Journalistes exilés et photographes de Magnum Photos croisent leurs regards pour raconter des expériences très personnelles autour des notions d’exil, d’accueil, de répression, de résistance, de succès ou d’échec.
Confirmer votre présence à l’Hôtel de Ville de Paris via ce formulaire :
« Les Clés de l’Actu », atelier de la ville de Vanves
Animateur de cette session de rentrée : Denis Perrin, membre du CA de la Maison des journalistes. Invitée : Marie-Angélique Ingabire, journaliste d’origine rwandaise, exilée en France et ancienne résidente de la MDJ.
A cette occasion, les jeunes de 11 à 15 ans qui sont intéressés (ils peuvent s’inscrire via le site Web de la ville) pourront notamment discuter et échanger autour de notions essentielles en lien avec la liberté d’expression et les difficultés de son exercice. Un article de presse (en rapport avec l’actualité) servira de support à ce débat.
Mission de Service Civique à la Maison des journalistes
Le nom de la mission de Service Civique auprès du Pôle Communication et Partenariats de la Maison des journalistes est : Participation à la liberté d’expression et aux valeurs citoyennes (cliquez ici pour lire la mission sur le site du Service Civique), date prévue de début de la prochaine mission de 6 mois : lundi 19 décembre 2016.
Ci-dessous les activités principales du/de la volontaire de la MDJ :
– Activés de communication et de promotion de la mission de la MDJ
– Activités de sensibilisation à la liberté d’expression et aux valeurs citoyennes
– Activités journalistiques au sein de la rédaction de L’œil de l’exilé, le journal en ligne de la MDJ
Merci d’envoyer vos candidatures avant le lundi 28 novembre 2016 à : maisondesjournalistes.org ou 01 40 60 04 06.
Lisa Viola Rossi : lisaviola.rossi@
Entretiens prévus le vendredi 9 décembre 2016.
Khosraw Mani, un calme bouleversant
Dans le paysage littéraire afghan, Khosraw Mani est un journaliste et romancier à part. Sa compréhension du français et de l’anglais lui permet d’entrer en dialogue avec de multiples auteurs et de se démarquer de l’écriture réaliste, « en noir et blanc », qui a marqué de son empreinte la littérature afghane durant de longues années. Les romans de Mani nous font voyager dans un monde intérieur, le monde imaginaire de personnages hors du commun. Nous ne savons rien de leur passé : d’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Dans ses romans, Mani entame avec le lecteur un voyage vers une destination inconnue et énigmatique.
Après la publication de son dernier livre en juin 2015, des extrémistes talibans le menacent de mort. Il fuit l’Afghanistan et arrive à Paris. Réfugié politique, Mani est accueilli par la Maison des Journalistes en exil de Paris dès son arrivée en France, en octobre 2015.
Invité cette année au festival de Cinéma de Douarnenez, Mani fait partie de l’équipe du Kezako — c’’est un « invité qui bosse », et qui bosse dur ! Si vous le croisez, proposez-lui un livre, et il le mangera. Sa silhouette atypique, sa démarche bien dessinée, ses cheveux d’or brun, ses larges yeux châtaignes sont à l’image de son caractère poétique, écrit par son passé.