IMG-20160315-WA0007Mardi 15 mars, la Maison des journalistes a reçu Michel Eltchaninoff, le rédacteur en chef du journal Philosophie Magazine qui a fait venir à Paris, en association avec Stock et la Ligue des Droits de l’Homme, trois dissidentes qu’il a rencontrées à l’occasion de la préparation de son dernier livre Les nouveaux dissidents.

Une philosophe biélorusse, Olga Shparaga, qui travaille pour l’instauration d’un espace public en Biélorussie, Zeng Jinyan, dissidente chinoise ancienne épouse de Hu Jia (Prix Sakharov), réfugiée à Hong Kong, Xitlali Miranda, du Mexique, qui anime à Iguala l’association « Les autres disparus » et qui participe aux recherches de restes des victimes du narco-trafic dans les montagnes du Guerrero ont ainsi pu visiter les locaux de la MDJ et échanger avec l’équipe et les journalistes de la MDJ.

Elles ont évoqué la situation des journalistes dans leur pays et envisagé la possibilité, comme suggéré par le rédacteur en chef Eltchaninoff, de promouvoir un réseau international de dissidents, en collaboration avec la MDJ, pour une mobilisation de l’opinion publique internationale en faveur de droits de l’Homme.

 

 

 

visiteMDJ11032016 &&Vendredi 11 mars, une délégation du Ministère des Affaires étrangères et du Développement international a rendu une visite de courtoisie à la Maison des journalistes.

La directrice de la MDJ, Darline Cothière, a fait découvrir les locaux de l’association à Patrizianna Sparacino-Thiellay, ambassadrice pour les droits de l’Homme, Romain Nadal, porte-parole du ministre et directeur de la communication et de la presse, Anna Maros et Cheriffa Boudhar, chargées de mission auprès de l’ambassadrice, Gwendal Sousset et Mounia Gicquel, collaboratrices du porte-parole, et Bruno Caussanel, qui suit notamment les questions de liberté d’expression et de liberté de la presse à la sous-direction des droits de l’Homme.
A la rencontre, était présent également Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
La visite s’est conclue par un échange fructueux qui a eu lieu dans la salle La Scam de la MDJ. A cette occasion plusieurs perspectives de collaboration ont été envisagées et notamment pour la Journée mondiale de la liberté de la presse, le mardi 3 mai.*

Cliquez ci-dessous la galerie photo (crédits Davy Goma-Louzolo / MDJ) :

AssisesTours2016La Maison des journalistes a participé, le mercredi 9 mars à Tours, aux Assises internationales du journalisme et de l’information pour une rencontre avec des journalistes réfugiés en France, membres de la Maison des journalistes (MDJ) prévue à 11h30 à l’Auditorium Descartes auprès du Centre de congrès Vinci.

 

AssisesTours2016 (6)Collégiens et lycéens ont rencontré deux journalistes qui ont dû fuir leurs pays à cause de leur métier : Avec Elyse NGABIRE, journaliste burundaise et correspondant du groupe Iwacu pour la France et l’Europe, Halgurd SAMAD, journaliste kurde irakien correspondant de la télévision kurde NRTTV et reporter free-lance. Réfugiés en France et accueillis par la MDJ ces deux personnalités ne baissent pas les bras et témoignent auprès des jeunes de leur passion pour cette profession – qu’ils exercent depuis la France – mais également des difficultés rencontrées dans leurs pays.

Intervention de Lisa Viola ROSSI, chargée de mission Communication et Partenariats de la MDJ

Animé par Alberic DE GOUVILLE rédacteur en chef de France 24 et vice-président de la Maison des journalistes.

« Absolument ravi et étonné de l’attention des lycéens et de la pertinence de leurs questions qui portaient sur les pays de deux intervenants, le Burundi et l’Irak, mais aussi sur la Maison des journalistes et ses missions» a commenté Alberic De Gouville, vice-président de la MDJ, en marge de la rencontre dédiée aux journalistes réfugiés.

Ci-dessous la vidéo et la galerie photo de la rencontre :

MDJ Appel  fév 2016

Mazen ADI, photographie par Laura HENRI

Mazen ADI, photographie par Laura HENRI

Rencontre Renvoyé Spécial avec le journaliste Mazen ADI (Syrie) au Lycée Polyvalent Diderot de Langres (Reims / Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine), le vendredi 5 février.

Cliquez ici pour télécharger l’article paru sur le Journal de la Haute-Marne, le samedi 6 février 2016

« Assis en face d’une salle remplie, il nous raconte dans un français à la fois rocailleux et chantant, sa vie, parsemée de situations improbables dans ce pays qu’il aime et qu’il souhaite retrouver un jour, le jour où le tonnerre de la mitraille ne fera plus crier les hommes. La France ? Un grand pays, qu’il admire et qu’il aime, de ses valeurs à ses auteurs, de sa langue à son peuple. Il ne regrette rien, il rêve de beaucoup plus. Sa liberté, il la met au service de la lutte contre les tyrannies et la folie des hommes, de Paris à Alep. Il déclare ne pas aimer la vie classique, s’ennuyer dans l’ordinaire et aimer « l’aventure ». L’aventure, de Mazen Adi, c’est celle d’un activiste clandestin, d’un journaliste syrien et d’un monsieur convaincu.» 

Cliquez ici pour continuer à lire l’article rédigé par Arthur GUILLAUMOT, un élève du lycée Diderot

Rencontre avec le journaliste Saïd Kaced (Algérie) au Lycée des Métiers J.B. Colbert de Petit-Quevilly (Rouen), le vendredi 5 février.
Cliquez ici pour télécharger l’article paru sur Paris Normandie, le mardi 9 février 2016.

sk2Ci-dessous des retours des élèves :

Est-ce que ce témoignage vous a été utile ?

Oui, un témoignage, un exposé très intéressant.

Pourquoi ?

Cela m’a appris beaucoup de choses sur la liberté d’expression dans le monde et sur le métier de journaliste, surtout que l’on connaît peu la situation des journalistes exilés, ils ne font pas la une des médias en France.

Qu’est-ce qui vous a frappé dans ce témoignage ?

Ce qui m’a frappé ce sont les conséquences de l’écriture d’un simple livre dans un pays soi-disant démocratique, mais qui en fait ne l’est pas du tout.

Quel est votre avis sur la situation des  journalistes en exil ?

Je pense qu’ils ont beaucoup de courage de continuer leur combat même loin de chez eux. Ils sont en danger dans leur pays juste parce qu’ils ont essayé de parler librement.

 D’après vous, quel est le rôle du journaliste aujourd’hui dans la société ?

D’écouter, d’apprendre, d’informer et de retransmettre les informations, pour savoir exactement ce qui se passe autour de nous.

Pourquoi la liberté de la presse est-elle importante dans une démocratie ?

C’est fondamental pour comprendre les informations, pour ne pas avoir de mauvais jugement et repousser l’ignorance. C’est la garantie de connaître la vérité.

Qu’est-ce que vous aimeriez dire aux journalistes exilés ?

Je voudrais leur dire de, gardez courage, ne perdez pas espoir, nous sommes là pour vous aider, nous sommes d’accord avec vous, et surtout n’oubliez pas que ceux qui font les véritables erreurs sont ceux qui vous forcent à partir et qu’ils le regretteront.

Ci-dessous la galerie photo de l’exposition réalisée par les élèves avec la professeur Peggy Buteux: