Mardi 23 mai 2017, l’écrivain yéménite Ali Al-Muqri a rencontré les élèves de première ES et une classe de seconde du lycée Romain Rolland de Goussainville – Val d’Oise – dans le cadre du projet Renvoyé spécial IDF de la Maison des journalistes.

L’écrivain yémenite Ali AL-MUQRI © Stefano LORUSSO

Les lycéens et leurs professeurs documentalistes M. Thirion et Mme Leproust ont échangé avec l’écrivain et journaliste yéménite sur ses ouvrages, son exil et sur la situation politique au Yémen. Pour beaucoup d’entre eux c’était la première occasion de rencontrer un journaliste exilé et notamment de rentrer en contact avec un témoin direct de la guerre civile yéménite qui fait rage depuis 2014.

Ali Al-Muqri a ainsi parlé de ses ouvrages – Le beau Juif, Liana Levi, 2011 et La femme interdite, Liana Levi, 2015 – aux jeunes élèves enthousiastes. « Je suis fier de venir d’un pays où les femmes ont été au pouvoir dès le début de son histoire », a expliqué l’écrivain. La cinquantaine, Ali Al-Muqri a commencé son activité journalistique à dix-huit ans. Collaborant avec des journaux progressistes il traite de questions concernant la jeunesse, l’université et la politique yéménites. Son premier essai sur le rapport entre l’alcool et la culture musulmane s’est attiré les foudres des autorités du Yémen. Menacé de mort, après la publication de La femme interdite, il a du quitter son pays et demander l’asile politique en France.

Cette rencontre a profondément marqué les étudiants et a permis d’enrichir leur réflexion. 

 

Voici les témoignages des étudiants:

« Les journalistes ont un rôle fondamental dans nos démocraties ».

« Son histoire, ses exemples, ses choix, son amour pour sa profession sont des exemples de courage ».

« Ce qui m’a frappé le plus dans ce témoignage c’est la violence qui se déroule au Yémen, notamment envers les journalistes ».

« Cette rencontre a été passionnante et instructive. La passion qu’il met dans son travail est incroyable ».

« Les histoires de violence au Yémen m’ont beaucoup marqué. Le fait que les corps soient trainés dans les rues m’a choqué ».

« Aujourd’hui j’ai vraiment découvert ce qui se passe au Yémen ».

« Je voudrais dire à Ali Al-Muqri qu’il est très courageux et que je le soutiens ».

« Nous avons fui, mais pour être plus libres encore ». Elyse NGABIRE, journaliste burundaise et Abdessamad AIT AICHA, journaliste marocain, ont participé le 3 mai 2017, en tant que membres du jury, à la remise des prix de la 2ème édition du concours «Liberté d’expression» organisé à l’Assemblée Nationale par la Fédération Française pour l’UNESCO.

Remise des prix du concours «Liberté d’expression» à l’Assemblée Nationale, le 3 mai 2017
© ffpu

La journée a débuté dans la salle Colbert, par le discours très chaleureux de Madame Sandrine MAZETIER, Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale et Députée de la 8ème circonscription de Paris. Après un temps d’échange avec le public, ce fut au tour de sa collaboratrice, Madame Audrey EMERY de répondre aux questions de la salle.

A l’occasion de cette Journée mondiale de la Liberté de la presse, jeunes et moins jeunes, étaient appelés à s’exprimer librement, à travers des films, des dessins, des articles ou encore des textes littéraires, sur des sujets qui leur tenaient à cœur. Cinq catégories étaient représentées : le prix coup de cœur de la FFPU ainsi que les catégories lycée, collège, étudiant et adulte. C’est donc aux côtés de Leïla DJITLI, journaliste chez France Culture, Joséphine LEBARD et Bahar MAKOOI, journalistes free-lance, que Abdessamad AIT AICHA et Elyse NGABIRE ont décerné les différents prix.

