Jeudi 1 juin 2017, le poète et journaliste soudanais Moneim Rahma a rencontré les élèves du Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine (Académie de Versailles) dans le cadre du projet Renvoyé spécial IDF de la Maison des journalistes.

Moneim RAHMA au Lycée Simone Weil de Conflants-Saint-Honorine © Cecile DESSEVRE

Moneim RAHMA au Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine © Cécile DESSEVRE

Durant tout l’après-midi le poète et journaliste soudanais Moneim Rahma a pu échanger avec les élèves du Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine. Après leur avoir parlé de la situation sociale, économique et politique au Soudan, Moneim Rahma a été questionné par les élèves sur des thématiques concernant la liberté de la presse au Soudan et dans le continent africain, la lutte pour le respect des droits humains, mais également sur sa vie aujourd’hui en France.

Cette rencontre a été l’occasion pour beaucoup de découvrir une région du monde qui n’est pas souvent à la une de la presse internationale. Le Soudan se place aujourd’hui au 174ème rang sur 180 dans le classement de la liberté de la presse de 2017 de Reporters sans Frontières.

Moneim RAHMA au Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine © Cecile DESSEVRE

Cette journée a profondément marqué les étudiants et a permis d’enrichir leur réflexion, à en croire leurs retours enthousiastes :

« La chose qui plus m’a frappé dans la rencontre avec Moneim Rahma est l’espoir qu’il garde dans son cœur malgré les choses qu’il a du passer ».

« Cette rencontre m’a beaucoup appris sur la situation des journalistes au Soudan ».

« Avant de rencontrer M. Rahma, je n’avais jamais entendu parler des horreurs qui se passent au Soudan ».

« M. Rahma m’a permis de me réjouir de la liberté dont nous disposons en France et en Europe ».

« Le journaliste a un rôle primordial dans notre société car il permet d’informer les citoyens des actions du pouvoir  ».

Cliquez ici pour lire l’article rédigé par les élèves du Lycée Simone Weil.

Cliquez ici pour l’article rédigé par la médiatrice culturelle d’Île-de-France Géraldine Aurousseau.

« Cette rencontre a été très importante pour moi. Elle m’a permit de connaitre la réalité de l’Afghanistan d’un témoin direct des conflits qui le traversent ».

 

Mortaza Behboudi avec les élèves du Lycée Jeanne-Hachette de Bouvais © Mortaza Behboudi

Mortaza Behboudi avec les élèves du Lycée Jeanne-Hachette de Bouvais © Mortaza Behboudi

 

Le 2 juin 2017 les élèves de Seconde du Lycée Jeanne-Hachette de Beauvais (Académie d’Amiens) ont rencontré le journaliste afghan Mortaza Behboudi dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial. Pendant toute la matinée, les élèves ont échangé avec le jeune journaliste âgé de 23 ans. Ce moment a été l’occasion pour les élèves de discuter sur des thèmes tels que la liberté de la presse, la guerre en Afghanistan et la démocratie. La discussion s’est poursuivie sur la notion de journalisme engagé et sur les expériences journalistiques de Mortaza Behmoudi.

Une rencontre enrichissante comme en témoignent les retours des élèves ci-dessous:

« Malgré son jeune âge, Mortaza a un parcours incroyable, il a su surmonté toute difficulté ».

« Le pluralisme des idées est indispensable pour que les peuples soient libres ».

« Après cette rencontre, j’ai compris que le rôle des journalistes est d’enquêter et de transmettre des vrais informations aux citoyens ».

« Mortaza m’a frappé pour son intérêt pour les langues et pour sa vision du monde. Les difficultés qu’il a rencontré l’ont aidé à grandir ».

« Le démocratie est basées sur la liberté, que ce soit la liberté d’expression au la liberté de la presse. Garantir ces droits est fondamentale pour un Etat qui se dit civile ».

 

Lisez l’article du Courrier Picard en cliquant ici

 

La Maison des journalistes (MDJ) adhère à la campagne #Voterestunechance menée par le réseau « Associations pour la démocratie ». La campagne a été réalisée en vue des élections législatives du 11 et 18 juin afin de lutter contre le phénomène de l’abstentionnisme. En effet, le taux d’abstention des jeunes entre 18-24 ans au premier tour  a été de 66%, alors qu’au deuxième tour le taux d’abstention total a comptabilisé 12 millions d’abstentionnistes.

« Associations pour la démocratie » a tourné une série de vidéos en interviewant des citoyens de pays où le droit de vote ne peut pas être exercé librement. Les vidéos sont visibles sur la page Facebook.

Voici ci-dessous les liens du réseau « Associations pour la démocratie » lanceur de la campagne #Voterestunechance :

« Après avoir rencontré le journaliste Mohmed Al-Asbat  j’ai compris que la démocratie ne peut pas être sans liberté de la presse ».

