Le vendredi 16 février 2018, Makaila NGUEBLA, journaliste et blogueur tchadien et ancien résident de la MDJ, est intervenu dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial au lycée des Sainte-Marie de Cholet dans l’académie de Nantes. Il a témoigné de son parcours de journaliste exilé auprès des lycéens de terminale ES.

Journaliste tchadien, Makaila NGUEBLA intègre l’Institut supérieur de communication et de journalisme en 2005 et il devient journaliste pour la radio communautaire Dakar sur le thème de l’immigration et ses enjeux. M. NGUEBLA est d’ailleurs co-rédacteur de la Charte des migrants (Sénégal, 2011) et collabore avec la radio Manoore, jusqu’en 2013. Depuis 2007 il est auteur d’un blog très suivi : « Le blog de Makaila ».

Après un présentation de son parcours de vie, Makaila NGUEBLA a reçu les questions nombreuses de ses jeunes auditeurs. Ils ont été curieux de son avis sur la politique de son pays : « Quelles sont les actions que vous reprochez au président du Tchad, Idriss DEBY ? », et sur les relations internationales : « Que pensez-vous du soutien de la communauté internationale à Idriss DEBY ? ». L’échange a permis aussi d’aborder des sujets plus personnels : « Quel a été votre ressenti  quand vous avez quitté votre pays ? Était-ce dur ? », ou encore « Les convictions passent-elles avant les relations familiales et amicales ? ». Si les réponses ne sont pas toujours évidentes à trouver ou même à partager, le témoignage du journaliste a permis aux jeunes de mieux comprendre les enjeux de la liberté d’expression et comment les convictions d’une personne peuvent le pousser à tout abandonner et prendre la route de l’exil.

Cette rencontre Renvoyé Spécial Maine-et-Loire est subventionnée par l’ancienne Sénatrice, Corinne Bouchoux, inscrite au titre de la Réserve parlementaire au budget du Ministère de l’Éducation nationale.

Les réactions des élèves :

« Le fait que la défense des droits de l’Homme soit aussi réprimée alors que c’est légitime de les défendre est frappant. Le paradoxe d’un président qui lutte contre le terrorisme mais ne respecte pas les droits de l’Homme m’a frappé aussi. »

« Ce qui m’a marqué est la force de ce monsieur, son expérience est incroyable. Cet homme est quelqu’un de remarquable. »

« J’ai été touché par la faculté de Makaila NGUEBLA à raconter son histoire de comment un « singe journaliste » a déstabilisé le gouvernement. »

« J’ai compris que les politiques internationales sont très complexes et j’ai mieux compris la situation des pays africains. »

« Je retiens surtout le courage nécessaire pour être journaliste et militant dans des pays censeur. La volonté d’être libre. »

« Ce qui m’a frappé est le fait qu’un homme doit autant se battre pour se faire entendre, pour montrer son opinion et se battre pour ses idées. Il faut vraiment beaucoup de courage. »

« Je veux dire aux journalistes exilés de continuer leurs combats jusqu’à ce qu’il soient entendu afin de changer les mentalités. »

« La détermination de monsieur NGUEBLA et son pacifisme m’ont frappé. Il n’a jamais abandonné malgré les circonstances. »

« Il m’a ouvert les yeux sur la situation du Tchad et la condition des journalistes exilés. Ce sont des sujets dont on entend peu parler et cette rencontre est réel enrichissement. »

Les productions des élèves :

Le mardi 13 février 2018, Monsieur Mohmed AL ASBATT, journaliste soudanais et ancien résident de la MDJ, est intervenu dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial au lycée Jean Moulin de Revin dans l’académie de Reims.

Le professionnel de l’information a témoigné de son parcours d’exilé auprès des lycéens. Journaliste d’origine soudanaise, Mohmed AL ASBAT est diplômé de l’école de droit de l’Université EL NEELAIN à Khartoum. Il a travaillé par la suite en tant que journaliste et éditeur pour de nombreux journaux de sa région, en se rapprochant progressivement de sujets politiques pour évoquer les conflits de son pays. M. AL ASBAT est d’ailleurs secrétaire de l’Union des écrivains soudanais et membre du secrétariat du Réseau des journalistes soudanais.

