Journalistes exilés et photographes de Magnum Photos croisent leurs regards pour raconter des expériences très personnelles autour des notions d’exil, d’accueil, de répression, de résistance, de succès ou d’échec.
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Renvoyé Spécial – Une délégation d’étudiants de la Sorbonne-ONU à la MDJ
Lundi 26 novembre la Maison des journalistes a accueilli une nouvelle fois une délégation d’étudiants de la Sorbonne-ONU pour une visite de ses locaux, un échange avec l’équipe de l’association et une rencontre-témoignage inédite avec deux journalistes engagés depuis toujours dans les activités de sensibilisation aux valeurs démocratiques menées par la MDJ : Mortaza BEHBOUDI, jeune journaliste d’origine afghane, ancien résident de la MDJ réfugié en France depuis 2015, et G.K.M., reporter télé originaire de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, en exil à Paris depuis le printemps 2018 et actuelle résidente de la MDJ.
Ci-dessous deux images prise lors de cet échange sous le signe de la liberté d’expression (crédits : Lisa Viola ROSSI) :
« Au-delà des murs », un spectacle pour faire entendre la voix de ceux qui n’en ont pas
« Au-delà des murs », un spectacle pour faire entendre la voix de ceux qui n’en ont pas.
La Maison des journalistes s’associe à la mise en place d’un spectacle inédit, un jeu scénique qui raconte le parcours de personnes qui ont dû tout quitter pour aller chercher un avenir meilleur ailleurs.
Ci-dessous les deux représentations prévues à Paris :
Samedi 8 décembre à 20 heures
Dimanche 9 décembre à 15 heures
à l’Auditorium Saint-Germain
4, rue Félibien – 75006 PARIS
Métro Mabillon – ligne 10
Au-delà des murs, c’est une troupe de 50 acteurs bénévoles.
Des hommes et des femmes de toutes générations, d’horizons et de cultures diverses qui ont passé des semaines à penser et à réaliser ce projet artistique.
Ensemble, ils racontent l’histoire, les espoirs, les rêves, mais aussi les questionnements de ces personnes qui ont traversé mers, océans ou continents pour trouver une vie meilleure.
Textes :
Patrick Chamoiseau, Jean-Debruynne, Antoine Krebs.
Les voix de Gaëtan de Courrèges et Ivan Morane.
Sur scène des réfugiés, des demandeurs d’asile, des amateurs.
Mannick chantera en direct « Un tombeau sous les vagues ».
Les enfants du collège st-Pierre et st-Jean de Neuilly interprèteront « Fils de la terre », paroles de Mannick, musique Jo Akepsimas
Chorégraphies :
Blandine Théo et Valérie Gaillard
Scénario et mise en scène :
Françoise Parmentier
Pour télécharger l’affiche du spectacle, cliquez ici
Réservation sur helloasso.com
Ou envoyer un chèque à l’ordre d’Actenscène à :
Françoise Parmentier
9, avenue Raymond Poincaré 75116 Paris
en précisant le jour choisi.
Billet : 15 € – 10 € pour les moins de 26 ans
Journée internationale de l’impunité des crimes commis contre les journalistes
« Au lendemain de la célébration de la paix, n’oublions pas que les journalistes sont un rempart face aux autoritarismes et aussi des garants de notre liberté ».
Christian Auboyneau, Président de la Maison des journalistes
Depuis 2000, ce sont plus de 700 journalistes qui ont été tués parce qu’ils tentaient d’informer le public sur les faits dont ils avaient été témoins. L’inventaire des noms, connus ou moins connus, serait long et on se souviendra entre autres d’Anna Politkovskaïa, assassinée à Moscou en 2006.
Plus grave encore, à peine 10% des crimes commis contre des professionnels des médias ont abouti à une condamnation de leurs auteurs. Cette quasi-impunité constitue un encouragement pour les criminels et les groupes armés qui se font régulièrement remarquer par leurs actions contre les journalistes.
Alors, dans ces conditions, pourquoi décréter une journée internationale ? Elle aurait pu concourir dans la catégorie du « plus long intitulé pour une journée internationale », mais elle est tout à fait sérieuse et tout à fait officielle puisque décrétée par l’assemblée générale de l’ONU en 2013.
Cette résolution historique a le mérite de condamner l’ensemble des attaques de toute nature perpétrées contre des journalistes. Elle engage aussi les États à faire plus pour prévenir cette violence, en permettant à la justice de rechercher et condamner les auteurs des crimes.
La volonté de l’ONU est claire: promouvoir un environnement qui permette aux journalistes d’effectuer leur travail en toute indépendance et sans ingérence de la part des autorités.
RETROUVER LE BILAN DES CRIMES COMMIS CONTRE LES JOURNALISTES SUR NOTRE MÉDIA INTERNET