Journalistes exilés et photographes de Magnum Photos croisent leurs regards pour raconter des expériences très personnelles autour des notions d’exil, d’accueil, de répression, de résistance, de succès ou d’échec.
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Renvoyé spécial : Une journaliste rwandaise au Lycée Jules Fil de Carcassonne
Rencontre Renvoyé Spécial avec la journaliste Maria KUANDIKA* (Rwanda) au lycée Jules Fil de Carcassonne (Montpellier), le 16 décembre 2016.
Renvoyé Spécial au lycée Jules Fil de Carcassonne
Deux classes de première et de terminale ont pu échanger avec la journaliste rwandaise sur les valeurs fondamentales de la liberté d’expression et de la presse, de la tolérance et de la démocratie mais également sur le journalisme engagé et la douloureuse étape de l’exil. Une rencontre enrichissante comme en témoignent les retours des élèves ci-dessous.
« J’ai aimé l’émotion du témoignage et sa force : la passion du métier de journaliste est évidente et le témoignage très fort. La situation politique m’a frappée en comparaison à celle de la France »
« La liberté de la presse est importante pour entretenir la démocratie, garder un esprit critique envers le pouvoir afin qu’il ne s’accapare pas tous les droits »
« Ces journalistes sont des personnes possédant un grand courage et une grande détermination »
« C’est très dur pour eux, il faut faire un maximum d’effort pour qu’ils se sentent bien »
« Ils sont comme des héros, des voix qui doivent continuer à dénoncer ce pourquoi ils ont dû s’exiler »
« J’aimerais dire aux journalistes exilés que je suis fière d’eux, qu’ils m’ont donné envie d’aller au bout de mes projets. UN GRAND MERCI »
Lisez ci-dessous l’article “Des lycéens rencontrent une journaliste rwandaise en exil” du quotidien Midi Libre consacré à la rencontre et publié le 17 décembre 2016 :
« Des lycéens rencontre une journaliste rwandaise exilée », Midi Libre, 17 décembre 2016
Crédits photo : Claude BOYER
« Journalistes vos papiers ! » au ciné-débat de la MDJ
La MDJ a été ravie d’accueillir, vendredi, la réalisatrice Laurène Lepeytre venue présenter son film « Journalistes vos papiers ! ». Sorti en 2013, le documentaire raconte, à travers trois figures, le parcours de journalistes réfugiés en France dix ans après l’obtention de leur statut. Et l’identité dans tout cela ? Après l’étape douloureuse de l’exil reste celle de la lente intégration dans un pays qu’ils n’ont pas forcément choisi.
Les journalistes de la MDJ accompagnés de la réalisatrice du film, Laurène Lepeytre
Crédits photo : Camille PEYSSARD-MIQUEAU
« L’exil c’est un arrachement, une révolte contre un monde qui ne nous convient plus », Soro Solo, journaliste de Côte d’Ivoire réfugié politique depuis 2003.
« Quand on arrive, en exil, dans un pays dont on ne connait rien, il faut réapprendre à marcher, à vivre le quotidien », Ahmed, journaliste algérien, réfugié politique depuis 2004.
« Je suis une identité qui s’adapte à son environnement […] Néanmoins, j’ai un passé qui fait ce que je suis », Tcheita, journaliste haïtienne, réfugiée politique depuis 2004.
La projection du film a été suivie d’un temps d’échange entre Laurène Lepeytre et les journalistes présents. « Un de mes objectifs pour ce film était de montrer l’absurdité de certaines situations et d’être capable d’en rire » explique la réalisatrice.
Pour voir la bande annonce du film, cliquez ici
Renvoyé Spécial : une journaliste rwandaise au BTP CFA Aude de Lézignan-Corbières
Rencontre Renvoyé Spécial avec la journaliste Maria KUANDIKA* (Rwanda) au BTP CFA Aude de Lézignan-Corbières (Montpellier), le 15 décembre 2016.
Les élèves-apprentis lors de la rencontre Renvoyé Spécial
Crédits photos : Sébastien MARTY
Cette rencontre fut l’occasion pour Maria KUANDIKA, journaliste rwandaise et une classe d’apprentis du BTP CFA Aude de Lézignan-Corbières d’échanger autour des notions d’exil, de liberté d’expression, de liberté de la presse et de tolérance. Un témoignage qui n’a pas laissé ces jeunes indifférents.
« Le journaliste doit parler pour ceux qui ne peuvent pas, c’est la voix des opprimés »
« Certains sont payés pour faire de l’audimat et font un travail de mauvaise qualité. D’autres font leur métier par conviction et aident les gens à comprendre le monde »
« J’ai été frappé par l’optimisme de la journaliste qui malgré les événements traumatisants qu’elle a vécu reste forte et garde espoir en l’avenir »
« Je ne m’attendais pas à tant d’émotion de la part de la journaliste, ce témoignage est précieux et riche, de plus, je n’avais jamais entendu parler du Rwanda »
« Je suis assez impressionnée par le travail de la Maison des journalistes, ils sauvent la vie de personnes qui peuvent et devraient être appelées des héros par la hauteur et le danger de leur travail »
« J’aimerais dire à ces journalistes exilés qu’ils ont du courage et de la force et qu’ils sont les bienvenus en France »
Lisez ci-dessous l’article “Une journaliste rwandaise à la rencontre des apprentis de BTP” du quotidien L’indépendant consacré à la rencontre et publié le 23 décembre 2016 :
« Une journaliste rwandaise à la rencontre des apprentis du BTP »
Source : L’indépendant
* Pseudonyme