Du harcèlement scolaire à la liberté de parole sur les réseaux sociaux en passant par le féminisme, la crise des réfugiés ou l’injonction poétique au devoir de s’exprimer, les participants se sont emparés de plusieurs sujets sous différents formats avec un seul mot d’ordre: la créativité.

Pour retrouver le palmarès de l’édition 2017, cliquez ici.

« Journalistes : le quatrième pouvoir en danger ? », c’est le thème d’une prochaine UP Conference co-organisée par la Maison des journalistes, le groupe SOS et le Crédit coopératif, le mardi 23 mai 2017, de 19h15 à 20h45 dans l’Auditorium du Crédit coopératif à Nanterre (92).

Les UP Conferences, dispositif global, pour que chacun puisse devenir acteur de l’innovation sociale
© mouves.org

« Porter la plume dans la plaie », c’est par cette injonction que l’illustre Albert Londres invitait ses confrères à porter haut leur devoir d’indépendance et de contre-pouvoir. Alors que plusieurs menaces pèsent aujourd’hui sur les journalistes à travers le monde (absence de liberté dans les régimes autoritaires, désinformation, pression économique, suivisme….) , les critiques à l’encontre du quatrième pouvoir se font de plus en plus fortes. Pourtant, à l’image des reporters spécialisés dans l’investigation, des exilés trouvant refuge au sein de la Maison des journalistes, ou des lanceurs d’alertes au statut incertain, des voix continuent de s’élever pour dénoncer les dérives et médiatiser les comportements illicites. Les UP Conferences et la Maison des journalistes vous proposent d’en rencontrer des représentants, et d’interroger avec eux l’avenir de l’information, en France comme à l’étranger.

Intervenants :

Zara Mourtazalieva et Hicham Mansouri

– Luc Hermann, journaliste, producteur, dirigeant de l’agence de presse Premières Lignes
– Zara Mourtazalieva (Russie) et Hicham Mansouri (Maroc) accueillis au sein de la Maison des journalistes
Les échanges seront animés par Alberic De Gouville, Vice-Président de la Maison des journalistes, Rédacteur en chef de France 24

Informations pratiques :

Inscription gratuite mais obligatoire sur http://up-conferences.fr/evenement/journalistes-quatrieme-pouvoir-en-danger
De 19h15 à 20h45
Auditorium Crédit coopératif
12 boulevard de Pesaro
92 000 Nanterre
RER A -Nanterre Préfecture

Pour plus d’informations sur les rencontres et événements organisés par la Maison des journalistes, cliquez ici.

Le pays des millions de poètes était à l’honneur dernièrement dans le cadre du ciné-débat de la Maison des journalistes. Cette dernière a accueilli, le jeudi 16 mars 2017, le réalisateur Djibril DIAW venu présenter son documentaire « Retour sans cimetière » ainsi que ses confrères Djibril DIALLO et Sophie BACHELIER, le mercredi 26 avril 2017, pour leur film « Choucha, une insondable indifférence ». 

Dans « Retour sans cimetière », Djibril DIAW s’est attaché à filmer la quête de dignité d’une communauté du village de Donaye prête à tout pour honorer ses ancêtres. Cette localité, essentiellement peuplée de négro-mauritaniens de l’ethnie peul, se situe à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, au bord du fleuve Sénégal.

Le réalisateur mauritanien Djibril DIAW présentant son film « Retour sans cimetière » à la MDJ © Clara LE QUELLEC

Entre 1989 et 1991, les deux pays sont en proie à un violent conflit qui s’est soldé par de nombreuses victimes et déplacements de population. Les cicatrices aujourd’hui sont toujours béantes. A Donaye, l’ancien cimetière du village appartient désormais à un Maure, Hamed Salek, qui a transformé ce dernier en champ agricole. Obligés d’enterrer leurs morts sur la rive sénégalaise, les habitants de Donaye se livrent à une véritable lutte pour faire valoir les coutumes et les droits de leur communauté auprès des autorités locales.

