Rencontre avec Mohammad AL HAMMADI (Syrie) au Lycée Delamare Deboutteville de Forges‐Les‐Eaux (Rouen / Haute-Normandie), le jeudi 21 mai 2015.

Article paru sur Paris-Normandie : « Un journaliste syrien, réfugié politique, est venu témoigner au lycée de Forges-les-Eaux »
Article sur L’éclaireur / La dépêche : « Au lycée Delamare Deboutteville : les lycéens de Forges rencontrent un journaliste syrien en exil »

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Cliquez ici pour télécharger l’article et un dessin sur la venue de Mr Al Hammadi publié sur le journal du lycée.

Ci-dessous la photo de la classe : M. Al Hammadi au centre, le professeur d’espagnol, Mr Jaouik, debout à gauche, en bas à droite, M Abdullah, traducteur de l’intervention, la professeur de français Mme Julie Forestier, chargée de la rencontre, et tout à gauche, la professeur d’histoire géo, Mme Collin; et enfin, les élèves tout autour.

photo renvoyé spécial

Le mercredi 27 mai 2015 la rédaction de la radio du Lycée Marguerite de Navarre d’Alençon a visité l’exposition photographique de la MDJ, Alep Point Zéro :
Rencontre et échange avec le photographe syrien Muzaffar Salman. Ci-dessous les photos de la visite.

Crédits photo : Coline Repolt, stagiaire de la MDJ

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PUBLIÉ LE 01/05/2015 PAR COURIER PICARD
MIS A JOUR PAR LA MDJ
Propos recueillis par Daniel Muraz

En ce 3 mai, « journée mondiale de la liberté de la presse », zoom sur une action plus méconnue, celle de la Maison des journalistes, qui accueille ceux contraints à l’exil. Rencontre avec son président, Christian Auboyneau.

Cliquez ici pour télécharger l’interview en PDF.

CACela fait 22 ans que le 3 mai est officiellement « journée mondiale de la liberté de la presse » pour l’ONU. Et trente ans que l’association Reporters sans frontières a vu le jour à Paris pour accompagner cette défense de la liberté d’expression. Une cause plus que jamais d’actualité. En 2014, 118 journalistes ont été assassinés dans le monde. Et, depuis le 7 janvier, on sait que même au cœur de Paris, la liberté d’expression peut être attaquée à la kalachnikov. Mais ces menaces mortelles sont le quotidien des journalistes dans bien des pays. Contraints parfois à l’exil. Depuis 2003 a été imaginée une structure unique au monde pour accueillir et protéger les journalistes ayant dû quitter leur pays : la Maison des Journalistes . Rencontre avec son actuel président, Christian Auboyneau (journaliste et producteur de documentaires télévisés).
Christian Auboyneau, comment est née la Maison des Journalistes ?
Un jour, en 2002, Danièle Ohayon, journaliste médias de France info, abordée dans la rue par un SDF s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un journaliste réfugié et sans papiers. Avec le collègue et réalisateur Philippe Spinau, elle s’est dit qu’il n’était pas possible de ne rien faire pour ces journalistes en danger. Ils ont créé un centre d’aide, à Bobigny. Ensuite, c’est Bertrand Delanoë, alors maire de Paris, qui a donné les locaux d’une ancienne usine – pour l’anecdote, on y fabriquait des brosses à reluire ! Aujourd’hui, nous disposons donc d’un grand local, avec 14 chambres pour des journalistes réfugiés politiques du monde entier.

Qui finance une telle structure ?
C’est important de le souligner, la Maison est financée à 50 % par les grands médias français (les grandes chaînes de télévision, des groupes de presse régionaux comme Ouest France ou la Voix du Nord, des sites comme Médiapart, etc), plus des financements européens ou d’organismes étrangers dédiés au journalisme. Et des dons comme toute association humanitaire. Mais c’était la volonté que ce soient des médias qui, majoritairement, contribuent à cette solidarité, qui rappelle le cœur de notre métier.

