Le pays des millions de poètes était à l’honneur dernièrement dans le cadre du ciné-débat de la Maison des journalistes. Cette dernière a accueilli, le jeudi 16 mars 2017, le réalisateur Djibril DIAW venu présenter son documentaire « Retour sans cimetière » ainsi que ses confrères Djibril DIALLO et Sophie BACHELIER, le mercredi 26 avril 2017, pour leur film « Choucha, une insondable indifférence ».
Dans « Retour sans cimetière », Djibril DIAW s’est attaché à filmer la quête de dignité d’une communauté du village de Donaye prête à tout pour honorer ses ancêtres. Cette localité, essentiellement peuplée de négro-mauritaniens de l’ethnie peul, se situe à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, au bord du fleuve Sénégal.
Entre 1989 et 1991, les deux pays sont en proie à un violent conflit qui s’est soldé par de nombreuses victimes et déplacements de population. Les cicatrices aujourd’hui sont toujours béantes. A Donaye, l’ancien cimetière du village appartient désormais à un Maure, Hamed Salek, qui a transformé ce dernier en champ agricole. Obligés d’enterrer leurs morts sur la rive sénégalaise, les habitants de Donaye se livrent à une véritable lutte pour faire valoir les coutumes et les droits de leur communauté auprès des autorités locales.
La projection du film a donné suite à un débat avec trois acteurs de la société civile et politique mauritanienne en France: Aboubekri LAM membre de SG MAPROM, Ahmadi MOJD de l’AJDMR et Mamadou SOW du FPC. L’occasion d’aborder les grands thèmes illustrant la société mauritanienne actuellement: les conflits ethniques, le racisme mais aussi le renouveau politique et l’implication de la jeunesse dans les mouvements sociétaux.
Djibril DIAW réalise ici son deuxième film, après « 1989 » déjà projeté à la Maison des journalistes.
Pour en savoir plus, retrouvez ci-dessous l’interview de Djibril DIAW à propos de « Retour sans cimetière ».
C’est une autre forme de résistance que le réalisateur mauritanien Djibril DIALLO et sa confrère Sophie BACHELIER ont souhaité montrer à travers leur documentaire « Choucha, une insondable indifférence»: celle des réfugiés du camp de Choucha en Tunisie.
A la frontière entre la Libye et la Tunisie, ce camp a été construit en 2011 pour accueillir les réfugiés de la crise libyenne. Géré par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) le campement a été officiellement fermé le 30 juin 2013. Néanmoins, quelques 700 personnes, sans pays d’accueil et déboutées de leur demande d’asile, y subsistent toujours aujourd’hui, faute d’alternative. Sans eau et électricité, elles tentent de survivre dans ce lieu aride, déserté par les ONG.
Ces migrants sont tiraillés entre plusieurs choix : rester sur place dans des conditions insalubres, retourner dans leur pays ou tenter de traverser la mer en direction de l’Europe et plus précisément Lampédusa.
Ce documentaire permet donc de comprendre de l’intérieur les enjeux et les difficultés des migrations en donnant la parole aux réfugiés que la communauté internationale comme le gouvernement tunisien ont mis de côté.
Retrouvez la bande annonce du documentaire ci-dessous.
https://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2017/05/18425852_10212344639308684_243248323_n.jpg318639Redaction MDJhttps://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2021/01/Logo-MDJ-GIF.gifRedaction MDJ2017-05-11 15:23:232019-12-24 14:07:11La Mauritanie à l'honneur au ciné-club de la MDJ
« Cette maison à une âme. Celle d’une France fraternelle, solidaire et nous sommes heureux de vous y rejoindre.» C’est ainsi que Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie, a consacré le partenariat privilégié qui unit désormais la Maison des journalistes à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Aux côtés de Darline Cothière, directrice de la Maison des journalistes, et de Michaëlle Jean, Hicham Mansouri, journaliste d’investigation, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans Frontières (RSF), et Richard Ferrand, Secrétaire général d’En Marche!, ont affirmé leur engagement pour la liberté de la presse et d’expression en France et à l’international à l’occasion de la Journée mondiale de la Liberté de la Presse, le 3 mai 2017.
