Saint-Lô. Une 24e édition du Prix Bayeux-Calvados marquante
Des lycéens de la région, ont visionné, lundi 2 octobre, après-midi, à Saint-Lô, une dizaine de courts reportages de guerre. Une journaliste afghane, réfugiée politique était présente pour répondre à leurs questions.
La journaliste Mariam MANA lors du Prix Bayeux-Calvados 2017
« Vous avez de la chance de vivre dans un pays libre comme la France », a annoncé Mariam Mana, une journaliste d’origine afghane réfugiée politique, venue pour commenter les différents reportages diffusés aux élèves.
https://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2018/01/saint-lo-une-24e-editionn-du-prix-bayeux-calvados-marquante_0.jpg360640mdjwebmasterhttps://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2021/01/Logo-MDJ-GIF.gifmdjwebmaster2017-10-02 12:00:122019-12-24 13:19:08Revue de presse : Une 24e édition du Prix Bayeux-Calvados marquante
Du 14 au 17 mars, à l’occasion du séjour d’Élyse Ngabire, journaliste burundaise exilée en France, à Rennes, une intervention au lycée Saint-Vincent a été organisée, en marge de son immersion à Ouest-France. Une rencontre organisée dans le cadre du partenariat développé entre la Maison des Journalistes à Paris, notre association et le Journal des lycées.
Jeudi 16 mars, les enseignants du lycée Saint-Vincent attendaient cette matinée avec impatience. Élyse Ngabire est d’abord intervenue auprès de toutes les classes de terminale de l’établissement rennais. Environ 150 élèves étaient réunis dans l’amphithéâtre.
La journaliste leur a raconté son travail comme cheffe du service politique en presse écrite au Burundi. Elle a expliqué comment la situation avait dégénéré avec le président qui voulait rester au pouvoir. Articles à l’appui, elle a montré à ces jeunes ce qu’elle a écrit et ce qui lui a valu des menaces de mort. Elle a raconté comment la situation a empiré au point de l’obliger à partir protégée par des militaires pour fuir le pays. Élyse a raconté son exil, ses enfants qui n’ont pu la rejoindre que onze mois plus tard, sa vie en France aujourd’hui.
Les lycéens et les professeurs sont ressortis impressionnés de cette rencontre.
150 autres élèves attendaient. Les classes de seconde avaient préparé tout un jeu de questions et c’est sous forme d’interview qu’Élyse a, à nouveau, témoigné. Encore beaucoup d’applaudissements, de sourire et de petits mots glissés en sortant par les uns et les autres pour la remercier de son intervention.
Les journalistes en herbe du Journal des lycées l’ont interviewée pour préparer un article dans leur prochain numéro.
« Ce qui m’a frappé dans cette rencontre avec Sakher Edris, c’est la sincérité de ce récit car on sent qu’il est authentique et on apprend de vraies choses sur la situation en Syrie ».
Le mardi 2 mai 2017 à l’occasion de la journée mondiale de la presse, le journaliste et activiste syrien Sakher Edris a rencontré les élèves du Lycée Thierry Maulnier de Nice dans le cadre de l’opération Renvoyé spécial. Le journaliste a échangé pendant toute la matinée avec les élèves enthousiastes. Le journaliste a envisagé des thèmes tels que la liberté de la presse et la démocratie, ainsi que l’histoire de la Syrie afin d’expliquer aux élèves les raisons et les causes des divisions qui ont porté au déclenchement de la guerre.
Les élèves se montrant très curieux, ils ont posé beaucoup des questions et montré beaucoup d’intérêt pour la cause syrienne, en croire leurs retours enthousiastes :
« Cette rencontre m’a beaucoup frappé car Sakher Edris m’a aidé à former mon esprit critique sur la guerre en Syrie ».
« La sincérité de Sakher Edris et de son récit m’a profondément frappé. On sent qu’il est authentique ».
« Je trouve que les journalistes comme Sakher Edris sont beaucoup courageux ».
« Les journalistes nous permettent de nous informer et de développer notre esprit critique ».
« J’ai appris beaucoup sur la situation syrienne et sur les journalistes qui luttent contre le régime ».
« J’aimerais dire aux journalistes exilés qu’ils sont beaucoup courageux et que c’est aussi grâce à eux si les pays peuvent avancer ».
