La MDJ a été ravie d’accueillir mercredi 14 décembre la délégation de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), composée de Madame Sara Abbas, directrice du bureau France et de Lou Chapiteau, chargée de projet.
Après une visite guidée des locaux de la MDJ, une projection du film documentaire « Wallah je te jure » réalisé par Marcello Marletto a eu lieu, dans le cadre de la première édition du Festival du film de la migration globale. Ce film, racontant avec un réalisme touchant le parcours de migrants d’Afrique de l’Ouest jusqu’en Italie a également été la première projection du Ciné-débat proposé aux anciens et actuels résidents de la MDJ. Le débat entre les journalistes participants ayant suivi la projection a été vif et animé.

(Crédit photo : Laure Pechkechian)

Rencontre Renvoyé Spécial avec le journaliste Makaila Nguebla (Tchad) au Lycée GT Eugène Jamot d’Aubusson (Limoges / Aquitaine-Limousin), le 6 décembre 2016.

Makaila NGUEBLA à la rencontre des élèves du lycée Eugène Jamot à Aubusson
Crédits photo : CentreFrance

Quelques retours d’élèves

Pourquoi ce témoignage vous a été utile ?
« J’ai appris de nombreuses choses sur la situation du Tchad et dans d’autres nations. Mais aussi sur la profession de journaliste et sur la vie de Makaila. »
« Il a dit des choses qu’on ne savait pas. Des choses qui ne passent pas à la télé. »

Qu’est-ce qui vous a frappé dans ce témoignage ?
« Ce qui m’a frappé(e) dans ce témoignage, c’est l’honnêteté de Makaila, et la cruauté de cette dictature »
« Ce qui m’a frappé dans ce témoignage c’est que l’on ne soit pas au courant de cette situation et que la France ne fait pas grand-chose »

D’après vous, quel est le rôle du journaliste aujourd’hui dans la société ?
« Montrer les faces cachées des grands régimes »
« Ils jouent pour moi le rôle d’interface entre les faits politiques, économiques, sociaux et les gens. Ils permettent de développer leur esprit critique »

Pourquoi la liberté de la presse est-elle importante dans une démocratie ?
« Elle permet de donner du pouvoir au peuple par la culture et l’information »
« Elle permet d’informer les gens, de développer leur culture, c’est essentiel en démocratie que chacun ait le droit à la parole et à la liberté d’expression »
« Elle est essentielle car la presse est l’intermédiaire entre le pouvoir et le peuple »
« Car cette liberté permet de s’interroger, de développer un esprit critique »

Qu’est-ce vous aimeriez dire aux journalistes exilés ?
« Qu’ils sont courageux, ils prennent des risques pour essayer de nous ouvrir les yeux »
« Il faut continuer le combat »
« De ne pas abandonner et continuer de sensibiliser les jeunes »
« Qu’ils continuent de se battre pour leurs convictions, pour obtenir les droits qu’ils méritent »

Pour lire les articles de presse consacrés à la rencontre  :

– « Renvoyé spécial avec un journaliste tchadien » La Montagne, 3 décembre 2016
– « Renvoyé spécial avec un journaliste tchadien », Le Populaire, 3 décembre 2016
« Un journaliste tchadien de la Maison des journalistes a témoigné devant des élèves, La Montagne, 10 décembre 2016 »
« Makaila Nguebla : le combat d’un exilé confronté à la dictature, La Montagne, 10 décembre 2016 »

Pour écouter le podcast de la rencontre diffusé par Radio Vassivière cliquez ici

affiche-journee-deducation-aux-mediasA l’occasion de la Journée Mondiale de la Télévision, le Musée européen des médias et l’EFAP, école des nouveaux métiers de la communication, nous invitent à la réflexion sur le thème « Médias et Politiques » lors de la Journée 2016 d’éducation aux médias le lundi 21 Novembre.

Cette Journée de débat et de questionnement, qui se tiendra de 8h à 19h au sein de l’immeuble Jacques Chaban-Delmas dans le 7ème arrondissement de Paris, sera l’occasion d’aborder l’influence des médias sur les politiques et inversement en présence de journalistes, sondeurs, personnalités politiques, conseillers en communication, politologues.

La politique est-elle un divertissement ? Quelle est l’influence des sondages sur le vote réel ? Les médias sont-ils les outils des politiques ? ou inversement ? A la suite de l’élection américaine et à six mois de l’élection présidentielle française, ces questions méritent d’être posées.

Dans ce cadre, le témoignage direct d’Hicham Mansouri, journaliste marocain exilé de la Maison des journalistes apportera des éléments de réponse et un éclairage concerné. Anciennement rédacteur pour le journal Machahid, collaborateur de Free Press Unlimited et International Media Support, il fut contraint de fuir son pays sous la pression du pouvoir politique. Son intervention permettra de cristalliser le débat sur les enjeux fondamentaux de la liberté de la presse et l’indépendance vis à vis du pouvoir.

Pour en savoir plus sur le parcours d’Hicham Mansouri, cliquez ici.

Plus de détails sur cette journée à retrouver dans le programme, cliquez ici

Ci-dessous l’interview à Hicham Mansouri :


 

Journée de présentation du projet Renvoyé Spécial PJJ de la Maison des journalistes le jeudi 24 novembre de 13h00 à 18h30 au Ministère de la Justice, auditorium du site Olympe de Gouge, Millénaire III, 35, rue de la gare, 75019 Paris.
Rencontre entre Romaric Marciano KENZO CHEMBO journaliste centrafricain et les jeunes et professionnels de la PJJ du Val d'Oise, mercredi 19 octobre. Crédits photo : Lisa Viola ROSSI

Rencontre entre Marciano Romaric KENZO CHEMBO journaliste centrafricain et les jeunes et professionnels de la PJJ du Val d’Oise, mercredi 19 octobre. (Crédits photo : Lisa Viola ROSSI)

Lors de cette journée, la Maison des journalistes présentera ses missions et le partenariat engagé avec les professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse avec le soutien financier du Ministère de la Culture et de la Communication. Cette journée sera l’occasion d’aborder les enjeux liés aux nouveaux médias et de s’interroger sur l’impact de l’environnement médiatique et numérique dans la construction des enfants et des adolescents. Elle s’adresse aux référents laïcité citoyenneté, aux professionnels particulièrement intéressés et aux cadres susceptibles de porter institutionnellement ce partenariat sur leur territoire.

