Journalistes exilés et photographes de Magnum Photos croisent leurs regards pour raconter des expériences très personnelles autour des notions d’exil, d’accueil, de répression, de résistance, de succès ou d’échec.
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OPINIONS : Prise de conscience sur le Bangladesh
La gestion du gouvernement a entraîné une grande crise économique au sein du pays.
Md. Rezaul Kabir, Blogueur et Journaliste
http://prothom-aloblog.com/blog/rezaulkabir
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http://rezaulkabir85fr.blogspot.fr/
Certaines personnes s’emparent progressivement des propriétés et privent le peuple de ses terres. Pour ce faire, ils utilisent les bienfaits de la guerre de libération qui a donné naissance au Bangladesh. Ces mêmes individus sont arrivés au pouvoir étape par étape.
Pour y rester, ils multiplient la pression sur le peuple en essayant de posséder des biens. Ils s’approprient le pouvoir, deviennent très puissants, pillent tout, transfèrent des biens nationaux aux mains des Etats impérialistes pour des profits personnels, importent en tuant l’économie et la production nationale, augmentent les prix – ce qui aggravent le problème de chômage – de façon continue depuis quarante-deux ans. Oui, la liste de leurs actes délibérés est longue !
Pourtant, aucun gouvernement qui soit patriotique et représentant du peuple n’a pu être mis en place. Ainsi, même si le pays dispose d’énormes capacités, le revenu moyen reste encore de 750 à 800 dollars. Les partis politiques qui détiennent une influence dans ce pays quêtent seulement le pouvoir mais pas le développement du pays. Ils cherchent leur bonheur personnel et pour ce, pillent la propriété du Bangladesh par l’assistance des maîtres impériaux. Leur plan : tirer profit au maximum des ressources minières de la patrie en exploitant le gaz et le charbon sous prétexte d’installer des centrales électriques. Leur profits s’avèrent équivalents ou supérieurs au budget de l’état. Ils continuent d’amasser les richesses du marché avec les groupes et banques puissants du pays qui « réquisitionnent » 17% du budget tel que le groupe ‘Hallmark & destiny’.
Mais en dépit de la baisse du prix du pétrole sur le marché mondial, le montant de cette denrée a augmenté au Bangladesh sous l’effet de la main de fer de l’Inde. La raison ? Le pétrole est kidnappé aux frontières.
Ils s’associent pour s’enrichir davantage. La victoire du peuple ne peut venir que de la révolte de milliers et de milliers de personnes contre ce monde corrompu.
Ils ne pensent ni au sol de la patrie, ni au peuple du pays ni aux générations futures. En revanche, comploter avec les maîtres de l’étranger pour mettre en place des centrales électriques paraît tout naturel. Ces mêmes centrales détruiront nos mangroves de Sundarbans et du Bangladesh dans son ensemble par l’exploitation des mines de charbon de Pulbari, causant d’énormes troubles humains et environnementaux.
L’honneur de la patrie leur est inconnue. Ils souillent le sens de la guerre d’indépendance. Pourtant, de nombreuses autres possibilités et alternatives existent pour un vrai développement du Bangladesh. Protégeons notre sol, notre peuple et notre environnement tout en construisant notre pays par la technologie et une vraie volonté politique. Luttons pour la liberté et le bonheur des personnes démunies.
La corruption doit disparaître de ce pays à jamais en renforçant le pouvoir politique populaire propre. Le peuple doit participer à son économie pour son propre intérêt. Le développement de l’industrie s’avère indispensable. La quasi-disparation du chômage également. Les propriétés nationales doivent être préservées et le plan de production d’énergies respecté pour la sécurité de l’environnement et des populations.
Pour finir, je dirais que notre devoir principal et suprême consiste à soutenir une politique réfléchie qui défend notre sol et sous-sol, l’environnement et les gens de ce pays. Notre politique doit penser à dépasser la crise de l’énergie en favorisant le développement des énergies renouvelables.
Prenons conscience des enjeux afin de sauver notre environnement pour l’intérêt de nos prochaines générations, de nos enfants.
Les Rencontres Capitales, partenaires de la MDJ pour leur 3ème édition
La directrice de la Maison des journalistes, Darline Cothière, interviendra dans le débat : « Peut-on créer une éducation à la paix et à la tolérance? », animé par Patricia Loison (France Télévisions).
Nahed Badawia, journaliste syrienne accueillie par la MDJ livrera son témoignage dans le cadre du débat « Révolutions arabes, le long chemin vers la démocratie ».
Sous le thème global « Changer de société? », ces rencontres rassemblent à Marseille, au Palais du Pharo, les 14,15 et 16 novembre 2013, 12 000 spectateurs et des centaines de milliers d’internautes. 130 personnalités, au cours de 25 débats, tenteront de avec le public majoritairement jeune, d’imaginer une autre société.
Le site web officiel : www.rencontrescapitales.com
Telechargez le communiqué de presse
Les Rencontres Capitales à Marseille avec la MDJ :
Ghislaine Dupont et Claude Verlon tués au Mali : une cruauté inadmissible !
Ghislaine Dupont et Claude Verlon
La nouvelle est tombée samedi vers 13heures. D’abord, l’annonce de leur enlèvement à Kidal, puis, leur assassinat par des individus non identifiés.
Il s’agit de nos deux confrères français, journalistes de Radio France Internationale (RFI) : Ghislaine Dupont et Claude Verlon, qui étaient au Nord Mali pour un reportage. Alors qu’ils venaient juste de sortir d’une interview avec Ambeiry Ag Ghissa, un responsable du Mouvement National pour la Libération de l’Azwaad (MNLA), à Kidal (zone connue pour ses conflits où sévissent des groupes armés irrédentistes et djihadistes), nos deux confrères ont été enlevés puis sauvagement abattus. Leurs corps criblés de balles ont été retrouvés. C’est une tragédie !
Aussitôt, cette information a fait le tour du monde, relayée par tous types de médias. Cet assassinat indigne et abject ne peut se justifier dans la mesure où il traduit l’expression d’une barbarie et d’une inhumanité déconcertante, de ceux qui pensent réduire à néant la liberté d’informer des journalistes. Ces derniers représentent les promoteurs et vecteurs incontournables de ce droit à l’information reconnu universellement par les instruments sous-régionaux et internationaux dans le monde. L’heure est grave !
Quelle est la motivation des auteurs d’un tel crime ? Pourquoi les groupes armés incontrôlés, ont-ils choisi nos deux confrères comme cibles ? Autant de questions hantent nos esprits et commandent notre lucidité à poursuivre la réflexion. Ce drame épouvantable pose l’épineuse question des risques, du manque de protection et de sécurité des journalistes en zone de conflit. Il révèle parfaitement l’instabilité dans cette région septentrionale du Mali en proie à des conflits armés complexes. Il est urgent d’agir avec tous les moyens légaux pour trouver une solution appropriée à la crise malienne. Elle n’est visiblement pas terminée, en dépit de la tenue des élections et de la prise des fonctions d’un Président démocratiquement élu.
La communauté internationale est interpellée dans sa recherche des voies et moyens idoines afin de sauver des vies humaines menacées quotidiennement pour des revendications occultes.
Les journalistes étrangers en exil, accueillis par la Maison des journalistes, expriment leur profonde consternation devant ce crime abominable dont sont victimes Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Ils ont trouvé la mort dans l’exercice noble de leur métier pour informer l’opinion publique.
Une pensée à nos deux confrères, à leurs familles éplorées et à RFI. Nous sommes solidaires à tous !
Makaila Nguebla, en exil en France.