Des représentants de la diplomatie française et internationale, des personnalités du monde politique, les amis de la Maison des journalistes et de nombreux professionnels de l’information s’étaient réunis en cette journée pour évoquer avec gravité, mais aussi espoir la situation de la liberté de la presse dans le monde et des journalistes dans toutes les régions du monde. L’occasion aussi pour la Secrétaire générale de la Francophonie et sa délégation de visiter les locaux de l’association et de rencontrer quelques uns des journalistes exilés, actuels résidents de la MDJ.
Mauritaniens, syriens, afghans, turcs, marocains, burundais, irakiens, rwandais, yéménites ou ouzbeks, les habitants de la Maison des journalistes ont en commun l’exil, seule porte de sortie face à l’oppression, l’intimidation, la menace, la torture, la prison, la guerre et parfois, la mort. Parce que journalistes, ils sont devenus les cibles d’un pouvoir qu’il soit politique, ethnique ou religieux. Hicham Mansouri, journaliste d’investigation marocain en exil poursuivi pour « atteinte à la sécurité de l’État » suite à ses enquêtes, témoigne : « Jamais je n’ai imaginé que je serai, quelques années plus tard, un des résidents de la Maison des journalistes. C’est pour dire si on ne choisit jamais son asile ou comme le dit un proverbe marocain : Aucun chat ne se sauve de la maison où se déroulent les festivités d’un mariage . […] En continuant nos combats en exil, non seulement nous restons fidèles à nos convictions et à nos causes, mais aussi et surtout nous lançons un message de défi à ces régimes autocrates et dictatoriaux. Un message qui dit que réprimer n’est pas et ne sera jamais une solution. […] La MDJ ouvre ses portes aux membres de la grande famille de la liberté de la presse et d’expression à travers le monde.».
Ci-dessous, le discours d’Hicham Mansouri, journaliste d’investigation marocain:
Les prises de parole ont toutes souligné la nécessité et l’urgence pour toutes les démocraties de garantir et d’entretenir ces libertés en protégeant les journalistes et les professionnels des médias. En France, alors que la campagne pour l’élection présidentielle a été marquée par des attaques répétées à l’endroit de la presse et de ses représentants, Darline Cothière, directrice de la MDJ, a tenu à rappeler que «la lutte pour le respect d’informer et plus largement la lutte pour le respect des valeurs fondamentales prennent tout leur sens dans les sociétés actuelles. […] Pour les journaliste persécutés, menacés, traqués, il faut un refuge. C’est toute l’essence de notre travail ici.», avant de se féliciter du nouveau partenariat conclu avec l’OIF : « Madame la Secrétaire générale, vous êtes ici chez vous ! Vous qui avez été journaliste, vous qui avez connu l’exil […], vous qui incarnez, à travers vos multiples fonctions et engagements, les valeurs de paix, d’ouverture aux autres, de tolérance.».
Retrouvez le discours de Darline Cothière, directrice de la Maison des journalistes :
Un combat juste et nécessaire, comme l’a souligné Christian Auboyneau, président de la Maison des journalistes dans sa prise de parole :
« Liberté et vérité.
Le sujet d’aujourd’hui c’est certes la liberté de la presse dans le monde mais en fait, ce qui nous réunis aujourd’hui c’est la défense de la vérité qui n’est plus dans bien des pays un sujet de préoccupation !
Je vous propose donc un instant de remplacer le mot liberté par le mot vérité.
Les journalistes sontles garants de la liberté mais fondamentalement leur quête c’est la vérité et ils peuvent mourir pour cela.
La vérité pour nous journalistes c’est parler des responsables publiques corrompus, des scandales sanitaires, de l’oppression des citoyens, des privations de libertés, d’une planète en danger etc…
On doit parler de cette vérité là. C’est la mission des journalistes.
Or aujourd’hui dans les programmes et les propos politiques populistes, la vérité est absente. Ce n’est plus du tout une exigence.Nous, journalistes, sommes attachés à cette vérité. C’est notre raison d’être. Nous en somme les garants.
N’oublions pas que nous disons à nos enfants : dis la vérité !
