Appel aux dons FB fin 2015_MDJ
Bonne résolution pour 2016 :
JE FAIS UN DON À LA MAISON DES JOURNALISTES
AVANT LE 31 DÉCEMBRE, VOTRE DON sera défiscalisé à hauteur de 66 %. Ainsi, si vous donnez 100 euros, vous n’en dépenserez, en fait, que 34.

La Maison des journalistes appelle aux dons
La question des exilés est un sujet d’actualité quotidien depuis 2002 pour la Maison des journalistes (MDJ). Cette association d’utilité publique, d’un genre unique dans le monde, accueille et accompagne les journalistes contraints de fuir leurs pays d’origine où la liberté de la presse et la liberté d’expression sont gravement mises en cause. Parallèlement, la Maison des journalistes a aussi pour mission d’informer et de sensibiliser l’opinion aux questions liées à la liberté d’expression, notamment dans les lycées et les universités.

Pour plus de précisions, n’hésitez pas à prendre directement contact avec :
LA MAISON DES JOURNALISTES
35, Rue Cauchy 75015 Paris – France
Tél. 01 40 60 04 06
mdj@maisondesjournalistes.org
www.maisondesjournalistes.org
Je suis pour la ‪#‎liberté‬ d’information
Je soutiens les ‪#‎journalistes‬ ‪#‎réfugiés‬

« Carte de presse en exil »

Par Jean-Claude RENARD, article paru sur Politis n° 1382-83-84 ≥ du 17 décembre 2015 au 6 janvier 2016

Crédits photo : Lisa Viola ROSSI / MDJ

Traqués, persécutés, interdits. En butte aux autorités, avec une liberté d’expression muselée. La Maison des journalistes (MDJ) abrite un arc-en-ciel de cartes de presse en exil. Une cosmogonie pêle-mêlant les nationalités, des hommes, des femmes, avec leur culture, leur langue, leurs itinéraires différents. Des journalistes venus pour la plupart aujourd’hui de Syrie, d’Iran, de Turquie, de République démocratique du Congo ou du Burundi, mais encore du Bangladesh et d’Afghanistan, victimes de répression, accueillis dans une Maison représentant, mine de rien, le sismographe de la situation de la presse dans le monde. Créée en 2002, la MDJ a d’abord ouvert ses portes à Bobigny, avant de s’implanter dans le XVe arrondissement parisien, au 35, rue Cauchy, dans les murs d’une ancienne usine. Elle est financée à hauteur de 350 000 euros par an par la Mairie de Paris, des médias parrains (TV5 Monde, Arte, RFI, Radio France, notamment), Presstalis, des organismes comme la Scam et le Comité de protection des journalistes.
Sur place, les journalistes y trouvent un accueil plus que chaleureux. Un accompagnement, d’abord, dans leurs démarches administratives, juridiques et professionnelles, tandis que leur sont proposés des activités culturelles, des rencontres avec leurs homologues français, des ateliers de formation, dont les cours de français sont évidemment le point d’orgue, et une aide pour ceux ayant acquis le statut de réfugié politique afin de retrouver un emploi. Mais la MDJ se veut aussi un lieu de résidence, disposant d’installations communes et de quatorze chambres pour loger demandeurs d’asile et réfugiés pour une durée minimum de six mois (et ils sont accompagnés après leur départ). Vivre ensemble ici, c’est peu dire. En une dizaine d’années, ce sont 319 journalistes qui ont déjà transité par ce lieu de renaissance et de résurrection. Curieusement, s’il y a eu quelques tentatives en Espagne ou en Allemagne, cette structure peut se targuer d’être unique au monde. « Est-ce dû à une solidarité plus forte, à une attention à la liberté d’expression ? Qui sait ? Peut-être est-ce lié au siècle des Lumières, à une tradition révolutionnaire ? », s’interroge Denis Perrin, journaliste et membre du conseil d’administration de la MDJ. En attendant, elle propose des missions d’information au public, des actions de sensibilisation articulées autour de la liberté de la presse. Parce qu’il ne s’agit pas là seulement de défendre une corporation.

Cliquez ici pour télécharger l’article

1Rencontre avec le journaliste Rebin RAHMANI (Kurdistan d’Iran) au Lycée Marcelin Berthelot de Pantin (Créteil / Île-de-France), mardi 8 décembre 2015.

Ci-dessous quelques commentaires des élèves participants à la rencontre :

« Ce témoignage a été utile pour moi parce que j’ai appris beaucoup sur les Kurdes, leur situation en Iran et leurs difficultés…et également sur le métier de journaliste. »
 
« Cette rencontre m’a beaucoup frappé. Ce que Rebin a vécu, a du être dur… La liberté que l’on a en France n’est pas évidente partout. »
 
« La liberté de la presse est une valeur importante et si cette liberté est enlevée, la démocratie devient donc un régime totalitaire »
 
« Je voudrais dire aux journalistes exilés de rester forts et de continuer ce qu’ils font car leur travail sera récompensé un jour au l’autre. »
 
« J’ai découvert une nouvelle facette d’un pays et au même temps à quel point la France est avantagée par rapport à la liberté d’expression »
 
« Le rôle du journaliste est fondamentale pour informer et mobiliser le monde sur des dangers potentiels. »
Cliquez ici pour lire l’article paru sur le site du Lycée (http://www.mberthelot.fr/) : « Rebin Rahmani, défendre la liberté de la presse au prix de l’exil»
Cliquez ici pour lire l’article paru sur le site de L’oeil de l’exilé (www.loeildexile.org) : « Rebin Rahmani devant des lycéens : « Le journalisme, c’est une responsabilité… »  »

Ci-dessous la galerie photo  (LV Rossi / MDJ) :

 

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 3 décembre 2015

De manière exemplaire et concrète la Maison des journalistes (MDJ) agit face aux extrémismes. L’actualité illustre, dans son horreur quotidienne, la validité de cette initiative.

