Le reportage sur la Maison des journalistes diffusé dans les 13 heures de France Inter du 29 décembre 2015.
Par Hodane Hagi Ali.
Interviews à Bahram Rashwangar (Afghanistan) et Yvette Murekasabe (Burundi).
Pour écouter le podcast, cliquez ici.
Le reportage sur la Maison des journalistes diffusé dans les 13 heures de France Inter du 29 décembre 2015.
Par Hodane Hagi Ali.
Interviews à Bahram Rashwangar (Afghanistan) et Yvette Murekasabe (Burundi).
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Rencontre avec la journaliste Yvette MUREKASABE (Burundi) au Lycée Sidoine de Clermont-Ferrand (Clermont-Ferrand / Auvergne), le jeudi 10 décembre.
Cliquez ici pour télécharger l’article rédigé par les élèves.
Ci-dessous quelques retours des élèves qui ont participé à la rencontre :
«Nous sommes informés de la situation du Burundi grâce à l’intervention de la journaliste Yvette Murekasabe»
«J’ai pris conscience des conditions très difficiles des journalistes au Burundi; ils doivent s’exiler »
«Je pense qu’on est très peu informé de ce qui se passe dans d’autres pays du monde»
«Les journalistes devraient travailler librement pour informer les populations surtout dans des pays comme le Burundi. »
«Le rôle d’un journaliste est très important et je trouve que les journalistes burundais sont courageux»
«Yvette Murekasabe est très courageuse, il a traversé des moments très durs avant de quitter son pays et maintenant elle doit vivre loin de sa famille»
«En France nous avons la chance de vivre d’un état de droit et des libertés»
«La liberté d’expression et la liberté de la presse devraient être respectées partout»
«C’est regrettable ! Les violations de droits des droits de l’homme sont flagrantes au Burundi»
Ci-dessous un reportage radio sur NRJ dont vous trouverez deux extraits audio :
Cliquez ici pour télécharger l’article paru sur la Montagne, le 11-12-2015.
Rencontre avec le journaliste Mohmed AL ASBAT (Soudan) au Lycée Nicolas Appert de Orvault (Nantes / Pays de la Loire), lundi 14 décembre.
C-dessous des retours des élèves participants à la rencontre :
« Ça nous permet de se rendre compte de la situation au Soudan avec des anecdotes. C’est plus intéressant qu’en lisant des documents. »
« J’espère qu’ils [journalistes en exil ndr] retrouveront un jour leur famille et leurs amis qu’ils ont dû quitter. »
« J’ai appris que le journaliste doit montrer la beauté de son pays et continuer de la défendre chaque jour. »
« La liberté de presse est importante car elle permet de s’exprimer et de s’informer librement. »
« J’aimerais leur dire [aux journalistes exilés ndr] de ne pas baisser les bras et de continuer à se battre. »
« J’aimerais leur [aux journalistes exilés ndr] tirer mon chapeau car ils n’ont pas peur des sanctions qu’ils peuvent subirent dans leurs pays en exerçant le métier de journaliste. »
Ci-dessous la galerie photo de l’événement.
Rencontre avec le journaliste Mortaza BEHBOUDI (Afghanistan) au Lycée Paul Duez de Cambrai (Lille / Nord-Pas-de-Calais), mardi 15 décembre.
Cliquez ici pour lire l’article paru sur La Voix du Nord, le 20-12-2015
Cliquez ici pour lire l’article paru sur le site du Lycée
Cliquez ici pour lire l’article paru sur Le Hublot
Ci-dessous quelques commentaires des élèves :
« J’aimerais lui dire merci pour avoir choisi d’exercer ce métier malgré les difficultés qu’il comporte, merci pour avoir contribué, ou pour avoir essayé de permettre la mise en place d’un vrai système, un vrai état où les droits de l’Homme sont respectés. Merci d’avoir aidé à la création d’un monde meilleur. »
« Cet homme nous a montré à quel point nous sommes chanceux de vivre dans un pays où on a des libertés, des droits comme la liberté d’expression, le droit de vote des femmes »
« J’ai été choquée par le fait qu’il y ait deux présidents dans un même pays et surtout par le fait que le peuple-même considère leur pays réellement dirigé par deux présidents »
« J’ai été frappée par le fait que la liberté de la presse est très très limitée en Afghanistan…Entendre la vie de Mortaza Behboudi était vraiment très intéressant car il a vécu des choses incroyables »
« La liberté de la presse est importante dans une démocratie parce qu’elle permet aux habitants d’un pays de s’informer le plus possible afin de créer sa propre opinion. la liberté d’expression et la liberté de la presse sont indispensables pour qu’un pays soit une démocratie »
Ci-dessous la galerie photo de l’événement.