Adultes, les journalistes prolongent cet engagement que nous avons pris, enfants.
Alors je vous dirais qu’aimer la liberté c’est aimer passionnément la vérité quitte à mourir pour elle, à être emprisonné pour elle, à se retrouver en exil pour elle, ici, à la Maison des journalistes.»
Retrouvez l’interview de Darline Cothière par RespectMag ici en pdf.
Découvrez le résumé de cet événement, mis en image par Halgurd Samad (journaliste) et Zanyar Oomrani (JRI) pour la Maison des journalistes à l’occasion de la Journée mondiale de la Liberté de la Presse, le 3 mai 2017 :
https://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2017/05/L210077301.jpg16672500Redaction MDJhttps://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2021/01/Logo-MDJ-GIF.gifRedaction MDJ2017-05-04 15:59:152017-11-16 09:45:29#3maiMDJ : la Journée mondiale de la Liberté de la presse à la MDJ
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, mercredi 3 mai, la Maison des journalistes et l’AFP annoncent leur partenariat.
Dans le cadre de ce partenariat, l’AFP s’engage à parrainer une chambre de la MDJ pour accueillir des journalistes réfugiés ou demandeurs d’asile.
L’Agence favorisera l’insertion socioprofessionnelle des journalistes (stage d’observation, visite du siège de l’Agence, participation à des conférences).
La MDJ a déjà collaboré avec l’AFP et a accueilli plusieurs professionnels de presse réfugiés tel que, récemment, le photographe syrien, Karam Al-Masri.
« L’AFP est heureuse et fière de s’associer à la Maison des journalistes. Celle-ci joue un rôle essentiel dans l’accueil et l’accompagnement des journalistes qui ont fui leur pays pour avoir voulu exercer leur métier d’informer au péril de leur vie ou de leur liberté », a déclaré à cette occasion la directrice de l’Information de l’AFP, Michèle Léridon.
« Ce partenariat avec l’AFP a une valeur hautement symbolique pour la Maison des journalistes. Il participe du principe de solidarité confraternelle qui est à l’origine de sa création. Avec l’AFP, notre Maison, jusqu’ici unique au monde, continue résolument d’apporter son soutien aux journalistes réfugiés en France qui viennent des quatre coins du monde », a affirmé Darline Cothière, directrice de la Maison des journalistes.
Les partenaires de la MDJ : Les médias partenaires (France Télévisions, Les Echos, Médiapart, France Médias Monde, TV5 Monde, Arte, Sud-Ouest, Radio France, le Canard enchaîné, Paris Match, Bayard, Ouest France, TF1, La Voix du Nord, Canal+, CAPA…) soutiennent chaque année la Maison des journalistes par le parrainage d’une chambre qui porte leur nom. Le Fonds Européen pour les réfugiés et La Ville de Paris contribuent également à financer l’activité de l’association ainsi que d’autres partenaires (La Scam, le Groupe Audiens, Presstalis) et ministères (Affaires étrangères, Culture et Communication, Justice).
A propos de la Maison des journalistes
La Maison des journalistes est une association basée à Paris. Depuis 2002, elle accueille et accompagne des journalistes réfugiés ou demandeurs d’asile qui ont fui leur pays pour avoir voulu exercer leur métier d’informer au péril de leur vie ou de leur liberté. Elle entend notamment faciliter leur intégration socioprofessionnelle et aussi mettre à profit des jeunes et du grand public leur expérience, leur parcours d’exilé de la presse, à travers ses différents programmes pédagogiques, journalistiques et culturels. www.maisondesjournalistes.org
A propos de l’AFP
L’AFP est une agence de presse mondiale fournissant une information rapide, vérifiée et complète en vidéo, texte, photo, multimédia et infographie sur les événements qui font l’actualité internationale. Des guerres et conflits à la politique, au sport, au spectacle jusqu’aux grands développements en matière de santé, de sciences ou de technologie. Ses 2.300 collaborateurs, de 80 nationalités différentes, répartis dans 151 pays, rendent compte en 6 langues de la marche de la planète, 24 heures sur 24.
https://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2017/05/afp.png7161280mdjwebmasterhttps://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2021/01/Logo-MDJ-GIF.gifmdjwebmaster2017-05-04 11:19:372017-11-16 09:45:34L’AFP devient partenaire de la Maison des journalistes (MDJ)
A l’occasion de la Journée mondiale de la Liberté de la Presse, le mercredi 3 mai 2017, la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, se rendra à la Maison des journalistes (MDJ), située dans le 15e arrondissement de Paris, pour inaugurer, aux côtés de la Directrice de la MDJ, Madame Darline Cothière, une chambre parrainée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) destinée à héberger un journaliste en exil.
