Le jeudi 22 février, la MDJ a accueilli un groupe d’une dizaine de jeunes et professionnels de la Protection Judiciaire de la Jeunesse de la Direction territoriale du Val d’Oise. A les accompagner, Stéphane COUSIN, chef de service éducatif et Odile VILLARD, référente laïcité citoyenneté, pour ce premier « Stage de Citoyenneté » qui s’insère dans le cadre d’une convention spécifique avec la DT PJJ Val d’Oise, conçue lors d’une collaboration menée en partenariat avec le Ministère de la Justice et le Ministère de la Culture en 2016. La journée était jalonnée de rencontres avec des journalistes exilés et de moments d’échanges avec l’équipe de la MDJ.

Lisa Viola ROSSI, chargée de mission Communication et sensibilisation, a accueilli le petit groupe à partir de 10 heures, avec Margot FELLMANN, volontaire en Service Civique, et Clara LE QUELLEC, bénévole. Après une présentation du lieu et une courte histoire de l’association, les jeunes ont été invités à traverser les différents bureaux, où ils ont rencontré Antonin TORT, Responsable de l’Action Social et Hébergement, Guillaume WULFING-LUER, community manager en charge de la rédaction de L’œil de la Maison des journalistes, et ils ont finalement découvert les différentes mission du Pôle communication, en charge par ailleurs des activités culturelles et de sensibilisation. Cette première partie a vocation à montrer toutes les parties en action dans une association et toutes les énergies nécessaires à la bonne réalisation des missions de la MDJ.

La matinée s’est poursuivie avec Hicham MANSOURI, journaliste marocain en exil et en attente d’une réponse de sa demande d’asile depuis un an et demi maintenant. Il a partagé sans filtre son expérience de la prison marocaine et son regard sur le journalisme citoyen. Il a particulièrement insisté sur la responsabilité de chacun et surtout des jeunes devant le pouvoir et les dérives possibles des réseaux sociaux. Les auditeurs ont été frappés par les images qui témoignent des conditions inhumaines des prisons marocaines.

Le repas a été l’occasion d’échanger avec d’autres résidents de la MDJ dans la salle à manger commune. Ensuite, les visiteurs ont été guidés à travers l’exposition « Dessins pour la paix » mise en place en collaboration avec Cartooning for peace. Il s’agit d’une succession d’onze panneaux pour aborder l’importance du dessin de presse comme moyen d’expression universel, mais aussi des questions difficiles comme « peut-on rire de tout ? » ou le traitement satirique de la religion dans la presse. L’exposition met également la lumière sur plusieurs thématiques importantes dans l’histoire du dessin de presse comme la censure, le racisme ou encore le droit des femmes et des enfants.

Enfin, les jeunes ont pu découvrir l’histoire d’un journaliste turc réfugié en France suite au putsch manqué de 2016. Il a partagé sa vision de la politique dans son pays et a raconté comment ses collègues et amis restés en Turquie sont aujourd’hui en attente de leur procès ou condamnés à perpétuité pour avoir travaillé pour des journaux d’opposition. Quand un jeune lui demande ce que ça lui fait de témoigner devant eux, il répond : « Je suis content de partager mon histoire car j’espère qu’elle va ouvrir votre esprit, vous, la nouvelle génération. Quand vous prendrez une décision politique, en votant par exemple, vous la prendrez avec cette ouverture d’esprit. »

Pour conclure cette journée, le journaliste turc a proposé de diffuser le documentaire qu’il a réalisé sur la situation des migrants à Paris et qui a d’ailleurs gagné du prix pour le meilleur Short-Short au Festival du Film indépendant de Berlin 2018. Dans « Breakfast of Champions« , il dénonce les conditions indignes dans lesquelles les réfugiés attendent la reconnaissance de leur demande d’asile. Ce travail a un écho tout particulier pour le journaliste qui déjà en Turquie travaillait sur la thématique des réfugiés. Aujourd’hui, il est le réfugié et observe la situation avec un tout autre regard.

Si les histoires sont différentes, les témoignages des journalistes de la MDJ permettent aux jeunes de la PJJ d’être sensibilisés à la liberté d’expression et la liberté de la presse en France et dans le monde. Il est essentiel qu’ils quittent les murs de la MDJ conscients de la responsabilité et du pouvoir qu’ils ont en tant que citoyens.

Vers 16 heures, un moment de débriefing a clôturé la journée. Ci-dessous des retours des jeunes participants :

« J’ai appris la vie ».

« Je me suis rendu compte de ce qui peut arriver à tout le monde par l’Etat, la police…. C’est très touchant ».

« Les deux témoignages nous ont permis de réaliser que le droit de liberté d’expression n’est pas acquis dans tous les pays et que certaines personnes se battent encore pour l’obtenir ».

« Je savais qu’être journaliste était un métier difficile… mais je ne connaissais pas cette face de ce métier ».

« Je ne comprends pas pourquoi ils doivent faire tout cela car ils font simplement leur métier et on leur interdit de dire des vérités car cela peut faire bouger des choses ».

« Je trouve ce qu’ils font très courageux ».

« La liberté de la presse est importante car elle est l’essence même de la démocratie ».

