Journalistes exilés et photographes de Magnum Photos croisent leurs regards pour raconter des expériences très personnelles autour des notions d’exil, d’accueil, de répression, de résistance, de succès ou d’échec.
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La Maison des journalistes (MDJ) entendue par les hautes instances de la Francophonie
Invitée à assister aux travaux de la Commission de l’Education, de la communication et des affaires culturelles de l’APF présidée par Laurent Wehrli, la directrice de la Maison des journalistes, Darline Cothière a été auditionnée sur la mission de la MDJ, son fonctionnement, ses projets et aussi ses perspectives d’avenir.
Plusieurs questions ont été soulevées par les parlementaires qui ont manifesté beaucoup d’intérêt pour la Maison des journalistes. Elles ont porté principalement sur la sécurité des journalistes en temps de crise, les actions de plaidoyer en faveur de la liberté de la presse, les programmes éducatifs de la MDJ pour sensibiliser au respect des valeurs fondamentales et citoyennes. Ils se sont intéressés également aux profils des journalistes réfugiés et spécialement ceux issus des pays de la Francophonie, à ce qui a motivé leur exil, au processus de leur admission à la MDJ, à leur insertion socioprofessionnelle en Europe.
Parmi les autres points à l’ordre du jour de la commission : la présentation du guide sur la sécurité des journalistes et l’intégrité de l’information en période électorale réalisé par l’OIF, la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, la restitution des biens culturels spoliés durant la colonisation, l’usage du français au sein de l’espace francophone ou encore le projet de résolution sur le décrochage scolaire.
Depuis plusieurs décennies, l’Assemblée parlementaire francophone, en tant qu’instance politique, prépare et adopte des résolutions sur des sujets qui intéressent la communauté francophone qui sont ensuite transmises aux chefs d’Etats et de gouvernements lors des sommets de la Francophonie. Elle incite également les parlementaires à prendre des mesures législatives impactantes au sein de leur pays pour construire un monde plus juste et plus humain.
DIX JOURS D’INTENSES INSPIRATIONS AU SEIN DES RÉDACTIONS DE OUEST-FRANCE
Noorwali Khpalwak (journaliste afghan), Asghar Noormohammadi (journaliste afghan), Sayed Zakeria Hashemi (journaliste afghan), Elyaas Ehsas (journaliste afghan), Sakher Edris (journaliste syrien), Manar Rachwani (journaliste syrien), Niyaz Abdullah (journaliste kurde-irakienne) et Grégoire Blaise Essono (journaliste camerounais) ont un point commun : avoir fui leur pays où leur vie était menacée. Ces 8 journalistes accueillis ou accompagnés par la MDJ, sont du 16 au 24 mai les hôtes du groupe Sipa Ouest-France en partenariat avec l’association Europe Presse Solidarité.
Toute la semaine, les huit exilés vont à la rencontre des journalistes bretons. À Ouest-France, ils assistent aux réunions de rédaction où ça parle élections législatives, burkini, propos dictatoriaux de l’un ou l’autre homme politique. Ils vont pouvoir découvrir de près le travail acharné des journalistes dans presque tous les services d’information du journal, ainsi que celui de leurs confrères des rédactions de Presse Océan à Nantes, Courrier de l’Ouest à Angers, et Maine libre au Mans.
Ce stage immersif chez Ouest-France, permet de faire découvrir le monde du travail journalistique ici en France à ces professionnels de média exilés, et surtout, il participe dans leur reconstruction.
Déjeuner et échange au club de la Presse
À cette occasion, Mercredi 18 mai à 12h30, le Club de la Presse de Bretagne a convié tous ses adhérents à participer à une rencontre exceptionnelle avec les journalistes sur le temps d’un déjeuner dans les locaux du Club
France et démocratie
, rappelle Elyaas Ehsas, journaliste afghan menacé par les talibans dans son pays, il est d’abord passé par la Suède, il était soumis au règlement européen de Dublin, qui l’oblige à poursuivre ses démarches dans ce premier pays d’Europe où il avait laissé ses empreintes. Elyaas Ehsas a pu enfin obtenir le statut de réfugié en février.
, analyse avec humour Manar Rachwani, journaliste syrien qui a dû quitter la Syrie, après le massacre de sa ville Hama en 1982. Exilé en Jordanie, il se trouve accusé par les services secrets jordaniens d’espionnage. Il a dû alors fuir. Tous rient.
, lance Sakher Edris, également syrien. Il a créé un site internet pour faire changer le regard sur les migrants. Ses articles mettant en lumière des histoires positives. Tous, d’une manière ou d’une autre, continuent d’informer leurs compatriotes. C’est leur métier.
© Ouest-France / © Asghar Noor Mohammadi / © Club de la Presse
Revue de presse
Le Mans. « La guerre nous fait oublier que le reste existe », selon ces journalistes réfugié
Rennes. Journalistes et réfugiés : « Faire notre métier était devenu impossible »
Angers. Des journalistes réfugiés accueillis au Courrier de l’Ouest
Portrait(s) d’une Résistance. Ukraine 2004-2022, Justyna Mielnikiewicz