Le journaliste soudanais Mohamed Al-ASBATT au Lycée E. Schuré de Barru © Frédéric MALIE

Le journaliste soudanais Mohmed Al-ASBAT au Lycée E. Schuré de Barr © Frédéric MALIE

Jeudi 27 avril 2017, le journaliste Mohmed Al-Asbat a rencontré les élèves du Lycée E. Schuré de Barr (Académie de Strasbourg) dans le cadre de l’opération Renvoyé spécial. Les élèves se sont montrés très enthousiastes à l’idée d’échanger avec le journaliste soudanais sur des sujets tels que la liberté de la presse et le contexte politique au Soudan.

Durant plusieurs heures, Mohmed Al-Asbat a raconté aux élèves son histoire personnelle et professionnelle, en leur expliquant les difficultés qu’il rencontrait au quotidien dans l’exercice de sa profession, les menaces qu’il a subies, mais également l’histoire de l’État soudanais. L’occasion pour beaucoup de rencontrer pour la première fois un témoin direct des conflits qui déchirent le territoire du Soudan depuis des années.

Une rencontre qui a marqué les lycéens de Barr et a permis d’enrichir leur réflexion à en croire leurs retours : 

« Ce témoignage m’a appris beaucoup de choses sur la situation politique soudanaise »

« Ce qui m’a frappé c’est le combat de ce journaliste pour la liberté de la presse »

« Je voudrais dire aux journalistes exilés que je les admire pour leur détermination. Ils sont des exemples »

« La violence des militaires au Soudan est horrible »

« La liberté de la presse est fondamentale car elle permet aux journalistes d’informer les citoyens »

Le journaliste soudanais Mohamed Al-ASBATT au Lycée E. Schuré de Barru © Frédéric MALIE

Le journaliste soudanais Mohmed Al-ASBAT au Lycée E. Schuré de Barr © Frédéric MALIE

Le 2 juin 2017, le journaliste d’investigation marocain Hicham Mansouri – résident de la Maison des journalistes – a participé à l’émission L’Instant M de la journaliste Sonia Devillers sur France Inter.

Hicham Mansouri a parlé de la situation de la liberté de la presse au Maroc et de son histoire personnelle de journaliste exilé en France. En effet, le journaliste marocain a été emprisonné durant dix mois et est aujourd’hui poursuivi pour “atteinte à la sécurité de l’État” au Maroc aux côtés de journalistes et de militants des droits de l’homme.

Retrouvez son interview en cliquant sur l’image  ci-dessous :

Hicham Mansouri sur France Inter © France Inter

Hicham Mansouri sur France Inter © France Inter

 

 

 

« Ce qui m’a frappé le plus dans ce témoignage c’est la violence infligée au peuple burundais  ». Le jeudi 6 avril 2017, les élèves de Seconde 6 du Lycée Juliot-Curie de Romilly-sur-Seine (Académie de Reims) accompagnés par  leur professeur d’histoire-géographie et éducation civique, Yannick Rioualen, ont rencontré la journaliste burundaise Diane Hakizimana dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial. 

Les Seconde 6 à la rencontre d’une journaliste burundaise réfugiée politique © L'Est Eclair

Les Seconde 6 à la rencontre d’une journaliste burundaise réfugiée politique © L’Est Eclair

Travaillant au Burundi en tant que journaliste-reporter et présentatrice à la radio et à la télévision, Diane Hakizimana a parlé de la situation politique et économique de son pays, mais surtout des conflits frappant le pays depuis son indépendance en 1962. Les étudiants ont pu échanger avec la journaliste burundaise sur son expérience de journaliste dans un pays classé 160/180 dans le classement de 2017 de Reporters sans frontières.

Une rencontre spéciale qui a marqué les esprits des jeunes élèves, à en croire leurs retours enthousiastes:

« J’ai appris plein de choses sur le Burundi et sur les conditions des journalistes dans ce pays  ».

« La liberté de la presse est fondamentale dans une démocratie  ».

« La situation des journalistes au Burundi est extrêmement difficile, ils sont souvent obligés de quitter leur pays pour sauver leur vie ».

« Le rôle des journalistes est d’informer la population des actions commises par l’Etat ».

« J’aimerais dire à tous les journalistes exilés de ne jamais abandonner leur combat et de toujours continuer d’être des voix critiques pour tout les gens qui n’ont pas la possibilité de dénoncer les injustices ».

« Le métier de journaliste est fondamentale pour que les citoyens puissent voter avec conscience ».

Veuillez retrouver le reportage de Canal32 en cliquant sur l’image ci-dessous: