait long et on se souviendra entre autres d’Anna Politkovskaïa, assassinée à Moscou en 2006.
Plus grave encore, à peine 10% des crimes commis contre des professionnels des médias ont abouti à une condamnation de leurs auteurs. Cette quasi-impunité constitue un encouragement pour les criminels et les groupes armés qui se font régulièrement remarquer par leurs actions contre les journalistes.
Alors, dans ces conditions, pourquoi décréter une journée internationale ? Elle aurait pu concourir dans la catégorie du « plus long intitulé pour une journée internationale », mais elle est tout à fait sérieuse et tout à fait officielle puisque décrétée par l’assemblée générale de l’ONU en 2013.
Cette résolution historique a le mérite de condamner l’ensemble des attaques de toute nature perpétrées contre des journalistes. Elle engage aussi les États à faire plus pour prévenir cette violence, en permettant à la justice de rechercher et condamner les auteurs des crimes.
La volonté de l’ONU est claire: promouvoir un environnement qui permette aux journalistes d’effectuer leur travail en toute indépendance et sans ingérence de la part des autorités.
RETROUVER LE BILAN DES CRIMES COMMIS CONTRE LES JOURNALISTES SUR NOTRE MÉDIA INTERNET
Renvoyé Spécial PJJ Val d’Oise : C’est parti avec les stages de citoyenneté
« Son vécu, son courage, son récit ont été très intéressants. Je n’avais jamais entendu parler de la situation tragique des droits de l’Homme en Mauritanie… Son témoignage m’a touché énormément. J’espère que grâce à Monsieur Mamoudou Baidy et aux autres journalistes combattent pour la liberté d’information, la situation dans le monde pourra un jour s’arranger. », a déclaré un jeune placé sous protection judiciaire suite à la rencontre avec Mamoudou Baidy GAYE, actuel résident de la MDJ, le mardi 25 octobre 2018.
En exil en France depuis le 7 avril 2018, Mamoudou Baidy GAYE, journaliste et activiste pour les droits humains en Mauritanie, est un professionnel actif désormais mobilisé dans le cadre des activités de sensibilisation à la liberté d’expression de la Maison des journalistes.
Intervenant dans le programme Renvoyé Spécial, M. GAYE a pu témoigner de son histoire et de la situation socio-politique de son pays lors de la nouvelle collaboration avec la direction territoriale de la PJJ du Val d’Oise (Protection Judiciaire de la Jeunesse / Ministère de la Justice).
Le programme Renvoyé Spécial Val d’Oise 2018-2019 a commencé avec une visite des locaux de la MDJ, animée par Camille PEYSSARD-MIQUEAU, à l’occasion d’un stage de citoyenneté qui au eu lieu le mardi 25 octobre.
Dans la délégation composée d’une dizaine de jeunes, quatre professionnels de la PJJ : deux éducatrices, coordonnées par Stéphane COUSIN, Responsable d’Unité Educative de l’UEMO Sarcelles et Odile VILLARD, Conseillère Technique Service Social et Référente Laicité-Citoyenneté, en charge du partenariat avec la MDJ.
Moment central de l’action, la rencontre avec le journaliste, M. GAYE. « Sensibiliser l’opinion publique – a commenté l’intervenant – , notamment les jeunes, sur mon pays est pour moi une mission très importante. Partager mon vécu n’est pas simple mais je le considère comme prioritaire, pour faire comprendre la situation de la liberté de l’information et aussi les conditions d’insécurité des journalistes et activistes pour les droits humains en Mauritanie. »
Ci-dessous la galerie photo de la rencontre (crédit : Lisa Viola ROSSI) :