Structure unique au monde par sa vocation sociale et sa spécificité, la Maison des Journalistes, depuis sa création en 2002, a déjà accueilli, hébergé et soutenu plus de 370 professionnels de l’information venus de 60 pays. Tous ces professionnels de l’information ont dû fuir leur pays en raison de persécutions subies dans l’exercice de leur métier. Avec la Francophonie comme nouveau soutien et partenaire, la Maison des journalistes entend rappeler l’intérêt de sa mission en faveur des journalistes exilés et de la liberté de la presse. La MDJ a, en outre, pour vocation, partout, en France comme en Europe, de sensibiliser les jeunes au respect des valeurs fondamentales et citoyennes, à la tolérance, à la liberté d’expression, autant de valeurs qui sont aux fondements de la démocratie.
Au cours de ses échanges avec les journalistes-résidents de la Maison des Journalistes, la Secrétaire générale de la Francophonie réaffirmera son attachement à la pluralité des médias et à la liberté de la presse dans le monde.
Avant d’accéder à la fonction de Secrétaire générale de la Francophonie -qui regroupe aujourd’hui 84 Etats et gouvernements sur les 5 continents- Michaëlle Jean, née en Haïti, avait dû fuir, avec sa famille, le régime brutal du dictateur François Duvalier pour se réfugier au Québec. Elle mènera par la suite, une brillante carrière de journaliste et de présentatrice d’émissions d’information à Radio-Canada et à la Canadian Broadcasting Company (CBC). Au Canada, elle a également participé à la réalisation de plusieurs films documentaires. En 2005, Michaelle Jean est devenue la 27e Gouverneure générale et Commandante en chef du Canada. Le 3 novembre 2014, elle a été élue Secrétaire générale de la Francophonie lors du XIVe Sommet de Dakar. Elle est la première femme à occuper cette fonction.
https://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2017/04/journepresse4.jpg496600Redaction MDJhttps://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2021/01/Logo-MDJ-GIF.gifRedaction MDJ2017-04-28 11:42:452017-11-16 09:45:39La Secrétaire Générale de la Francophonie à la MDJ pour la Journée mondiale de la Liberté de la Presse
[Par Valérie PARLAN, journaliste chez Ouest-France] Après un premier atelier tenu en janvier dernier, l’association Ouest Fraternité est retournée à la MDJ, le 4 avril 2017. Christelle Guibert et Valérie Parlan, journalistes à Ouest-France, ont rencontré une quinzaine de résidents et anciens résidents. Un nouvel échange inscrit dans le partenariat entre Ouest Fraternité et la Maison des journalistes qui a pour but de créer un espace de formation et d’accompagnement professionnel des résidents.
Les journalistes du quotidien Ouest-France, Valérie PARLAN et Fabienne GERAULT, entourées de leurs consoeurs et confrères de la MDJ @Camille PEYSSARD-MIQUEAU
Les intervenantes, après une présentation du fonctionnement du journal et de la pige, ont confirmé que les consœurs et confrères de la rue Cauchy représentent de précieux professionnels pour le service international du quotidien Ouest-France. Mais aussi pour d’autres rubriques susceptibles de parler de leur pays, leur culture, leur histoire.
Cette rencontre a été l’occasion de mieux cerner leurs projets et compétences journalistiques. Identifier leurs sujets de prédilection, leurs enquêtes en cours, leur support médiatique permettra de les contacter rapidement quand des sujets le nécessiteront ou les associer efficacement à nos articles.
