affiche defDeux jours de dialogues, d’informations, de témoignages, de spectacles à ne pas rater autour de la liberté de la presse…

Des personnalités tels que les dessinateurs Placide et Roger Thisselin, Antonio Fischetti journaliste de la rédaction de Charlie Hebdo (a passé son enfance de Blanzy), Jérémy Demay, journaliste, membre de Reporters sans Frontières, Marie-Angélique Ingabire ex-journaliste de la TV rwandaise, de la Maison des journalistes, Laurent Sniezeck et Nathalie Barbery (CLEMI) spécialistes de la presse internet échangeront leurs points de vue avec le public.

La troupe IRE en déambulation viendra ponctuer ces moments par leur humour corrosif.

Ces deux jours vous pourrez trouver dans la salle : une exposition de dessins de Placide, les caricaturistes réaliseront des dessins en direct, dédicaces des invités, libraires, bouquinistes, vidéos sur les dangers internet, stands Amnesty International, BDSL 71, etc…

Un Week-End à ne surtout pas manquer au Breuil – Saône-et-Loire, Bourgogne – Tél : 03 85 55 28 78 – Fax : 03 85 56 08 59

programme 17 octobre programme 18 octobre

NarbonneRendez-vous samedi 10 octobre 2015, à 20h30 au Théâtre de Narbonne.

Table ronde avec deux journalistes réfugiés de la MDJ, Sadegh Hamzeh (Iran) et Makaila Nguebla (Tchad)
et à suivre : Concert de la Chorale du Chiffon Rouge au profit de la MDJ

Cliquez ici pour lire l’article « La liberté d’expression donne de la voix au Théâtre » paru sur L’indépendant (vendredi 9 octobre 2015)

Cliquez ici pour lire les deux articles parus dans L’indépendant le 25 septembre et le 3 octobre 2015

Cliquez ici pour lire l’article paru dans L’indépendant, le 24 octobre 2015

Ci-dessous le communiqué de presse de la MDJ, le 12 octobre 2015 (cliquez ici pour le télécharger)

Narbonne : la chorale du Chiffon Rouge solidaire à la Maison des journalistes 

 

A l’initiative de la chorale du Chiffon Rouge, une soirée consacrée à la liberté de la presse et d’opinion a été organisée le samedi 10 octobre au Théâtre-Scène Nationale de Narbonne, dans le but de soutenir la Maison des journalistes, une association unique au monde.

Réputée pour son militantisme, la chorale du Chiffon rouge a invité, le samedi 10 octobre, deux journalistes réfugiés de la Maison des journalistes, Sadegh Hamzeh (Iranien) et Makaila Nguebla (Tchadien), pour intervenir sur la liberté de la presse dans la salle du théâtre de Narbonne. Cette  rencontre s’inscrit dans le cadre d’un élan de solidarité initié par le Chiffon rouge, pour soutenir la Maison des journalistes qui a pour mission d’accueillir et d’accompagner des journalistes exilés ayant fui leurs pays à cause d’atteintes récurrentes à la liberté de la presse et d’expression pratiquées par des pouvoirs autoritaires et liberticides.

Jean-Pierre BOUSQUET et la Chorale du Chiffon Rouge sur la scène du Théâtre de Narbonne

Le public et les membres de la chorale du Chiffon rouge ont  témoigné de leur solidarité à la fin du concert en faisant un don à la MDJ afin qu’elle réponde aux nombreuses sollicitations de journalistes persécutés de par le monde et qui trouvent refuge en France.

« Au début,  nous avons décidé d’organiser un concert au lendemain des attentats du 7 janvier 2015 en vue de soutenir la rédaction du journal Charlie Hebdo, cible d’attaques terroristes », confie Jean-Pierre Bousquet, ancien correspondant de l’Agence France Presse (AFP) en Amérique Latine et auteur du livre « Les folles de la place de Mai » (Stock, 1982). « Pourtant, nous avons pensé qu’aujourd’hui, cela serait sans doute plus profitable à la Maison des journalistes pour son apport à la cause que nous entendons défendre. ».

