Rencontre Renvoyé Spécial avec Raafat ALGHANEM (Syrie) au Lycée Victor Hugo de Poitiers (Poitiers), le vendredi 15 janvier.

renvoyetrespecial_janv2016_lvh (5)Ci-dessous des commentaires des élèves :

Est-ce ce témoignage vous a été utile ? Pourquoi ?

« Cela m’a permis d’éclaircir ma vision du conflit syrien et d’enrichir mes connaissances personnelles. »

« Le témoignage m’a beaucoup touché par sa sincérité, et il permet de prendre conscience de la réalité, d’apprendre des choses par quelqu’un qui les a vécues. »

« Il permet de découvrir la situation réelle en Syrie, qui est différente de celle diffusée par les médias français. »

« Un témoignage authentique d’un journaliste confronté à des difficultés concrètes. »

Qu’est-ce que vous a frappé dans ce témoignage ?

« Ce qui m’a frappé sont la terreur et la violence présentes en Syrie, à la fois à cause du régime de Bachar-Al-Assad, que des groupes islamistes. »

D’après vous, quel est le rôle du journaliste aujourd’hui dans la société ?

« Les journalistes sont les intermédiaires entre les citoyens et la situation réelle qui a lieu dans le monde. »

« Informer, dénoncer, cultiver, mais surtout faire changer les choses. »

Pourquoi la liberté de presse est-elle importante dans une démocratie ?

« Elle permet d’offrir la parole à tous les citoyens et d’éviter de créer du disparités au sein de la population en évitant la montée de régimes autoritaires. »

« Les journalistes en exil sont contraints de vivre loin de leur famille, ils font des sacrifices et sont souvent traumatisés, ils trouvent refuge ici et leurs discours sont des preuves de leur courage. »

Qu’est-ce que vous aimeriez dire aux journalistes exilés ?

« Plus de gens devraient se battre pour leurs idées, pour le paix, et j’espère qu’ils verront qu’ils me se sont pas battus en vain. »

Cliquez ici pour lire deux comptes-rendus des élèves

 

nashRencontre Renvoyé Spécial avec le journaliste Nabil SHOFAN (Syrie) au Lycée Jean Rostand de Chantilly (Amiens / Nord-Pas-de-Calais-Picardie), vendredi 11 décembre.

Ci-dessous quelques retours des élèves participants à l’événement :
« Je trouve que M Shofan nous a donné une nouvelle approche des différents conflits en Syrie. »
« Je trouve remarquable le courage des journalistes comme Nabil qui ont assumé leur métier et ont continué de l’exercer alors que les risques sont terribles. »
« La réalité est plus horrible et encore plus frappante que je ne le croyais. »
« Les journalistes exilés devraient être mieux intégrés à notre société et notamment dans les journaux et les médias nationaux. Ils pourraient nous apprendre davantage… »
« Je trouve que les journalistes en exil sont très courageux, car ils risquent leur vie pour pouvoir nous informer… »
« Les journalistes ont un rôle primordial dans la société aujourd’hui, pour faire régner la liberté d’expression, de penser, d’avoir ses opinions et pour tenir le peuple informé. »
« La liberté de la presse est importante dans quelles que soient les conditions. C’est elle qui forge les avis et permet la diversité. »
« Il ne faut pas perdre espoir et continuer à vous battre pour votre pays, votre liberté et pour avoir ce que vous voulez. »
« Le presse libre représente la liberté du peuple et la voix du peuple. Une démocratie ne peut exister sans une presse libre. »
« Bienvenue et on va vous aider. »
« Vous êtes indispensables. »

Cliquez ici pour lire l’article paru sur le blog du Lycée : http://rostand.lyc.ac-amiens.fr/

Cliquez ici pour lire l’article de Madison Nipps-Gros, élève de Section Internationale livrant ses impressions en anglais

Cliquez ici pour lire l’article de Marine Jean-Pierre, élève de Section Européenne, qui rapporte la rencontre dans un article en français

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Par Chayet Chienin / Fields Magazine, le 17 février 2016

Wareth Khwaish, est né à Bagdad, ses deux films, «Once they were here (Une fois ici-bas)» et «A Nation Without A Homeland» n’ont pas plu à des représentants du gouvernement et il a dû quitter son pays, l’Irak. Maintenant, accueilli à la Maison des journalistes à Paris, Wareth construit sa nouvelle vie.

Interview à Diane Hakizimana, journaliste burundaise mariée à un opposant, réfugiée en France.
Propos recueillis par Émilie GINESTOU
Publié par Ouest-France, le 30-31 janvier 2016

Diane HakizimanaDes opposants sont tués quotidiennement dans la capitale, Bujumbura, alors que le président Pierre Nkurunziza tente d’écraser ceux qui contestent son maintien au pouvoir.