L’intervention de la MDJ sera également l’occasion de présenter les outils pédagogiques que nous avons développé (kit pédagogique Renvoyé Spécial PJJ). Le journaliste centrafricain de la MDJ Marciano Romaric Kenzo Chembo ayant rencontré un groupe de jeunes de la PJJ fera part de son expérience et nous donnera son sentiment sur ce moment d’échange.

Ensuite, la parole sera donnée à une association œuvrant au développement de la presse jeune : Jets d’encre. Cette structure portée par des jeunes (tous les membres ont moins de 25 ans) a développé un guide destiné à donner à des adolescents/jeunes adultes des outils pour créer leur propre journal. Ce guide sera présenté par Mélanie Suhas, déléguée générale de Jets d’encre.

Enfin, Pascale Garreau, spécialiste de la question du numérique, fera une intervention sur la liberté d’expression à l’ère du numérique et abordera également la question du cyber-harcèlement.

Le public sera composé de représentants du Ministère de la Justice (référents laïcité et citoyenneté, directeurs de structures, éducateurs…), du Ministère de la Culture (conseillers action culturelle) et de journalistes.

La journée se terminera par l’intervention de clôture de Christine Kelly présidente du Musée Européen des Médias.
Pour télécharger le pré-programme détaillé de la journée, cliquez ici

Pour cette sixième édition de la Semaine des écrivains persécutés, les Itinéraires Poétiques, en collaboration avec Amnesty International et la Maison des journalistes, donnent la parole à des écrivains, à travers le monde, qui subissent la censure, la prison, la torture ou l’exil à cause de leurs œuvres.

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Omar Youssef Souleimane, Khosraw Mâni, Nedim Gürsel, Noma Omran, Catherine Pont-Humbert, intervenants de la soirée des écrivains persécutés Mardi 15 Novembre. ( crédits photos : itinéraires.poétiques.fr)

Le temps fort de cette semaine, ouvert à tous les publics est celui-ci : le Mardi 15 novembre à 20h, à l’Espace Decauville (Salle de la Tour à Voisins-le-Bretonneux), la Soirée des écrivains persécutés sera l’occasion d’ouvrir le dialogue avec Khosraw Mâni, journaliste et romancier afghan, Nedim Gürsel, romancier et essayiste turc, ainsi que le journaliste et poète syrien Omar Youssef Souleimane.

Au-delà de cet événement tout public, Khosraw Mâni, journaliste et romancier afghan de la Maison des journalistes, partira à la rencontre de 400 collégiens, lycéens et étudiants de l’académie de Versailles dans le département des Yvelines dans le cadre de la Semaine des écrivains persécutés, marquant ainsi son engagement.

Les jeunes du Collège Champollion, du Collège de la Couldre, du Lycée Jean Vilar et du Lycée Villaroy-Guyancourt auront donc l’opportunité d’échanger avec lui autour des enjeux de la liberté d’expression, dans un objectif de transmission, de sensibilisation et de dialogue, le jeudi 17 et le vendredi 18 Novembre.

En effet, en tant que journaliste engagé ayant écrit plusieurs essais et articles traitant d’enjeux sociaux, politiques et culturels et écrivain actif, ayant publié quatre romans depuis 2010, il apportera un témoignage direct aux jeunes, riche de son expertise journalistique et de son parcours de vie complexe.

 

 

Dans le cadre de sa mobilisation en faveur des étudiants réfugiés, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a consacré une double page au portrait de Mortaza Behboudi, dans le numéro 18 de son magazine, de juin à septembre 2016.

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Portrait de Mortaza Behboudi dans le numéro 18 du magazine de l’université Panthéon-Sorbonne ( crédits photos : Panthéon Sorbonne magazine)

Le magazine revient sur le parcours de ce jeune homme, réfugié politique, journaliste afghan de la Maison des journalistes, qui, à l’âge de 22 ans à déjà mener de nombreux projets en Afghanistan, son pays natal, notamment en tant que stagiaire au Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, et en France, où il a trouvé refuge.

Aujourd’hui étudiant de Master 1 à l’université de Paris 1, Mortaza Behboudi a dû franchir de nombreuses barrières pour en arriver là, notamment la barrière de la langue.

Considérant le langage comme un pouvoir et une arme contre l’isolement, Mortaza Behboudi revient dans cet article sur son adaptation à la langue :  » Puis, très rapidement j’ai décidé d’apprendre le français pour communiquer, ce qui était loin d’être facile mais je n’ai cessé de me rappeler la citation de Nelson Mandela: si vous parlez à un homme dans une langue qu’il comprend, cela va dans sa tête. Si vous lui parlez dans sa langue, cela va dans son coeur… »

Ancien résident de la Maison des journalistes, Mortaza Behboudi indique qu’il continuera à  » se battre pour les histoires à raconter », preuve d’un engagement permanent en faveur de la liberté d’expression et la liberté de la presse.

Un portrait qui constitue une belle leçon d’humilité et d’ouverture aux autres et apporte un regard concerné sur la situation des jeunes réfugiés politiques en France.

Pour télécharger l’article, cliquez ici