« Au lendemain de la célébration de la paix, n’oublions pas que les journalistes sont un rempart face aux autoritarismes et aussi des garants de notre liberté ».

Christian Auboyneau, Président de la Maison des journalistes

Depuis 2000, ce sont plus de 700 journalistes qui ont été tués parce qu’ils tentaient d’informer le public sur les faits dont ils avaient été témoins. L’inventaire des noms, connus ou moins connus, serait long et on se souviendra entre autres d’Anna Politkovskaïa, assassinée à Moscou en 2006.

Plus grave encore, à peine 10% des crimes commis contre des professionnels des médias ont abouti à une condamnation de leurs auteurs. Cette quasi-impunité constitue un encouragement pour les criminels et les groupes armés qui se font régulièrement remarquer par leurs actions contre les journalistes.

Alors, dans ces conditions, pourquoi décréter une journée internationale ? Elle aurait pu concourir dans la catégorie du « plus long intitulé pour une journée internationale », mais elle est tout à fait sérieuse et tout à fait officielle puisque décrétée par l’assemblée générale de l’ONU en 2013.

Cette résolution historique a le mérite de condamner l’ensemble des attaques de toute nature perpétrées contre des journalistes. Elle engage aussi les États à faire plus pour prévenir cette violence, en permettant à la justice de rechercher et condamner les auteurs des crimes.

La volonté de l’ONU est claire: promouvoir un environnement qui permette aux journalistes  d’effectuer leur travail en toute indépendance et sans ingérence de la part des autorités.

RETROUVER LE BILAN DES CRIMES COMMIS CONTRE LES JOURNALISTES SUR NOTRE MÉDIA INTERNET

Journée internationale de l'impunité des crimes commis contre les journalistes

"Au lendemain de la célébration de la paix, n'oublions pas que les journalistes sont un rempart face aux autoritarismes et aussi des garants de notre liberté". Christian Auboyneau, Président de la Maison des journalistes

Publiée par Maison des journalistes MDJ sur Mardi 13 novembre 2018

« Free Iran ? Quarante ans après, réflexions sur la révolution » est le titre de la table ronde organisée par la Maison des journalistes en collaboration avec le Caffè dei Giornalisti dans le cadre du programme Presse 19 en Italie.

La rencontre aura lieu le mercredi 28 novembre 2018 de 18h30 à 20h au Circle de la presse de Turin (Palazzo Ceriana Mayneri – Corso Stati Uniti 27, Torino).

Les intervenants :

Professionnels de la Maison des journalistes :
Rasoul Asghari, journaliste iranien, exilé en France depuis 2012
Mariam Mana, journaliste afghane, exilée en France depuis 2015

Avec :
Darline Cothière, directrice de la Maison des journalistes
Farian Sabahi, journaliste spécialisée dans le Moyen-Orient et écrivaine

Introduction de :

Federico Ferrero, directeur de la rédaction du Caffè dei Giornalisti

Free Iran ? Quarante ans après, réflexions sur la révolution

Il y a 40 ans, l’Iran a été le théâtre d’une révolution qui a bouleversé le système politique.

Pays aux multiples contradictions, l’Iran se trouve aux dernières places du classement international de la liberté de la presse de Reporters sans frontières. Malgré cela, sa population est en effervescence et lutte pour obtenir des changements concrets.

Dans les manifestations de rue de la société civile contre les pouvoirs constitués, le peuple demande, entre autres, des mesures de lutte contre la pauvreté, causée notamment par l’effondrement de sa monnaie.

Dans le travail des journalistes et des militants dissidents, on voit la tentative de rendre l’Iran une nation moderne, plus libre et plus juste.

Cette table ronde vise à ouvrir un dialogue sur l’Iran, quarante ans après la révolution, dans un moment historique dans lequel les sanctions économiques imposées par les États-Unis mettent encore plus en difficulté la vie des citoyens déjà menacés dans leurs libertés fondamentales.

Pour télécharger l’affiche en italien (version PDF), cliquez ici

Pour s’inscrire :

Cette rencontre rentre dans le cadre des formations adressées aux journalistes italiens : la participation attribue 4 crédits.

Pour s’inscrire, les journalistes peuvent accéder à la plateforme en ligne Sigef.

Si vous n’êtes pas journaliste et souhaitez assister à la rencontre, envoyez un email avec votre nom et prénom à : eventi@caffedeigiornalisti.it

 

Le moment de la remise du prix, au centre le journaliste de la MDJ Mamoudou Alia GAYE

Le prix Coup de Cœur de la Maison des journalistes a été décerné au film SUEÑO EN OTRO IDIOMA d’Ernesto Contreras, dans le cadre du Festival Viva Mexico dont la Maison des journalistes est partenaire depuis l’année dernier (http://www.viva-mexico-cinema.org/) et qui a lieu du 3 au 9 octobre au Cinéma Luminor – Hôtel de Ville de Paris.

La cérémonie de clôture et remise des prix a eu lieu le mardi 9 octobre : à remettre le prix « Coup de cœur de la MDJ », Mamoudou Alia GAYE, journaliste mauritanien, membre du jury de la Maison des journalistes.

