Intervention de Darline Cothière

Intervention de Darline Cothière

A l’occasion de la Journée mondiale de la Paix, le lundi 21 septembre 2015, Behzad QAYOMZADA, journaliste afghan ancien résident de la MDJ, a organisé une conférence intitulée « Connaître le commandant Massoud » dans la salle La Scam de la Maison des journalistes. Ci-dessous, la programmation de l’événement, qui a été ouvert par un mot d’accueil de la directrice de la MDJ, Darline Cothière.

Projection du film sur le Commandant Massoud
Intervention de M. Sadegh HAMZEH, journaliste Iranien de la MDJ
Intervention de Mme Ania WINKLER, photographe et réalisatrice
Musique française sur Massoud
Intervention de Dr Massouda QADIRI, Activiste Afghan
Intervention de M Pascal CHARRIER, Professeur d’école
Projection du Film sur le Commandant Massoud réalisé par Reza
Intervention de Mme Shoukria HAIDAR, Activiste afghane
Intervention de Mme Françoise CAUSSE, Journaliste française
Intervention de Mme Hélène SURGERS, Écrivaine
Intervention d’un caricaturiste iranien de la MDJ

Ci-dessous la biographie du Commandant Massoud et la galerie photo de l’evenement (crédits photo : Lisa Viola Rossi / MDJ).

Dessin d'Ali JAMSHIDIFAR

Dessin d’Ali JAMSHIDIFAR

Ahmed Chah Massoud, dit le commandant Massoud, est né en 1953 dans le village de Djangalak, dans la vallée du Pandjchir en Afghanistan, fils d’un officier supérieur de la monarchie afghane. Il appartient à l’ethnie Tadjik. Il a suivi ses études au lycée français Isteqlal de Kaboul, où il a appris le français, avant de faire des études d’ingénieur du génie civil à l’École polytechnique de Kaboul.Convaincu de la nécessité de s’opposer aux ingérences des puissances étrangères à son pays et d’en préserver l’identité, il rejoint la résistance et la clandestinité en 1973, dès le coup d’État fomenté par le prince Mohammed Daoud Khan. Pendant cinq années, il fait le coup de feu en compagnie d’une petite centaine d’hommes, armés de fusils datant du début du siècle.Les communistes prennent officiellement le pouvoir en 1978. En 1984, au plus fort de la guerre contre les troupes soviétiques, Ahmed Chah Massoud crée et prend la tête du « Conseil de surveillance ». Ce conseil va vite devenir le véritable centre politique de tout le nord de l’Afghanistan : au total, son influence s’étend sur 15 des 29 provinces afghanes, avec des attributions très larges comprenant : affaires politiques, administratives et militaires. Massoud est un tacticien et un stratège hors pair, le seul chef de la Résistance à avoir jamais réussi à imposer une trêve avec l’Armée rouge en échange de son retrait. Il négociait alors directement avec Iouri Andropov, un des plus fameux directeurs du KGB et Secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique entre novembre 1982 et février 1984. Son intégrité sera reconnue de la part de ses ennemis. Durant les années 1980, son action résistante héroïque est secrètement financée par l’Opération Cyclone de la CIA.

Indépendant et opposé aux extrémistes religieux ou politiques, il a toujours eu des relations tumultueuses avec les Pakistanais, les Américains, les Saoudiens, tout comme avec les tendances pro-iraniennes ou pro-saoudiennes de son propre parti, le Djamiat-Islami. À la différence des Britanniques et des Français, les Américains ne lui faisaient pas confiance : Particulièrement à cause de sa capacité à négocier (en 1984 avec Andropov directement) et aussi de son incapacité à comprendre et surtout à parler la langue anglaise. Ils ne lui envoyèrent donc que très peu de missiles FIM-92 Stringers, qui auraient été des armes déterminantes pour sa résistance. Malgré tout, la situation géographique de la vallée du Pandjshir, véritable forteresse naturelle, alliée à l’habileté et à la débrouillardise des Combattants sur le Chemin de Dieu [« Mudjahiddhin »] leurs permettant d’utiliser les prises de guerre, permettra à Massoud de fissurer le Mur de Berlin et de résister à l’obscurantisme des Taliban.