« Retour sans cimetière », une ode à la lutte d’une communauté pour ses traditions © Clara LE QUELLEC

La projection du film a donné suite à un débat avec trois acteurs de la société civile et politique mauritanienne en France: Aboubekri LAM membre de SG MAPROM, Ahmadi MOJD de l’AJDMR et Mamadou SOW du FPC. L’occasion d’aborder les grands thèmes illustrant la société mauritanienne actuellement: les conflits ethniques, le racisme mais aussi le renouveau politique et l’implication de la jeunesse dans les mouvements sociétaux.

Djibril DIAW réalise ici son deuxième film, après « 1989 » déjà projeté à la Maison des journalistes.

Pour en savoir plus, retrouvez ci-dessous l’interview de Djibril DIAW à propos de « Retour sans cimetière ».

 

C’est une autre forme de résistance que le réalisateur mauritanien Djibril DIALLO et sa confrère Sophie BACHELIER ont souhaité montrer à travers leur documentaire « Choucha, une insondable indifférence»: celle des réfugiés du camp de Choucha en Tunisie.

Djibril DIALLO et Sophie BACHELIER répondant aux questions de la salle après la projection de leur documentaire © Camille PEYSSARD-MIQUEAU

A la frontière entre la Libye et la Tunisie, ce camp a été construit en 2011 pour accueillir les réfugiés de la crise libyenne. Géré par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) le campement a été officiellement fermé le 30 juin 2013. Néanmoins, quelques 700 personnes, sans pays d’accueil et déboutées de leur demande d’asile, y subsistent toujours aujourd’hui, faute d’alternative. Sans eau et électricité, elles tentent de survivre dans ce lieu aride, déserté par les ONG.

Le documentaire « Choucha » retrace la vie quotidienne de réfugiés dans un camp en Tunisie © Sophie BACHELIER

Ces migrants sont tiraillés entre plusieurs choix : rester sur place dans des conditions insalubres, retourner dans leur pays ou tenter de traverser la mer en direction de l’Europe et plus précisément Lampédusa.

Ce documentaire permet donc de comprendre de l’intérieur les enjeux et les difficultés des migrations en donnant la parole aux réfugiés que la communauté internationale comme le gouvernement tunisien ont mis de côté.

Retrouvez la bande annonce du documentaire ci-dessous.

 

 

« Cette maison à une âme. Celle d’une France fraternelle, solidaire et nous sommes heureux de vous y rejoindre.» C’est ainsi que Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie, a consacré le partenariat privilégié qui unit désormais la Maison des journalistes à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Darline COTHIERE insiste sur l’importance de protéger la liberté de la presse et ceux qui la portent devant Michaëlle JEAN, Danièle OHAYON, co-fondatrice et présidente d’honneur de la MDJ, Richard FERRAND, vice-président d’En Marche!, Christophe DELOIRE, secrétaire générale de RSF et de l’assistance venue nombreuse ©J-F DEROUBAIX

Aux côtés de Darline Cothière, directrice de la Maison des journalistes, et de Michaëlle Jean, Hicham Mansouri, journaliste d’investigation, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans Frontières (RSF), et Richard Ferrand, Secrétaire général d’En Marche!, ont affirmé leur engagement pour la liberté de la presse et d’expression en France et à l’international à l’occasion de la Journée mondiale de la Liberté de la Presse, le 3 mai 2017.

Michaëlle JEAN, Secrétaire générale de la Francophonie et Darline COTHIERE, directrice de la MDJ, aux portes de la Maison des journalistes, le 3 mai 2017 ©J-F DEROUBAIX

Découvrez ci-dessous le discours de Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie (ici pour la lecture) :

Des représentants de la diplomatie française et internationale, des personnalités du monde politique, les amis de la Maison des journalistes et de nombreux professionnels de l’information s’étaient réunis en cette journée pour évoquer avec gravité, mais aussi espoir la situation de la liberté de la presse dans le monde et des journalistes dans toutes les régions du monde. L’occasion aussi pour la Secrétaire générale de la Francophonie et sa délégation de visiter les locaux de l’association et de rencontrer quelques uns des journalistes exilés, actuels résidents de la MDJ.

