Journalistes exilés et photographes de Magnum Photos croisent leurs regards pour raconter des expériences très personnelles autour des notions d’exil, d’accueil, de répression, de résistance, de succès ou d’échec.
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24 novembre 2016 : Journée Renvoyé Spécial PJJ
Rencontre entre Marciano Romaric KENZO CHEMBO journaliste centrafricain et les jeunes et professionnels de la PJJ du Val d’Oise, mercredi 19 octobre. (Crédits photo : Lisa Viola ROSSI)
Lors de cette journée, la Maison des journalistes présentera ses missions et le partenariat engagé avec les professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse avec le soutien financier du Ministère de la Culture et de la Communication. Cette journée sera l’occasion d’aborder les enjeux liés aux nouveaux médias et de s’interroger sur l’impact de l’environnement médiatique et numérique dans la construction des enfants et des adolescents. Elle s’adresse aux référents laïcité citoyenneté, aux professionnels particulièrement intéressés et aux cadres susceptibles de porter institutionnellement ce partenariat sur leur territoire.
L’intervention de la MDJ sera également l’occasion de présenter les outils pédagogiques que nous avons développé (kit pédagogique Renvoyé Spécial PJJ). Le journaliste centrafricain de la MDJ Marciano Romaric Kenzo Chembo ayant rencontré un groupe de jeunes de la PJJ fera part de son expérience et nous donnera son sentiment sur ce moment d’échange.
Ensuite, la parole sera donnée à une association œuvrant au développement de la presse jeune : Jets d’encre. Cette structure portée par des jeunes (tous les membres ont moins de 25 ans) a développé un guide destiné à donner à des adolescents/jeunes adultes des outils pour créer leur propre journal. Ce guide sera présenté par Mélanie Suhas, déléguée générale de Jets d’encre.
Enfin, Pascale Garreau, spécialiste de la question du numérique, fera une intervention sur la liberté d’expression à l’ère du numérique et abordera également la question du cyber-harcèlement.
Le public sera composé de représentants du Ministère de la Justice (référents laïcité et citoyenneté, directeurs de structures, éducateurs…), du Ministère de la Culture (conseillers action culturelle) et de journalistes.
Khosraw Mâni, témoin de la Semaine des écrivains persécutés 2016
Pour cette sixième édition de la Semaine des écrivains persécutés, les Itinéraires Poétiques, en collaboration avec Amnesty International et la Maison des journalistes, donnent la parole à des écrivains, à travers le monde, qui subissent la censure, la prison, la torture ou l’exil à cause de leurs œuvres.
Omar Youssef Souleimane, Khosraw Mâni, Nedim Gürsel, Noma Omran, Catherine Pont-Humbert, intervenants de la soirée des écrivains persécutés Mardi 15 Novembre. ( crédits photos : itinéraires.poétiques.fr)
Le temps fort de cette semaine, ouvert à tous les publics est celui-ci : le Mardi 15 novembre à 20h, à l’Espace Decauville (Salle de la Tour à Voisins-le-Bretonneux), la Soirée des écrivains persécutés sera l’occasion d’ouvrir le dialogue avec Khosraw Mâni, journaliste et romancier afghan, Nedim Gürsel, romancier et essayiste turc, ainsi que le journaliste et poète syrien Omar Youssef Souleimane.
Au-delà de cet événement tout public, Khosraw Mâni, journaliste et romancier afghan de la Maison des journalistes, partira à la rencontre de 400 collégiens, lycéens et étudiants de l’académie de Versailles dans le département des Yvelines dans le cadre de la Semaine des écrivains persécutés, marquant ainsi son engagement.
Les jeunes du Collège Champollion, du Collège de la Couldre, du Lycée Jean Vilar et du Lycée Villaroy-Guyancourt auront donc l’opportunité d’échanger avec lui autour des enjeux de la liberté d’expression, dans un objectif de transmission, de sensibilisation et de dialogue, le jeudi 17 et le vendredi 18 Novembre.
En effet, en tant que journaliste engagé ayant écrit plusieurs essais et articles traitant d’enjeux sociaux, politiques et culturels et écrivain actif, ayant publié quatre romans depuis 2010, il apportera un témoignage direct aux jeunes, riche de son expertise journalistique et de son parcours de vie complexe.
Mortaza Behboudi, « messager de l’espoir » à l’université Panthéon-Sorbonne, 06-09 2016
Dans le cadre de sa mobilisation en faveur des étudiants réfugiés, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a consacré une double page au portrait de Mortaza Behboudi, dans le numéro 18 de son magazine, de juin à septembre 2016.
Portrait de Mortaza Behboudi dans le numéro 18 du magazine de l’université Panthéon-Sorbonne ( crédits photos : Panthéon Sorbonne magazine)
Le magazine revient sur le parcours de ce jeune homme, réfugié politique, journaliste afghan de la Maison des journalistes, qui, à l’âge de 22 ans à déjà mener de nombreux projets en Afghanistan, son pays natal, notamment en tant que stagiaire au Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, et en France, où il a trouvé refuge.
Aujourd’hui étudiant de Master 1 à l’université de Paris 1, Mortaza Behboudi a dû franchir de nombreuses barrières pour en arriver là, notamment la barrière de la langue.
Considérant le langage comme un pouvoir et une arme contre l’isolement, Mortaza Behboudi revient dans cet article sur son adaptation à la langue : » Puis, très rapidement j’ai décidé d’apprendre le français pour communiquer, ce qui était loin d’être facile mais je n’ai cessé de me rappeler la citation de Nelson Mandela: si vous parlez à un homme dans une langue qu’il comprend, cela va dans sa tête. Si vous lui parlez dans sa langue, cela va dans son coeur… »
Ancien résident de la Maison des journalistes, Mortaza Behboudi indique qu’il continuera à » se battre pour les histoires à raconter », preuve d’un engagement permanent en faveur de la liberté d’expression et la liberté de la presse.
Un portrait qui constitue une belle leçon d’humilité et d’ouverture aux autres et apporte un regard concerné sur la situation des jeunes réfugiés politiques en France.
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