Dès 20 heures, la salle de théâtre de la ville a été prise d’assaut par plusieurs centaines de Narbonnais venus écouter les témoignages et les récits de Sadegh Hamzeh et Makaila Nguebla. Ces derniers, introduits par Jean-Paul Chaluleau, journaliste à l’Indépendant de Narbonne, ont, à tour de rôle, pris la parole pour éclairer le public sur les raisons de leur exil. Au-delà de leur différence de parcours, ils ont exprimé chacun leur soif d’écrire et de pratiquer leur métier en toute liberté.

Ces récits captivants et émouvants ont suscité l’admiration du public à l’égard de ces exilés de la presse.

Une chorale joyeuse et solidaire

Réservée aux choristes, la deuxième partie a démarré après la table ronde. C’est ainsi que les soixante membres de la chorale du Chiffon rouge sont montés sur la scène avec des brassards rouges couvrant leurs bouches pour symboliser la presse bâillonnée.

Tous ont entonné des chants engagés dans différentes langues, rythmés et entrecoupés de diverses citations de Voltaire, Kofi Annan, Arthur Miller, Rosa Luxembourg, St Augustin.

Cette soirée a mobilisé à peu près 400 personnes et s’est terminée par un cocktail offert par les membres de la chorale du Chiffon rouge.

« Nous n’hésiterons pas de nous mobiliser pour les bonnes causes si besoin il y a. Les citoyens doivent apprendre à défendre la liberté de la presse. Trop longtemps les journalistes ont mené leur combat seuls. Or, la liberté de la presse concerne tout le monde. Il n’y a pas de démocratie sans liberté de la presse. S’il n’y a pas une information pluraliste, honnête et  professionnelle, il faut que tous les citoyens s’en mêlent», explique Jean-Pierre Bousquet qui a finalement rappelé, en montrant son T-Shirt, le cas de Mumia Abu-Jamal, journaliste et militant afro-américain en prison depuis 1982 pour le meurtre du policier Daniel Faulkner, malgré les incohérences et les irrégularités du procès.

Pour conclure les échanges, Jean-Pierre Bousquet a repris une citation de Jean Jaurès extraite de la première édition de L’Humanité de 1904 : « C’est par des informations étendues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde. ».

Pour en savoir plus sur la Maison des journalistes : www.maisondesjournalistes.org

Le site officiel de la chorale du Chiffon rouge : www.chiffon-rouge.fr

Ci-dessous la galerie photo de Roger NUNEZ et Lisa Viola ROSSI (MDJ) :

Le Conseil d’administration de la Maison des journalistes a été renouvelé, à l’occasion de l’assemblée générale tenue le 17 septembre dernier dans les locaux de l’association.
Ci-dessous les membres du CA (cliquez sur la photo pour l’agrandir) :
ca 2015

 

humaAvant de connaître le même sort que les 118 reporters tués en 2014, selon les chiffres de 
la Fédération internationale des journalistes, certains reporters optent pour l’exil : ils ont été deux fois plus nombreux entre 2013 et 2014. Quatre d’entre eux, réfugiés à Paris, témoignent.

Pour continuer à lire l’article et le télécharger, cliquez ici.

« Contraints de mettre leur badge « presse » de côté »
(Par L’Humanité / Audrey Loussouarn, le 21/09/2015)

Pour lire l’article originale paru dans humanite.fr, cliquez ici.

Intervention de Darline Cothière

Intervention de Darline Cothière

A l’occasion de la Journée mondiale de la Paix, le lundi 21 septembre 2015, Behzad QAYOMZADA, journaliste afghan ancien résident de la MDJ, a organisé une conférence intitulée « Connaître le commandant Massoud » dans la salle La Scam de la Maison des journalistes. Ci-dessous, la programmation de l’événement, qui a été ouvert par un mot d’accueil de la directrice de la MDJ, Darline Cothière.

Projection du film sur le Commandant Massoud
Intervention de M. Sadegh HAMZEH, journaliste Iranien de la MDJ
Intervention de Mme Ania WINKLER, photographe et réalisatrice
Musique française sur Massoud
Intervention de Dr Massouda QADIRI, Activiste Afghan
Intervention de M Pascal CHARRIER, Professeur d’école
Projection du Film sur le Commandant Massoud réalisé par Reza
Intervention de Mme Shoukria HAIDAR, Activiste afghane
Intervention de Mme Françoise CAUSSE, Journaliste française
Intervention de Mme Hélène SURGERS, Écrivaine
Intervention d’un caricaturiste iranien de la MDJ

Ci-dessous la biographie du Commandant Massoud et la galerie photo de l’evenement (crédits photo : Lisa Viola Rossi / MDJ).