Rencontre avec les journalistes résidents de la MDJ pour Michaëlle JEAN, aux côtés de Richard FERRAND, Secrétaire général d’En Marche!, et Romain NADAL, porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères et du Développement International ©Cyril BAILLEUL/OIF

Mauritaniens, syriens, afghans, turcs, marocains, burundais, irakiens, rwandais, yéménites ou ouzbeks, les habitants de la Maison des journalistes ont en commun l’exil, seule porte de sortie face à l’oppression, l’intimidation, la menace, la torture, la prison, la guerre et parfois, la mort. Parce que journalistes, ils sont devenus les cibles d’un pouvoir qu’il soit politique, ethnique ou religieux. Hicham Mansouri, journaliste d’investigation marocain en exil poursuivi pour « atteinte à la sécurité de l’État » suite à ses enquêtes,  témoigne : « Jamais je n’ai imaginé que je serai, quelques années plus tard, un des résidents de la Maison des journalistes. C’est pour dire si on ne choisit jamais son asile ou comme le dit un proverbe marocain :  Aucun chat ne se sauve de la maison où se déroulent les festivités d’un mariage . […] En continuant nos combats en exil, non seulement nous restons fidèles à nos convictions et à nos causes, mais aussi et surtout nous lançons un message de défi à ces régimes autocrates et dictatoriaux. Un message qui dit que réprimer n’est pas et ne sera jamais une solution. […] La MDJ ouvre ses portes aux membres de la grande famille de la liberté de la presse et d’expression à travers le monde.».

Ci-dessous, le discours d’Hicham Mansouri, journaliste d’investigation marocain:

Les prises de parole ont toutes souligné la nécessité et l’urgence pour toutes les démocraties de garantir et d’entretenir ces libertés en protégeant les journalistes et les professionnels des médias. En France, alors que la campagne pour l’élection présidentielle a été marquée par des attaques répétées à l’endroit de la presse et de ses représentants, Darline Cothière, directrice de la MDJ, a tenu à rappeler que «la lutte pour le respect d’informer et plus largement la lutte pour le respect des valeurs fondamentales prennent tout leur sens dans les sociétés actuelles. […] Pour les journaliste persécutés, menacés, traqués, il faut un refuge. C’est toute l’essence de notre travail ici.», avant de se féliciter du nouveau partenariat conclu avec l’OIF : « Madame la Secrétaire générale, vous êtes ici chez vous ! Vous qui avez été journaliste, vous qui avez connu l’exil […], vous qui incarnez, à travers vos multiples fonctions et engagements, les valeurs de paix, d’ouverture aux autres, de tolérance.».

Retrouvez le discours de Darline Cothière, directrice de la Maison des journalistes :

Un combat juste et nécessaire, comme l’a souligné Christian Auboyneau, président de la Maison des journalistes dans sa prise de parole :

« Liberté et vérité. 

Le sujet d’aujourd’hui c’est certes la liberté de la presse dans le monde mais en fait, ce qui nous réunis aujourd’hui c’est la défense de la vérité qui n’est plus dans bien des pays un sujet de préoccupation !

Je vous propose donc un instant de remplacer le mot liberté par le mot vérité. 

Les journalistes sont  les garants de la liberté mais fondamentalement leur quête c’est la vérité et ils peuvent mourir pour cela.

La vérité pour nous journalistes c’est parler des responsables publiques corrompus, des scandales sanitaires, de l’oppression des citoyens, des privations de libertés, d’une planète en danger etc…

On doit parler de cette vérité là. C’est la mission des journalistes.

Or aujourd’hui dans les programmes et les propos politiques populistes, la vérité est absente. Ce n’est plus du tout une exigence.  Nous, journalistes, sommes attachés à cette vérité. C’est notre raison d’être. Nous en somme les garants. 