Synopsis

Une langue indigène vieille de plusieurs millénaires est sur le point de disparaître : Evaristo et Isauro (70 ans), les deux dernières personnes à la parler se sont disputés il y a cinquante ans et ne s’adressent plus la parole. Martin, un jeune linguiste relèvera le défi de réunir les deux aînés et de les convaincre de se parler une nouvelle fois afin d’obtenir une compilation sonore de leur langue. Mais, depuis des temps anciens, dans les entrailles de la jungle repose un secret caché par la langue qui rend difficile le retour du zikril.

Ernesto Contreras

Le premier film de Contreras (diplômé du CUEC-UNAM), Párpados Azules, a été nominé en 2007 pour la Caméra d’Or au Festival de Cannes. Le film a remporté de nombreux prix, dont le prix spécial du jury au Festival Sundance et le prix Ariel du meilleur premier film, décerné par l’Académie mexicaine des Arts et des Sciences Cinématographiques. En 2010, il a sorti son long métrage documentaire Seguir Siendo : Café Tacvba et en 2015, il a sorti sa deuxième fiction : Les sources sombres.

Prix

Prix du public Sundance

Bande annonce

« Favoriser la rencontre et les échanges entre les journalistes des deux rives de la Méditerranée », c’est l’ambition de la première édition des Assises Internationales du Journalisme de Tunis. L’évènement aura lieu les 15,16 et 17 Novembre dans la magnifique Cité de la Culture qui vient d’ouvrir ses portes dans la capitale Tunisienne. Plus de 350 journalistes sont déjà inscrits venus de tout le bassin méditerranéen, d’Afrique et de l’Europe du nord francophone.

Rendez-vous sous le signe de la liberté de la presse. Une délégation de la MDJ, composée de deux professionnels de la MDJ, Yvette MUREKASABE, journaliste burundaise, et Ali AL MUQRI, journaliste et écrivain yéménite, interviendront aux cotés de la directrice de l’association, Darline COTHIÈRE, lors de l’atelier « Des solutions pour les journalistes menacés« , prévu pour le vendredi 16 novembre, de 9h15 à 10h45, à la Cité de la Culture de Tunis.

Cette première édition des Assises du journalisme de Tunis est une initiative de l’association Journalisme & Citoyenneté qui organise à chaque printemps les Assises de Tours sur la rive nord de la Méditerranée.

Un rendez vous à ne pas manquer !

Programme et inscription sur www.journalisme.com

Une délégation de la Maison des journalistes interviendra au prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre, qui aura lieu du 8 octobre au 14 octobre.

Partenaire de l’événement depuis plusieurs années, la MDJ s’associe au Département du Calvados et à la Région Normandie pour ce prix destiné à rendre hommage aux journalistes qui exercent leur métier dans des conditions périlleuses et qui nous permettent d’accéder à une information libre.

    • Dans le détail :

>> en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) :
lundi 8 et mardi 9 octobre, deux professionnels de la MDJ, Beraat GOKKUS, d’origine turque et une journaliste d’origine congolaise, interviendront dans des établissements scolaire de Caumont-L’Eventé et Lisieux

>> en collaboration avec la Ville de Bayeux :
dans l’après-midi de lundi 8 octobre, à l’occasion du Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis :
Le journaliste syrien Mazen ADI interviendra à Caen au Lycée Augustin Fresnel
Le journaliste camerounais René DASSIE’ interviendra à Honfleur
Le journaliste syrien Bassel TAWIL ira à Cherbourg
La journaliste afghane Mariam MANA ira à Gaillon

alors que dans l’après-midi de samedi 13 octobre, deux professionnels de la MDJ, avec le vice-président de l’association, Alberic DE GOUVILLE, interviendront lors d’une rencontre ouverte notamment aux lycéens normands dans un amphithéâtre de la Mairie de Bayeux :
le résident Mamoudou GAYE (Mauritanie) et l’ancien résident Abdessamad AIT AICHA (Maroc).

Cet événement lié aux médias français et étrangers, s’attache à offrir, le temps d’une semaine, une fenêtre ouverte sur l’actualité internationale via des expositions, des soirées thématiques, des projections, un salon du livre, un forum média, des rencontres avec les scolaires,… et bien-sûr une soirée de clôture qui récompense les lauréats des différentes catégories de reportages (photographie, télévision, radio, presse écrite…).

En perpétuelle évolution, le Prix Bayeux Calvados-Normandie reste avant tout un rendez-vous grand public en plein cœur de la Ville de Bayeux.

Plus d’informations sur leur site internet : http://www.prixbayeux.org/

La Maison des journalistes renouvelle son partenariat avec le festival Viva Mexico (http://www.viva-mexico-cinema.org/) qui aura lieu du 3 au 9 octobre au Cinéma Luminor – Hôtel de Ville de Paris.

La cérémonie de clôture et remise des prix aura lieu le mardi 9 octobre : parmi les prix décernés, le « Coup de cœur de la MDJ », qui sera remis au nom de la liberté d’expression, par un jury de journalistes en exil.