L’idée est aussi de partager cette base de « journalistes ressource » avec d’autres rédactions, notamment les médias partenaires de la Maison.
Au-delà de la sphère Ouest-France, l’association aimerait également suggérer des pistes de piges aux journalistes de la MDJ. Nous connaissons le paysage médiatique, les sujets traités par nos confrères, les formats innovants lancés… Nous savons combien il faut batailler pour placer des sujets dans nos rédactions, proposer des synopsis convaincants. Nos ateliers devront donc intégrer cet échange de bons conseils sur comment et où proposer un sujet de pige.
Ce sera le sujet du prochain atelier qui se tiendra fin juin.
https://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2017/04/atelier-2.jpg6261155Redaction MDJhttps://www.maisondesjournalistes.org/wp-content/uploads/2021/01/Logo-MDJ-GIF.gifRedaction MDJ2017-04-20 13:29:402017-11-16 09:45:44Ouest Fraternité : Valoriser, ici, le travail journalistique de là-bas
«Après cette rencontre avec Raafat Alghanem, je crois que le rôle du journaliste est celui d’être un ‘’témoin du monde’’, celui qui doit apporter les nouvelles et les connaissances venues d’ailleurs. Dans la société d’aujourd’hui, son rôle est d’énoncer les injustices, de les dénoncer et de nous informer de ce qui se passe.»
Vendredi 24 mars 2017, les élèves des classes de Première Scientifique et Économique et Social, accompagnés de leurs professeures Ouardia Touahri et Christiane Gaillard, ont rencontré le journaliste syrien Raafat Alghanem à l’occasion de l’opération Renvoyé spécial, organisée dans le cadre de la 28ème Semaine de la presse et des médias dans l’école au Lycée La Fayette de Brioude (43).
Durant plusieurs heures, les lycéens ont échangé avec le journaliste et partagé son parcours professionnel et personnel à travers la Syrie, l’Arabie Saoudite et la Jordanie, avant son exil vers la France. L’occasion pour beaucoup de rencontrer pour la première fois un témoin direct de la guerre qui déchire le territoire syrien depuis six années et qui fait régulièrement la une de la presse française et internationale.
Une rencontre qui a marqué les lycéens de Brioude et a permis d’enrichir leur réflexion à en croire leurs retours enthousiastes :
«Grâce à monsieur Alghanem, on en a appris plus sur la vie politique en Syrie. Les problèmes qui s’y passent me semblent aujourd’hui beaucoup plus réels.»
«Ce témoignage m’a permis d’apprendre et de connaitre un pays, une situation économique différente. Mais aussi d’avoir un regard différent du nôtre sur le monde actuel et les tensions du monde.»
«J’ai été marqué par l’ouverture d’esprit du journaliste syrien. En chaque homme, bon ou mauvais, il y a un traumatisme et de la réflexion. J’ai appris que tout homme mérite de l’intérêt.»
«J’ai trouvé le parcours de ce journaliste intéressant d’autant plus que j’ai travaillé sur la liberté de la presse dans le cadre des TPE, j’en ai donc appris d’avantage sur la liberté d’expression et notamment sur la presse en Syrie.»
«Cette rencontre était intéressante et riche culturellement. On a pu en apprendre plus sur la vie, le pays, la culture et la société des pays dont nous a parlé le journaliste. On a eu un point de vue »intérieur’’. »
«Je crois la liberté de la presse importante car sans presse ce n’est plus une démocratie. La liberté d’expression est un des piliers de la démocratie.»
«Raafat Alghanem m’a permis de découvrir le régime de Bachar el-Assad en Syrie, la vie d’un journaliste opprimé et son regard sur la situation actuelle. J’ai été très touché par la destruction et la disparition progressive de sa Syrie d’origine sous les menaces et la torture.»
«Je veux dire aux journalistes exilés toute mon admiration et qu’il est nécessaire qu’ils continuent d’intervenir dans des lycées, comme aujourd’hui, pour dire leur vérité et leur histoire directement aux élèves. Merci et courage !»
Vous pouvez retrouver l’entretien de Raafat Alghanim, réalisé par le journal La Montagne, le 31 mars 2017 en format pdf.