N’oublions pas que nous disons à nos enfants : dis la vérité ! 

Adultes, les journalistes prolongent cet engagement que nous avons pris, enfants.

Alors je vous dirais qu’aimer la liberté c’est aimer passionnément la vérité quitte à mourir pour elle, à être emprisonné pour elle, à se retrouver en exil pour elle, ici, à la Maison des journalistes.»

 

Retrouvez l’interview de Darline Cothière par RespectMag  ici en pdf.

Découvrez le résumé de cet événement, mis en image par Halgurd Samad (journaliste) et Zanyar Oomrani (JRI) pour la Maison des journalistes à l’occasion de la Journée mondiale de la Liberté de la Presse, le 3 mai 2017 :

 

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, mercredi 3 mai, la Maison des journalistes et l’AFP annoncent leur partenariat.

Dans le cadre de ce partenariat, l’AFP s’engage à parrainer une chambre de la MDJ pour accueillir des journalistes réfugiés ou demandeurs d’asile.

L’Agence favorisera l’insertion socioprofessionnelle des journalistes (stage d’observation, visite du siège de l’Agence, participation à des conférences).

La MDJ a déjà collaboré avec l’AFP et a accueilli plusieurs professionnels de presse réfugiés tel que, récemment, le photographe syrien, Karam Al-Masri.

« L’AFP est heureuse et fière de s’associer à la Maison des journalistes. Celle-ci joue un rôle essentiel dans l’accueil et l’accompagnement des journalistes qui ont fui leur pays pour avoir voulu exercer leur métier d’informer au péril de leur vie ou de leur liberté », a déclaré à cette occasion la directrice de l’Information de l’AFP, Michèle Léridon.

« Ce partenariat avec l’AFP a une valeur hautement symbolique pour la Maison des journalistes. Il participe du principe de solidarité confraternelle qui est à l’origine de sa création. Avec l’AFP, notre Maison, jusqu’ici unique au monde, continue résolument d’apporter son soutien aux journalistes réfugiés en France qui viennent des quatre coins du monde », a affirmé Darline Cothière, directrice de la Maison des journalistes.

Les partenaires de la MDJ : Les médias partenaires (France Télévisions, Les Echos, Médiapart, France Médias Monde, TV5 Monde, Arte, Sud-Ouest, Radio France, le Canard enchaîné, Paris Match, Bayard, Ouest France, TF1, La Voix du Nord, Canal+, CAPA…) soutiennent chaque année la Maison des journalistes par le parrainage d’une chambre qui porte leur nom. Le Fonds Européen pour les réfugiés et La Ville de Paris contribuent également à financer l’activité de l’association ainsi que d’autres partenaires (La Scam, le Groupe Audiens, Presstalis) et ministères (Affaires étrangères, Culture et Communication, Justice).

A propos de la Maison des journalistes
La Maison des journalistes est une association basée à Paris. Depuis 2002, elle accueille et accompagne des journalistes réfugiés ou demandeurs d’asile qui ont fui leur pays pour avoir voulu exercer leur métier d’informer au péril de leur vie ou de leur liberté. Elle entend notamment faciliter leur intégration socioprofessionnelle et aussi mettre à profit des jeunes et du grand public leur expérience, leur parcours d’exilé de la presse, à travers ses différents programmes pédagogiques, journalistiques et culturels. www.maisondesjournalistes.org

A propos de l’AFP
L’AFP est une agence de presse mondiale fournissant une information rapide, vérifiée et complète en vidéo, texte, photo, multimédia et infographie sur les événements qui font l’actualité internationale. Des guerres et conflits à la politique, au sport, au spectacle jusqu’aux grands développements en matière de santé, de sciences ou de technologie. Ses 2.300 collaborateurs, de 80 nationalités différentes, répartis dans 151 pays, rendent compte en 6 langues de la marche de la planète, 24 heures sur 24.

 

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