Comment percevez-vous la situation au Burundi ?
De manière très pessimiste. Je ne vois pas d’issue. On retrouve des corps tous les jours, des jeunes sont torturés. Les forces de police et la justice
sont liées au pouvoir. Il n’y a pas d’espoir de liberté dans ces conditions.
Le noeud du problème, c’est le troisième mandat du président, Pierre Nkurunziza (au pouvoir depuis 2005 et réélu en 2015). Au Burundi,
un troisième mandat est anticonstitutionnel.
En 2010 déjà, sa réélection était très contestée. Plus il avançait dans son second mandat, plus il préparait le terrain pour un troisième. Il a commencé à faire taire les médias, des gens disparaissaient. Il était prêt à tout pour s’installer au pouvoir ; il est prêt à tout pour le garder.

Glisse-t-on vers un génocide?
Le terme n’est pas tout à fait exact, même si je comprends les inquiétudes de la communauté internationale, qui a en mémoire le Rwanda.
Au Burundi, s’il y a des massacres de masse, il ne s’agit pas d’un génocide ethnique, mais plutôt idéologique.
Hutus ou Tutsis, tout le monde est dans le même bateau. Dans l’opposition, on trouve des militants des deux ethnies. Même le Président est mixte (son père est hutu, sa mère tutsie). En revanche, on peut craindre une guerre civile.

Êtes-vous favorable à une intervention extérieure, à laquelle s’oppose fermement le président Nkurunziza ?
Oui, et je pense que la communauté internationale en est capable. Il n’y a aucune volonté de la part du Président d’arrêter les massacres.
Ceux qui sont censés protéger la population la tuent. Le Burundi ne peut pas vivre sans aide extérieure. D’un point de vue économique d’une part, mais aussi politique dans le contexte actuel. Le pays a assez souffert. Il est temps que ça s’arrête, que le peuple avance. Il est temps que le Burundi soit démocratique.

Des charniers ?
Selon Amnesty International, des images satellite montrent cinq probables fosses communes à Bujumbura.
En décembre, un massacre y aurait fait plus de 87 morts.

Journalistes arrêtés
Deux envoyés spéciaux du Monde, Jean-Philippe Remy et Philip Edward Moore, arrêtés jeudi à Bujumbura alors qu’ils rencontraient des opposants, ont été libérés hier.

 

12642968_10208611549587139_4787788449594085927_nRencontre avec le journaliste Mohmed ALASBATT (Soudan) au Lycée général et technologique Don Bosco de Nice (Provence-Alpes-Côte d’Azur), le vendredi 29 janvier.

b7ab38894ea6a169973c6df71666b9«La rencontre avec Monsieur Alasbatt a dépassé nos attentes par le récit de ses expériences et la richesse de ses propos. Ils ont suscité réflexion et admiration chez nos élèves. Au delà d’une rencontre avec un journaliste, c’est aussi une rencontre avec une belle personne pleine de générosité, de courage et de détermination. Nous souhaitons à la Maison du journalistes et à Monsieur Alasbatt une belle continuation. […] La semaine de la presse en mars sera l’occasion pour nos élèves de revenir sur ce temps fort avec Monsieur Alasbatt et d’organiser une exposition au CDI autour de la liberté de la presse. Par cette rencontre et les réflexions qu’elle génère, nous espérons vraiment aider nos élèves à devenir des citoyens responsables».

Delphine DELARUELLE et Olivier FEUGERE, enseignants du lycée Don Bosco

imgp1555Cliquez ici pour télécharger l’article publié sur http://www2.ac-nice.fr/, le 17 décembre 2015.

Cliquez ici pour télécharger l’article publié sur http://www.fondation-donbosco.fr/, le 1er février 2016.

Cliquez ici pour lire l’article paru sur Nice Matin, le 4 février 2015

 

 

Ci-dessous la vidéo réalisée par le CDI du Lycée Don Bosco :

 

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Rencontre avec le journaliste Khosraw MANI (Afghanistan) au LGT Blaise Pascal de Forbach (Nancy-Metz / Alsace), le mardi 26 janvier 2016.

Ci-dessous des retours des élèves après la rencontre :

« La liberté de la presse est importante dans une démocratie car on a le droit de s’exprimer que cela plaise ou pas aux autres ».

« La liberté de la presse est aussi importante dans une démocratie que la liberté d’expression. Elle est fondamentale car elle nous permet de nous créer notre propre opinion sur le monde ».

« Le témoignage de Khosraw Mani est un témoignage touchant et bouleversant qui a frappé les esprits. Il nous a apporté de nombreuses connaissances ».

« Que les journalistes restent aussi courageux, qu’ils ne perdent pas espoir – grâce à eux on est intéressés par leur métier.  Qu’ils continuent à se battre pour la liberté ».

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Républicain lorrain, le mercredi 27 janvier 2016

Crédits Photo RL/Philippe RIEDINGER