Dessin d'Ali JAMSHIDIFAR

Dessin d’Ali JAMSHIDIFAR

Ahmed Chah Massoud, dit le commandant Massoud, est né en 1953 dans le village de Djangalak, dans la vallée du Pandjchir en Afghanistan, fils d’un officier supérieur de la monarchie afghane. Il appartient à l’ethnie Tadjik. Il a suivi ses études au lycée français Isteqlal de Kaboul, où il a appris le français, avant de faire des études d’ingénieur du génie civil à l’École polytechnique de Kaboul.Convaincu de la nécessité de s’opposer aux ingérences des puissances étrangères à son pays et d’en préserver l’identité, il rejoint la résistance et la clandestinité en 1973, dès le coup d’État fomenté par le prince Mohammed Daoud Khan. Pendant cinq années, il fait le coup de feu en compagnie d’une petite centaine d’hommes, armés de fusils datant du début du siècle.Les communistes prennent officiellement le pouvoir en 1978. En 1984, au plus fort de la guerre contre les troupes soviétiques, Ahmed Chah Massoud crée et prend la tête du « Conseil de surveillance ». Ce conseil va vite devenir le véritable centre politique de tout le nord de l’Afghanistan : au total, son influence s’étend sur 15 des 29 provinces afghanes, avec des attributions très larges comprenant : affaires politiques, administratives et militaires. Massoud est un tacticien et un stratège hors pair, le seul chef de la Résistance à avoir jamais réussi à imposer une trêve avec l’Armée rouge en échange de son retrait. Il négociait alors directement avec Iouri Andropov, un des plus fameux directeurs du KGB et Secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique entre novembre 1982 et février 1984. Son intégrité sera reconnue de la part de ses ennemis. Durant les années 1980, son action résistante héroïque est secrètement financée par l’Opération Cyclone de la CIA.

Indépendant et opposé aux extrémistes religieux ou politiques, il a toujours eu des relations tumultueuses avec les Pakistanais, les Américains, les Saoudiens, tout comme avec les tendances pro-iraniennes ou pro-saoudiennes de son propre parti, le Djamiat-Islami. À la différence des Britanniques et des Français, les Américains ne lui faisaient pas confiance : Particulièrement à cause de sa capacité à négocier (en 1984 avec Andropov directement) et aussi de son incapacité à comprendre et surtout à parler la langue anglaise. Ils ne lui envoyèrent donc que très peu de missiles FIM-92 Stringers, qui auraient été des armes déterminantes pour sa résistance. Malgré tout, la situation géographique de la vallée du Pandjshir, véritable forteresse naturelle, alliée à l’habileté et à la débrouillardise des Combattants sur le Chemin de Dieu [« Mudjahiddhin »] leurs permettant d’utiliser les prises de guerre, permettra à Massoud de fissurer le Mur de Berlin et de résister à l’obscurantisme des Taliban.

Le 2 juillet 2000, il reçoit une délégation de femmes dans la vallée du Pandjshir et signe la Charte des droits fondamentaux de la femme afghane. Le Commandant Massoud a été invité en avril 2001 au Parlement européen de Strasbourg, à l’initiative de Nicole Fontaine, alors Présidente du Parlement. Il y a dénoncé les ingérences étrangères et sollicité une aide financière pour répondre aux nécessités des familles fuyant le régime Taliban et réfugiées dans la vallée du Pandjshir. Il ne verra pas l’arrivée de cette aide promise.

Un refuge pour la liberté de la presse
Par Lucas CHEDEVILLE, publié le 8 Septembre 2015 sur Le journal international

Algériens, Ivoiriens, Congolais, Syriens, Arméniens, Ouzbeks, depuis sa création en 2002 la Maison des journalistes a accueilli près de 300 journalistes étrangers, venus de soixante pays différents. Unique au monde, l’association se dresse en rempart pour la liberté de la presse, trop souvent mise à mal autour du globe.

Pour continuer à lire l’article, cliquez ici.

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