Bonne résolution pour 2016 :
JE FAIS UN DON À LA MAISON DES JOURNALISTES
AVANT LE 31 DÉCEMBRE, VOTRE DON sera défiscalisé à hauteur de 66 %. Ainsi, si vous donnez 100 euros, vous n’en dépenserez, en fait, que 34.
La Maison des journalistes appelle aux dons
La question des exilés est un sujet d’actualité quotidien depuis 2002 pour la Maison des journalistes (MDJ). Cette association d’utilité publique, d’un genre unique dans le monde, accueille et accompagne les journalistes contraints de fuir leurs pays d’origine où la liberté de la presse et la liberté d’expression sont gravement mises en cause. Parallèlement, la Maison des journalistes a aussi pour mission d’informer et de sensibiliser l’opinion aux questions liées à la liberté d’expression, notamment dans les lycées et les universités.
Pour plus de précisions, n’hésitez pas à prendre directement contact avec :
LA MAISON DES JOURNALISTES
35, Rue Cauchy 75015 Paris – France
Tél. 01 40 60 04 06
mdj@maisondesjournalistes.org
www.maisondesjournalistes.org
Je suis pour la #liberté d’information
Je soutiens les #journalistes #réfugiés
« Carte de presse en exil »
Par Jean-Claude RENARD, article paru sur Politis n° 1382-83-84 ≥ du 17 décembre 2015 au 6 janvier 2016
Traqués, persécutés, interdits. En butte aux autorités, avec une liberté d’expression muselée. La Maison des journalistes (MDJ) abrite un arc-en-ciel de cartes de presse en exil. Une cosmogonie pêle-mêlant les nationalités, des hommes, des femmes, avec leur culture, leur langue, leurs itinéraires différents. Des journalistes venus pour la plupart aujourd’hui de Syrie, d’Iran, de Turquie, de République démocratique du Congo ou du Burundi, mais encore du Bangladesh et d’Afghanistan, victimes de répression, accueillis dans une Maison représentant, mine de rien, le sismographe de la situation de la presse dans le monde. Créée en 2002, la MDJ a d’abord ouvert ses portes à Bobigny, avant de s’implanter dans le XVe arrondissement parisien, au 35, rue Cauchy, dans les murs d’une ancienne usine. Elle est financée à hauteur de 350 000 euros par an par la Mairie de Paris, des médias parrains (TV5 Monde, Arte, RFI, Radio France, notamment), Presstalis, des organismes comme la Scam et le Comité de protection des journalistes.
Sur place, les journalistes y trouvent un accueil plus que chaleureux. Un accompagnement, d’abord, dans leurs démarches administratives, juridiques et professionnelles, tandis que leur sont proposés des activités culturelles, des rencontres avec leurs homologues français, des ateliers de formation, dont les cours de français sont évidemment le point d’orgue, et une aide pour ceux ayant acquis le statut de réfugié politique afin de retrouver un emploi. Mais la MDJ se veut aussi un lieu de résidence, disposant d’installations communes et de quatorze chambres pour loger demandeurs d’asile et réfugiés pour une durée minimum de six mois (et ils sont accompagnés après leur départ). Vivre ensemble ici, c’est peu dire. En une dizaine d’années, ce sont 319 journalistes qui ont déjà transité par ce lieu de renaissance et de résurrection. Curieusement, s’il y a eu quelques tentatives en Espagne ou en Allemagne, cette structure peut se targuer d’être unique au monde. « Est-ce dû à une solidarité plus forte, à une attention à la liberté d’expression ? Qui sait ? Peut-être est-ce lié au siècle des Lumières, à une tradition révolutionnaire ? », s’interroge Denis Perrin, journaliste et membre du conseil d’administration de la MDJ. En attendant, elle propose des missions d’information au public, des actions de sensibilisation articulées autour de la liberté de la presse. Parce qu’il ne s’agit pas là seulement de défendre une corporation.