Combien de journalistes en exil ont été accueillis depuis 2002 ? 
Plus 300 personnes, d’à peu près 60 nationalités différentes. Et cela reflète la situation géopolitique de la planète du point de vue des droits de l’homme et de la liberté de la presse. À un moment, il y a eu pas mal de Birmans, par périodes beaucoup d’Africains. Et aujourd’hui, des Syriens.
Quelle est votre action, au quotidien ?
Nous avons une triple mission. L’accueil et la protection, d’abord. Nous hébergeons pour une durée de six à huit mois ceux qui ont eu la chance d’arriver en France et qui nous ont été signalés par RSF, France Liberté, etc. Ils sont nourris, logés, on leur donne un statut de réfugié politique. La deuxième action, c’est celle de sensibilisation des publics, notamment jeune. Nous le faisons à travers notre action « Renvoyé spécial » : nos résidents vont témoigner, concrètement, des restrictions de la liberté d’expression auprès des collégiens ou lycéens, ou parfois auprès des enseignants, comme ce fut le cas en avril à Amiens. Et depuis les attentats de Charlie, les demandes des professeurs et responsables d’établissements sont en très forte hausse. Par manque de moyens, nous ne pouvons pas répondre positivement à toutes ces demandes. Enfin, la Maison des Journalistes a une vocation de réveil des consciences. C’est ce qu’on fait avec l’exposition de Muzaffar Salman ou, en 2016, avec un colloque de deux jours dans l’auditorium de Radio France. pour mobiliser des personnalités, faire parler.

Alep vu du Point Zéro
Témoin de l’actualité et reflet de son action, la Maison des journalistes accueille, du 5 mai au 15 septembre l’expo photos « Alep Point Zéro », du Syrien Muzaffar Salman (entrée libre, du lundi au vendredi de 10 à 18 heures). 75 vues illustrant la rencontre entre le photographe et les résistants d’Alep, réunis dans ce point zéro formé par le réseau d’excavations creusé pour réunir les diverses maisons de la ville. Né en 1976 à Homs, Salman, qui a couvert la guerre pour des agences comme Associated Press ou Reuters. Emprisonné à cause de ses photos, échappant de peu à l’État islamique, il a fui la Syrie et a été accueilli l’an passé à la Maison des journalistes.

remiRencontre avec un journaliste congolais au Lycée Jeanne d’Arc de Remiremont (Nancy-Metz / Lorraine), le mardi 7 avril 2015.
Cliquez ici pour lire l’article paru dans Vosges Matin.

P1000084Rencontre avec le journaliste syrien Moaaoya Hamoud au Lycée Le Corbusier d’Illkirch Graffenstaden (Strasbourg /Alsace), le mardi 21 avril 2015.

Cliquez ici pour lire l’article publié sur le site du Lycée Corbusier : www.lyceelecorbusier.eu

Cliquez ici pour lire l’article publié dans le site de l’Académie de Strasbourg : www.ac-strasbourg.fr

Cliquez ici pour lire l’article publié dans dna.fr, Les Dernières nouvelles d’Alsace, le 23 avril 2015

Cliquez ici pour lire le PowerPoint préparé par les élèves qui ont rencontré M. Hamoud

 

Ci-dessous la galerie photo (source : www.lyceelecorbusier.eu)

IMG_1448Rencontre spéciale sous le signe de la liberté d’expression au Canopé d’Amiens (Picardie), le jeudi 23 avril 2015. Organisée par la Maison des journalistes en collaboration avec le Clemi d’Amiens, la rencontre a réunis 130 participants, enseignants ou documentalistes de toute l’académie d’Amiens pour écouter le témoignage de Marciano Romaric KENZO CHEMBO, journaliste centrafricain de la MDJ et apprécier les dessins du collègue Ahmed MESLI, dessinateur algérien. Les deux professionnels de la MDJ ont été accompagné de Christian AUBOYNEAU, président de la MDJ, qui est intervenu au séminaire dans le cadre du Plan Académique de Formation 2014-15 et de la Grande Mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République.

Cliquez ici pour lire l’article paru dans le Courrier Picard.