Photo © Ludovic Pflier

Revue de presse :

Lycee Jean Moulin de Révin, Rencontre avec le journaliste exilé Mohmed AL ASBATT

 

Le mardi 13 février, de 10h à 12h, le journaliste camerounais Remy NGONO, accompagné de Lisa Viola ROSSI, chargée de communication et de sensibilisation, Margot FELLMANN, volontaire en Service Civique, et Pierre DASSIE, stagiaire, a été accueilli au lycée des métiers Nicolas Louis Vauquelin pour le programme de sensibilisation Renvoyé Spécial organisé par la MDJ.

Monsieur NGONO a rencontré une trentaine d’élèves de BTS Pilotage des Procédés et de la classe d’accueil UPE2A. Pour lui souhaiter la bienvenue mesdames Louisa MAZOUZ, proviseure, et Catherine AZOULAY, proviseure adjointe, se tenaient aux côtés des professeures :  Sarah MEYER, Jeanne MAROT et Virginie BONNEFONT. Enfin, Marianne ACQUAVIVA, représentante du CLEMI, partenaire de la MDJ, et Pauline CLAUDE, médiatrice culturelle Arcadi, ont également assisté à la rencontre.

Cette intervention se déroulait dans le cadre de Renvoyé Spécial Île-de-France qui met en avant des journalistes-écrivains afin qu’ils partagent leur expérience de professionnels de l’information mais aussi d’auteurs. Renvoyé Spécial est organisé en partenariat avec le CLEMI et Presstalis.

Le journaliste camerounais Remy NGONO entouré des jeunes du lycée Vauquelin de Paris Photo © Margot Fellmann

Monsieur NGONO (ancien journaliste pour la chaîne d’état camerounaise CRTV, puis directeur et animateur de la Radio Télévision Siantou) a commencé par raconter l’histoire du Cameroun. Colonisé par la France jusqu’en 1960 et le Royaume-Uni jusqu’en 1961, il a connu le même dirigeant, Paul BIYA, premier ministre de 1975 à 1982 puis président de 1982 à aujourd’hui, soit 43 ans au pouvoir. La France pendant ce temps-là a connu 5 dirigeants. Le Cameroun a été élu deux fois le pays le plus corrompu au monde par Transparency International, sa presse diffuse de la propagande et chaque matin chante des chansons honorifiques.

Le journaliste a ensuite témoigné de ses raisons pour partir en exil : le 5 août 2003, Monsieur NGONO a été arrêté alors qu’il était avec son fils, et a écopé de 6 mois de prison. Les policiers l’ont déshabillé de force, toujours devant son fils, au commissariat, puis ils l’ont enfermé dans la prison Kondengui à Yaoundé. Dans cette prison, il existe plusieurs quartiers, en fonction du délit commis. Le journaliste s’est retrouvé enfermé au Kosovo, quartier des terroristes, l’hygiène y est déplorable, les prisonniers ne mangent qu’une fois par jour à 11 heures, une portion de riz grande comme un demi verre d’eau. N’ayant que 700 places de libre, le Kosovo accueille 2400 personnes, les prisonniers morts sont laissés pour compte avant d’être envoyé dans la chaufferie. Là, ils sont abandonnés aux rats et aux insectes. Quand la mort frappe finalement, ils sont entassés dans des fosses communes.

Six mois plus tard, le journaliste est libéré. Les autorités lui demandent de s’excuser publiquement : il refuse et pour ne pas revivre l’enfer de la prison, il décide alors de prendre la route de l’exil.