Ecoutez l’interview de Sakher Edris realisée par les élèves en cliquant ci-dessous :
Retrouvez le compte-rendu de la rencontre rédigée par Patricia Basin-Ecalle (au format pdf) en cliquant ici
Mercredi 17 mai 2017, l’écrivaine tchétchène Zara Mourtazalieva a rencontré les élèves de la classe UPE2A du Lycée Louis Lumière de Chelles (Académie de Créteil) dans le cadre de l’opération Renvoyé spécial IDF.
L’écrivaine tchétchène Zara Mourtazalieva a échangé pendant toute la matinée avec les élèves du Lycée Louis Lumière de Chelles. Cette rencontre a été l’occasion pour les étudiants de rencontrer une témoin directe de l’état de la liberté de la presse en Russie et notamment des dures conditions de vie dans les prisons russes. En effet, l’écrivaine tchétchène a été emprisonnée en 2004 durant huit ans et demi, accusée de terrorisme.
Le lendemain des attentats du 4 mars 2004 à Moscou, elle tombe dans un piège. En pleine recherche des responsables de l’attentat, les forces de l’ordre russes placent 196 grammes de TNT dans son sac à dos. Conduite au commissariat, Zara Mourtazialeva sera emprisonnée. Elle avait vingt ans. Libérée en 2012, elle publie un livre sur son expérience dans les prisons russes («Huit ans et demi» de Zara Mourtazalieva, traduit par Galia Ackerman, éd. Books).
La rencontre a beaucoup marqué les esprits des élèves à en croire leur retours enthousiastes:
« La rencontre m’a fait découvrir quelque chose sur la politique russe et la propagande. L’histoire de cette femme m’a beaucoup touché, elle doit être très forte ».
« Son histoire m’a beaucoup touché, surtout comment cela s’est passé pour elle en prison et après, à sa sortie, quand elle ne pouvait même pas ouvrir un compte en banque, ou travailler. Elle ne pouvait pas vivre tranquillement en Russie ».
« C’est difficile d’être journaliste et de dire la vérité dans certains pays ».
« C’est triste car elle a été emprisonnée pendant huit ans pour quelque chose qu’elle n’a pas fait, mais la fin est heureuse car en France, elle peut enfin faire son métier ».
« Je pense qu’être journaliste peut-être très dangereux. Il y a tellement de choses que les dirigeants ne veulent pas que la population sache !».
« Je croyais que c’était facile d’être journaliste. Mais là j’ai compris que c’est difficile de dire la vérité dans certains pays, comme la Russie ».
« Je me demande comment la Russie pourra s’en sortir ? ».
Vous pouvez retrouver l’article paru dans LeParisien concernant cette rencontre en cliquant sur l’image ci-dessous:
Vous pouvez retrouver le reportage réalisé par Canal Coquelicot 77 concernant cette rencontre ci-dessous:
https://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2017/06/zara-le-parisien.jpg8411280Redaction MDJhttps://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2021/01/Logo-MDJ-GIF.gifRedaction MDJ2017-06-08 14:05:442017-11-21 15:16:03Renvoyé spécial IDF : Zara Mourtazalieva au Lycée Louis Lumière de Chelles
Jeudi 1 juin 2017, le poète et journaliste soudanais Moneim Rahma a rencontré les élèves du Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine (Académie de Versailles) dans le cadre du projet Renvoyé spécialIDF de la Maison des journalistes.
Durant tout l’après-midi le poète et journaliste soudanais Moneim Rahma a pu échanger avec les élèves du Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine. Après leur avoir parlé de la situation sociale, économique et politique au Soudan, Moneim Rahma a été questionné par les élèves sur des thématiques concernant la liberté de la presse au Soudan et dans le continent africain, la lutte pour le respect des droits humains, mais également sur sa vie aujourd’hui en France.
https://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2017/06/20170601_122423.jpg7201280Redaction MDJhttps://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2021/01/Logo-MDJ-GIF.gifRedaction MDJ2017-06-07 12:00:252017-11-16 09:47:33Renvoyé spécial IDF: Moneim Rahma au Lycée Simone Weil à Conflans-Sainte-Honorine