[PORTRAIT] Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays.

Le vendredi 16 février 2018, Makaila NGUEBLA, journaliste et blogueur tchadien et ancien résident de la MDJ, est intervenu dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial au lycée des Sainte-Marie de Cholet dans l’académie de Nantes. Il a témoigné de son parcours de journaliste exilé auprès des lycéens de terminale ES.

Journaliste tchadien, Makaila NGUEBLA intègre l’Institut supérieur de communication et de journalisme en 2005 et il devient journaliste pour la radio communautaire Dakar sur le thème de l’immigration et ses enjeux. M. NGUEBLA est d’ailleurs co-rédacteur de la Charte des migrants (Sénégal, 2011) et collabore avec la radio Manoore, jusqu’en 2013. Depuis 2007 il est auteur d’un blog très suivi : « Le blog de Makaila ».

Après un présentation de son parcours de vie, Makaila NGUEBLA a reçu les questions nombreuses de ses jeunes auditeurs. Ils ont été curieux de son avis sur la politique de son pays : « Quelles sont les actions que vous reprochez au président du Tchad, Idriss DEBY ? », et sur les relations internationales : « Que pensez-vous du soutien de la communauté internationale à Idriss DEBY ? ». L’échange a permis aussi d’aborder des sujets plus personnels : « Quel a été votre ressenti  quand vous avez quitté votre pays ? Était-ce dur ? », ou encore « Les convictions passent-elles avant les relations familiales et amicales ? ». Si les réponses ne sont pas toujours évidentes à trouver ou même à partager, le témoignage du journaliste a permis aux jeunes de mieux comprendre les enjeux de la liberté d’expression et comment les convictions d’une personne peuvent le pousser à tout abandonner et prendre la route de l’exil.

Cette rencontre Renvoyé Spécial Maine-et-Loire est subventionnée par l’ancienne Sénatrice, Corinne Bouchoux, inscrite au titre de la Réserve parlementaire au budget du Ministère de l’Éducation nationale.

Les réactions des élèves :

« Le fait que la défense des droits de l’Homme soit aussi réprimée alors que c’est légitime de les défendre est frappant. Le paradoxe d’un président qui lutte contre le terrorisme mais ne respecte pas les droits de l’Homme m’a frappé aussi. »

« Ce qui m’a marqué est la force de ce monsieur, son expérience est incroyable. Cet homme est quelqu’un de remarquable. »

« J’ai été touché par la faculté de Makaila NGUEBLA à raconter son histoire de comment un « singe journaliste » a déstabilisé le gouvernement. »

« J’ai compris que les politiques internationales sont très complexes et j’ai mieux compris la situation des pays africains. »

« Je retiens surtout le courage nécessaire pour être journaliste et militant dans des pays censeur. La volonté d’être libre. »

« Ce qui m’a frappé est le fait qu’un homme doit autant se battre pour se faire entendre, pour montrer son opinion et se battre pour ses idées. Il faut vraiment beaucoup de courage. »

« Je veux dire aux journalistes exilés de continuer leurs combats jusqu’à ce qu’il soient entendu afin de changer les mentalités. »

« La détermination de monsieur NGUEBLA et son pacifisme m’ont frappé. Il n’a jamais abandonné malgré les circonstances. »

« Il m’a ouvert les yeux sur la situation du Tchad et la condition des journalistes exilés. Ce sont des sujets dont on entend peu parler et cette rencontre est réel enrichissement. »

Les productions des élèves :

Pour la première fois, la MDJ s’est rendue à la CCIJP (Commission de la Carte d’identité des Journalistes Professionnels). Mercredi 14 février, une délégation de journalistes exilés d’Algérie, de Syrie, d’Afghanistan, d’Irak, du Kazakhstan, d’Ukraine et d’Iran, accompagnée de Lisa Viola ROSSI, chargée de communication et de sensibilisation, de Margot FELLMANN, volontaire en Service Civique et de Pierre DASSIE, stagiaire de 3ème de la MDJ, a été accueillie à la commission par monsieur Claude CORDIER, président, et madame Marjorie MORVILLE, assistante de direction de la CCIJP. 

La délégation de la MDJ est accueillie à la CCIJP par le président Claude CORDIER le 14 février 2018 Photo © MDJ

Cette visite a commencé par une présentation de la CCIJP assurée par le président de commission Claude CORDIER.

La carte de presse est un outil de travail. Elle est une protection car on ne peut pas envoyer une personne dans un milieu a risque sans. Elle sert aussi à couvrir des événements sportifs, culturels, judiciaires, etc. Le président a notamment expliqué les différentes étapes à respecter pour être bénéficiaire de la carte de presse et ainsi obtenir le statut de journaliste professionnel. Ce statut est inscrit dans la loi afin de le protéger.