Devant lui, dans la classe du lycée Vauquelin il y a beaucoup de nationalités représentées. Certains viennent de Tunisie, Chine, Salvador, Mali, Côte d’Ivoire, Arménie, Lituanie, Cuba ou encore de Mauritanie. Les élèves ont posé des questions sur sa vie et son exil, ses ressentis et ses sentiments. Remy NGONO a conclu : « Je veux laisser un message pour la jeunesse. Pour la postérité. J’aurais pu laisser une voiture ou de l’argent, mais les idées sont bien meilleures ».

La rencontre s’est conclue par un présent de la part des élèves. Ils ont fabriqué du savon de différentes couleurs à l’effigie de Renvoyé Spécial. Un joli souvenir apprécié par le journaliste et l’équipe de la MDJ.

 

Réactions des élèves :

Les jeunes de l’unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A) ont répondu par écrit à plusieurs questions après la rencontre. Un exercice difficile pour eux qui découvrent la langue française, mais aussi car parfois le témoignage du journaliste en exil fait appel à leur propre histoire.

« Si je veux devenir journaliste, ce témoignage me servira car j’ai compris beaucoup de choses sur ce métier. »

« J’ai appris beaucoup de choses sur le Cameroun mais j’ai surtout été marqué par la violence envers les journalistes. »

« pour moi abandonner son pays et être contraint à l’exil est une chose horrible. »

« J’ai été marqué par l’histoire de cette femme venue accoucher dans un hôpital mais qui est morte car le médecin a refusé de l’aider à cause de l’argent. »

« Pour un gouvernement dictatorial, les journalistes ont forcément tort car il ne veut pas dire la vérité sur la situation du pays. »

« J’ai peur pour les journalistes car ce travail est très risqué. »

« Le rôle d’un journaliste dans la société d’aujourd’hui est d’être un témoin. »

Revue de presse : à venir

Le mardi 13 férvrier 2018, Hani ALZEITANI, journaliste syrien est parti à la rencontre des élèves du lycée Alexandre Dumas de Cavaillon dans l’académie de Aix-Marseille. Cette rencontre était l’occasion pour la trentaine de lycéens de Terminal Bac Pro, accompagnés de leurs professeures Fabienne APPY et Natalie FABRE, d’échanger avec monsieur Hani ALZEITANI sur les valeurs fondamentales de la liberté d’expression, de la liberté de la presse mais également sur la douleur de l’exil. La rencontre a été traduite par le professeur Monsieur BEL HADI.

Le journaliste syrien Hani ALZEITANI en exil entouré des élèves du lycée de Cavaillon le 13 février

Les professeures se sont dites ravies de cette rencontre : « Nous avons été très contentes de le recevoir, les élèves ont été très touchés par le témoignage de M. Alzeitani. Merci pour ce moment intense en émotions. » De fait, les commentaires des élèves rédigés après cette rencontre montrent à quel point le témoignage de ce journaliste qui a vécu la prison et la torture en Syrie, puis l’exil, a marqué les jeunes :

« C’était une rencontre très émouvante. Cela nous a fait prendre compte que tous les jours, des personnes se battent pour la liberté d’expression. Des gens quittent leur famille, sont emprisonnés et même torturés pour que plus tard leur pays ait la possibilité de s’exprimer librement. »

« M. Alzeitani nous a fait découvrir les conditions de vie en Syrie. Cela nous a touché. C’est un homme très courageux. »

« Lors de cette rencontre, j’ai compris beaucoup de choses, la valeur de la vie. J’ai appris aussi sur les difficultés à être journaliste dans un pays sans liberté. »

« Mille mercis d’avoir partagé votre histoire avec nous. Bon courage ! »

« Le rôle d’un journaliste est de dire la vérité, de montrer à tout le monde le vrai visage du gouvernement et ne nous informer sur tout. »

« Ce qui m’a frappé dans ce témoignage sont les années de prison subies par monsieur ALZEITANI, les maltraitances dont il a été victime. Une de ces phrases m’a énormément touchée est : « Je suis seul sans ma femme ». »

« J’aimerais dire au journaliste en exil, vous avez eu du courage et on vous doit tout notre respect. »

 