Montant en puissance depuis sa création en 2002, la Maison des journalistes accueille et accompagne des journalistes contraints à l’exil en France. Elle leur donne aussi les moyens de continuer à informer le public, notamment via le site web qui leur est dédié : www.loeildelexile.org.
Pas moins de 319 professionnels issus de 57 pays ont bénéficié du soutien de la Maison des journalistes. A ce jour, 74 femmes et 245 hommes ont été pris en charge.
La moyenne d’âge des journalistes concernés est de 31 ans.
Les régions du monde dont ils sont principalement issus correspondent aux zones de guerre et aux pays sous tension. Ceux-ci évoluent suivant les époques.
Selon les statistiques de la MDJ établies depuis sa création, les trois principaux pays d’origine sont : la Syrie, l’Iran et la Turquie. Vient ensuite le continent africain avec ses nombreux points chauds (Algérie, Congo RDC, Cameroun ou Burundi, notamment) mais aussi le Bangladesh ou l’Afghanistan.
Afin de poursuivre sa tâche, la Maison des journalistes a besoin de votre soutien et fait appel aux dons. Pour plus d’informations : www.maisondesjournalistes.org.

Cliquez ici pour télécharger le communiqué de presse.

Contacts presse :
La Maison des journalistes – Tél. 01 40 60 04 06 – communication@maisondesjournalistes.org

 

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Les articles publiés par Le Caffé dei giornalisti :
1. Bassel Tawil, il fotoreporter dell’assedio ignorato
2. Dal Ruanda alla Mdj: Marie Angélique Ingabire
3. Dal Camerun: la storia di René Dassié
4. Tra Caffè e Maison, un legame che continua

Nigrizia – 2 dicembre 2015

Maison des journalistes – 28 novembre 2015

Futura – 27 novembre 2015

Repubblica.it – 27 novembre 2015

Repubblica – 27 novembre 2015

Border Radio – 26 novembre 2015

Escapes – 26 novembre 2015

Africa News – 24 novembre 2015

Gazzetta Torino – 24 novembre 2015

Maison des journalistes – 23 novembre 2015

Ricevuto & Pubblicato | Città di Torino  – 23 novembre 2015

Regioni.it – 23 novembre 2015

Turin is Turin – 23 novembre 2015

Allevents – 23 novembre 2015

Associazione Stampa Subalpina – 20 novembre 2015

Cittadinanze – 20 novembre 2015

Torino Sette (La Stampa), pag. 34 |Homs, mostra di Bassel Tawil – 20 novembre 2015

Torino Sette (La Stampa), pag. 55 – 20 novembre 2015

Centro Piemontese di Studi Africani 

Il Sostenibile – 17 novembre 2015

Babelmed – 17 novembre 2015

Articolo21 – 13 novembre 2015

Ci-dessous la vidéo intégrale :

Ci-dessous la galerie photo :

Le jeudi 19 novembre la MDJ a accueilli une délégation du Collectif des Amis d’Alep (CAA, accompagnée de sa coordinatrice Mme Irène Goldstein), et deux citoyens reporters et responsables d’agences de presse à Alep, Youcef Seddik et Louai al Absi, venus en France dans le cadre du projet « Porter la voix des reporters-citoyens d’Alep en Rhône Alpes ».
Ces deux reporters ont rendu visite à la MDJ dans le cadre d’un déplacement à Paris qu’ils ont effectué pour une enquête sur les crimes du régime syrien.

Ci-dessous une présentation de deux reporters syriens et une galerie photo (crédit photo : Lisa Viola Rossi/MDJ).

Youcef Seddik

Youcef Seddik

Youcef Seddik : Il se destinait au métier de journaliste. Il étudiait la littérature à l’Université de Damas quand il est poursuivi par les forces de sécurité pour sa participation à des manifestations pacifiques. Il quitte alors Damas et rentre à Alep… où il continue d’organiser des manifestations. Quelques mois plus tard, l’Armée Syrienne Libre libère une grande partie du nord de la Syrie et de la ville d’Alep. Cet événement suscite l’arrivée de nombreux journalistes de l’étranger qui ont besoin de guides, de traducteurs, de fixeurs, de chauffeurs, de protection. Youcef y voit une chance de les aider et participe à la création du centre de presse d’Alep (Aleppo Media Center ou AMC) où il y occupe le poste de directeur de 2013 à ce jour. L’AMC fournit ses informations à différentes agences de presse internationales comme l’AFP, Reuters etc. Par ailleurs, Youcef partage ses connaissances journalistiques avec les citoyens-reporters qu’il côtoie. Parmi eux, le photographe Baraa el Halabi a obtenu le prix El Foujeyra à Paris.

Louai al Absi

Louai al Absi

Louai al Absi : En 2011, alors étudiant en biologie à la faculté de medecine d’Alep, il participe aux premières manifestations où il prend des photos et se fait aréter. Il passe alors deux semaines dans les prisons du régime de Damas. A l’été 2012, il filme la prise d’ Alep par Armée Syrienne Libre. Il suit des stages de formation au journalisme auprès du « London Center for Media Strategies » en Turquie. Quand Daesh fait son apparition dans la région d’ Alep et commence à opprimer tout organe de presse, il est menacé de mort et retenu six mois par le groupe terroriste. Il est libéré à la faveur de négociations menées par la rébellion. Louai travaille toujours comme reporter indépendant et a procuré plusieurs reportages à différentes chaînes de télévision comme Al-Arabiya.