Le 2 juillet 2000, il reçoit une délégation de femmes dans la vallée du Pandjshir et signe la Charte des droits fondamentaux de la femme afghane. Le Commandant Massoud a été invité en avril 2001 au Parlement européen de Strasbourg, à l’initiative de Nicole Fontaine, alors Présidente du Parlement. Il y a dénoncé les ingérences étrangères et sollicité une aide financière pour répondre aux nécessités des familles fuyant le régime Taliban et réfugiées dans la vallée du Pandjshir. Il ne verra pas l’arrivée de cette aide promise.

Un refuge pour la liberté de la presse
Par Lucas CHEDEVILLE, publié le 8 Septembre 2015 sur Le journal international

Algériens, Ivoiriens, Congolais, Syriens, Arméniens, Ouzbeks, depuis sa création en 2002 la Maison des journalistes a accueilli près de 300 journalistes étrangers, venus de soixante pays différents. Unique au monde, l’association se dresse en rempart pour la liberté de la presse, trop souvent mise à mal autour du globe.

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Cliquez ci-dessous pour voir le reportage de Télématin diffusé le mercredi 9 septembre sur France 2.
« Olivia Schaller nous emmène dans un lieu unique au monde « la Maison Des Journalistes » qui depuis 2002 accueille et accompagne des journalistes réfugiés politique. »

Interview à :
Darline Cothière, directrice de la MDJ
Bassel Towil, photographe syrien
Mohmad Al Asbatt, journaliste soudanais

Philippe Trétiack présente son livre « De notre envoyé spécial »

[Propos recueillis par Abdoulaye Djibril SOW]

t5Rarissime, pendant longtemps seul rédacteur masculin du magazine féminin Elle, Architecte de formation, Philippe Trétiack est aussi journaliste-écrivain. Globe-trotter, il va à la rencontre des gens aux quatre coins du monde et livre ses observations dans ses ouvrages. Il a dédicacé ce 27 août son dernier ouvrage De notre envoyé spécial, à la Maison des journalistes. Entretien.

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Ce vendredi 24 juillet 2015 la MDJ a accueilli l’Institut Français, avec la présence de Denis PIETTON, son président, accompagné de son équipe guidée par M. David LASSERRE et de cinquante jeunes venus de 35 pays différents. Au programme, visite des lieux et de l’exposition « Alep point zéro » de photojournaliste syrien Muzaffar SALMAN.

Dans le cadre de la découverte de la Maison des journalistes et du projet « Génération Bilingue », les jeunes ont pu rencontrer puis échanger avec Nahed BADAWIA, journaliste réfugiée syrienne et Diane HAKIZIMANA, journaliste réfugiée burundaise.

Ci-dessous la galerie photo de Bassel TOWIL.

 
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agilkhalil« Mes soucis en Azerbaïdjan, le pays où je suis né, ont commencé en février 2008. J’étais alors jeune journaliste pour Azadliq, l’un des rares médias d’opposition du pays. Je commençais dans le métier. Un jour, quelqu’un m’appelle et m’avertit que des travaux débutent en plein cœur du parc Zeytunlug, l’un des derniers coins de verdure de la capitale Bakou. J’en fus horrifié. Mais j’étais alors loin de m’imaginer que j’étais sur le point de gâcher ma carrière et ma vie en Azerbaïdjan. J’étais loin de savoir que j’allais être condamné à mourir pour avoir écrit sur ce parc, qui devait en fait être transformé en une luxueuse résidence pour les plus secrets hommes de main du président et dictateur Ilham Aliyev. J’étais loin de savoir que je passerais le reste de ma vie en France.[…] »

Extrait de « Torture et coup de couteau : ma vie de journaliste en Azerbaïdjan », publié sur Vice.com, le 10 juillet 2015

Par Agil Khalil, propos rapportés par Quentin Müller

Pour continuer à lire l’histoire de Agil Khalil, journaliste d’origine azerbaïdjanaise, ancien résident de la Maison des journalistes, cliquez ici pour télécharger le papier

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