Pour préparer cette rencontre, les professeurs ont demandé aux élèves de réaliser des présentations par groupe. Voici quelques-unes de ces présentations :

Présentation du groupe 1 : La Syrie, son histoire et sa politique

Présentation du groupe 5 : La liberté d’expression dans le monde

Présentation du groupe 6 : La Maison des journalistes

 

Revue de presse :

La Provence, « Un « renvoyé spécial » témoigne au lycée Dumas » par Jean-Luc PARPALLEIX, publié le 14 février

Vaucluse Matin, « Education. Rencontre avec le journaliste Hani Alzeitani au lycée Alexandre Dumas » par Annie LELLOUCH, publié le 17 février

Lycée professionnel Cavaillon, « Renvoyé Spécial : bilan de la rencontre » par Stéphane LANGLOIS (élève du lycée), publié le 22 février

 

Vidéo réalisée par les élèves :

 

Le mardi 6 février, le lycée des métiers Montaleau de Sucy-en-Brie dans l’académie de Créteil a accuelli le journaliste marocain en exil Abdessamad AIT AICHA. Dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial, il a échangé avec la vingtaine d’élèves d’une classe de seconde Bac professionnel pendant près de 2 heures 30.

Interrogé, mis en examen et interdit de quitter le territoire, Abdessamad AIT AICHA a dû fuir son pays suite aux pressions subies alors qu’il formait des professionnels marocains aux techniques d’investigation notamment par le biais des nouvelles technologies et de l’application StoryMaker. Arrivé en France en janvier 2016.

Cette attente marque son quotidien à la Maison des journalistes. S’il a pu reprendre des études en communication à Paris, il est toujours difficile d’envisager le futur.

Pour préparer la rencontre avec Abdessamad AIT AICHA, les professeurs ont accompagné les lycéens dans un projet radio. Par groupe, ils ont réalisé plusieurs interviews audios avant la rencontre, puis une semaine plus tard afin de partager ce qu’ils retiennent de l’échange avec le journaliste.

Interview avant rencontre :

Interviews après rencontre :

Cette rencontre est organisée avec le soutien du CLEMI et de Presstalis et est subventionnée par la sénatrice Esther BENBASSA, inscrite au titre de la Réserve parlementaire au budget du Ministère de la Culture.

Après le temps d’échange, les avis des élèves ont été recueillis. Extraits :

« Abdesamad AIT AICHA a racnté des choses importantes et j’ai eu l’occasion d’en savoir un peu plus sur la situation actuelle du Maroc. »

« Dans une démocratie, on doit se sentir libre et la liberté de la presse permet de se sentir libre sans qu’il y ait de répercussions. »

« La situation est injuste car on les puni d’avoir pris la parole et d’avoir voulu changer les choses dans les pays. »

« On prend apprend énormément sur la politique étrangère et cela nous montre que le journalisme n’est pas toujours un métier simple. »

Revue de presse :

Le lundi 5 février, Nazeeha SAEED, journaliste bahreïnie en exil, est intervenue dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial au lycée Samuel de Champlain de Chennevières-sur-Marne dans l’académie de Créteil pour témoigner de son parcours de journaliste exilé auprès d’une trentaine de lycéens. La journaliste, accompagnée de Lisa Viola ROSSI, chargée de communication et de sensibilisation et Margot FELLMANN, volontaire en Service Civique de la MDJ, a été reçue par les professeurs, mesdames Amélie DEPREZ et Marine LUCAS, ainsi que monsieur le proviseur Jean-Luc HERAUD.

Cette rencontre a été réalisée avec le soutien du CLEMI et de Presstalis, ainsi que celui de la Ville de Paris. Nazeeha SAEED est également la quatrième lauréate ICORN (International Cities of Refuge Network) accueillie par Paris, membre de ce réseau depuis 2011. Cette rencontre rentre également dans le cadre de Renvoyé Spécial Val-de-Marne subventionné par madame la Sénatrice Esther BENBASSA, inscrite au titre de la Réserve parlementaire au budget du Ministère de la Culture et est organisée en partenariat avec la Ville de Paris.

La journaliste bahreinie Nazeeha SAEED devant les élèves du lycée Champlain de Chennevières-sur-Marne le 6 février Photo © Margot Fellmann

Durant près de deux heures les élèves ont pu écouter puis échanger avec madame SAEED grâce à la traduction de madame DEPREZ, professeur d’anglais. Malgré la barrière de la langue, les jeunes ont posé leurs questions : des tortures subies au projets futurs, en passant pas les espoirs de retrouver sa famille et son pays, la journaliste a répondu sans détour. Difficile pourtant d’entrer dans les détails en présence de journalistes, car les souvenirs sont encore là, bien présents. Mais mettre des mots sur les violences subies est important. « Parfois quand on parle de torture, on imagine une gifle. Mais non, j’ai été battue, électrocutée… Et malgré la preuve médicale de ce que j’avais subi, la justice de mon pays a choisi de fermer les yeux » a-t-elle précisé. Nazeeha SAEED s’est vu refusée le renouvellement de sa carte de presse, puis elle a été interdite de voyager pour avoir exercé son métier sans autorisation du gouvernement. La fuite était pour elle synonyme de survie, mais aussi une condition nécessaire à la préservation de sa liberté d’expression.

Aujourd’hui, Nazeeha SAEED travaille à raconter son histoire, pour que son témoignage puisse faire progresser la liberté de la presse au Bahreïn. Elle a choisi de ne pas demander l’asile politique en France, car elle n’est pas prête, encore, à renoncer à son pays.

Nazeeha SAEED Photo © Margot Fellmann

Pourquoi est-il important de ramener ce témoignage dans un lycée ?

Renvoyé Spécial a pour objectif de permettre aux jeunes de prendre conscience de l’importance de se battre pour la liberté d’expression, que ce soit à travers le monde, au Bahreïn ou bien en France. Comme l’a relevé l’un d’entre eux, la MDJ a accueilli à plusieurs reprises des professionnels de l’information ressortissant de pays d’Europe du Sud et de l’Est. « La liberté d’expression et les journalistes ne sont pas en danger chez nous pourtant ! » a-t-il avancé. Ainsi, c’est l’occasion de rappeler des histoires comme celle de Daphne CARUNANA GALIZIA, journaliste maltaise, assassinée en octobre 2017, ou plus proche de nous, les attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015.

 

Après la rencontre, les jeunes ont été invité à faire le bilan de cette rencontre :

« J’ai découvert un nouveau pays, un nouveau système politique et les risques énormes encourus par les journalistes bahreïnis. »

« C’est intéressant d’avoir l’opinion d’une personne en exil sans passer par des médias qui auraient pu modifier les informations. »

« La détermination de madame SAEED de continuer son métier est impressionnante. »

« Cela doit être dur d’arriver dans un pays qu’on ne connait pas, donc d’apprendre une nouvelle langue et de se faire des nouvelles connaissances. »

« Je me suis rendu compte que la liberté de la presse est très importante et qu’elle n’est pas donnée à tout le monde. »

« Ce qui m’a marqué c’est que la journaliste a été obligée de quitter son pays seulement pour des mots. »

« Ce témoignage nous montre que nous vivons dans de bonnes conditions contrairement à d’autres pays. »

« Je pense que ce n’est pas normal qu’il y ait aussi peu de liberté de la presse dans le monde et qu’aussi peu de journalistes puissent faire leur métier sans problème. »

« J’admire beaucoup les journalistes en exil, il ont beaucoup de courage et leur donne mon soutient. »

 

Revue de presse :

94citoyens.com, « Une journaliste réfugiée du Bahrein témoigne auprès des journalistes de Chennevières », publié le lundi 5 février par C.Dubois

leparisien.fr, « Chennevières : « Vous êtes vraiment chanceux de grandir dans ce pays », publié le mardi 6 février par Denis Courtine