Extrait de la loi BRACHARD de 1935 :
Article L 7111-3 du code du travail : « Est journaliste professionnel toute personne qui a pour activité principale, régulière et rétribuée, l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse, publications quotidiennes et périodiques ou agences de presse, et qui en tire le principal de ses ressources. »

Pour pouvoir posséder le titre de journaliste professionnel, il y a donc certaines règles à respecter. Le journaliste doit gagner majoritairement sa vie grâce à son activité journalistique. Par exemple, s’il exerce deux métiers, son travail de journaliste doit lui rapporter plus d’argent et lui prendre plus de temps que son second emploi. De plus, le statut de journaliste professionnel est impossible dans certains cas, si on est fonctionnaire par exemple. Le montant minimum de revenus journalistiques est fixé à 630€ par mois pendant au moins trois mois. Enfin, monsieur CORDIER a insisté sur le fait que la carte de presse peut être accordée à des journalistes étrangers seulement s’ils dépendent du droit français, c’est-à-dire d’un organe de presse français.

Face à un refus de la CCIJP, le demandeur peut faire appel. S’il n’est toujours pas satisfait de la décision, il a l’occasion de se défendre devant la commission plénière constituée, entre autres, de magistrats. Il peut effectuer de nouveaux recours devant le tribunal administratif puis le Conseil d’État, ce qui représente en tout cinq niveaux.

De 2006 à 2016, une baisse du nombre de cartes attribuées a été observée. Aujourd’hui, on ne compte plus que 35 O47 bénéficiaires contre 37 009 dix ans auparavant. Parmi eux, 53% sont des hommes et 47% des femmes. Autre chiffre éloquent, 50% des cartes en France sont délivrées à des journalistes de la presse spécialisée (jardinage, mode, culture,jeux vidéo, etc.) ou la presse professionnel. Monsieur CORDIER observe d’ailleurs que contrairement à la presse nationale et généraliste, ce sont ces médias qui recrutent et créent des emplois. Il existe à ce jour peu d’études statistiques sur les chiffres de la CCIJP, mais à partir de l’année prochaine les demandes pourront s’effectuer en ligne ce qui simplifiera l’exploitation de ces résultats, et donc une meilleur compréhension de secteur journalistique français.

La visite a continué avec un temps d’échange. Monsieur CORDIER a été curieux de connaitre le fonctionnement de l’obtention de la carte de presse dans les pays d’origine des journalistes en exil présents. Dans certains cas, le processus est bien plus facile qu’en France. Pour la plupart d’entre eux cela dépend uniquement des syndicats. La France, elle, a décidé de créer une commission paritaire. Nommés pour trois ans par les fédérations patronales, les commissaires employeurs représentent toutes les formes de presse : écrite, d’agence, audiovisuelle, magazine, etc. Face à eux, les commissaires journalistes sont élus pour trois ans également, sur base de listes syndicales. Ces commissaires exercent parallèlement une activité professionnelle journalistique.

Monsieur CORDIER a ensuite guidé le groupe dans les locaux de la commission. Après avoir rencontré le personnel, les journalistes ont visité les archives. Un large sous-sol où sont disséminés des milliers de documents, dont certains datent même du lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des activités culturelles organisées par la Maison des journalistes grâce à la précieuse collaboration d’un réseau de partenaires solidaires – notamment des institutions culturelles de Paris et d’Île de France – développé depuis quelques années par le Service Culture de la MDJ.

Le mardi 13 février 2018, Monsieur Mohmed AL ASBATT, journaliste soudanais et ancien résident de la MDJ, est intervenu dans le cadre de l’opération Renvoyé Spécial au lycée Jean Moulin de Revin dans l’académie de Reims.

Le professionnel de l’information a témoigné de son parcours d’exilé auprès des lycéens. Journaliste d’origine soudanaise, Mohmed AL ASBAT est diplômé de l’école de droit de l’Université EL NEELAIN à Khartoum. Il a travaillé par la suite en tant que journaliste et éditeur pour de nombreux journaux de sa région, en se rapprochant progressivement de sujets politiques pour évoquer les conflits de son pays. M. AL ASBAT est d’ailleurs secrétaire de l’Union des écrivains soudanais et membre du secrétariat du Réseau des journalistes soudanais.

Photo © Ludovic Pflier

Revue de presse :

Lycee Jean Moulin de Révin, Rencontre avec le journaliste exilé Mohmed AL ASBATT

 

Le mardi 13 février, de 10h à 12h, le journaliste camerounais Remy NGONO, accompagné de Lisa Viola ROSSI, chargée de communication et de sensibilisation, Margot FELLMANN, volontaire en Service Civique, et Pierre DASSIE, stagiaire, a été accueilli au lycée des métiers Nicolas Louis Vauquelin pour le programme de sensibilisation Renvoyé Spécial organisé par la MDJ.

Monsieur NGONO a rencontré une trentaine d’élèves de BTS Pilotage des Procédés et de la classe d’accueil UPE2A. Pour lui souhaiter la bienvenue mesdames Louisa MAZOUZ, proviseure, et Catherine AZOULAY, proviseure adjointe, se tenaient aux côtés des professeures :  Sarah MEYER, Jeanne MAROT et Virginie BONNEFONT. Enfin, Marianne ACQUAVIVA, représentante du CLEMI, partenaire de la MDJ, et Pauline CLAUDE, médiatrice culturelle Arcadi, ont également assisté à la rencontre.

Cette intervention se déroulait dans le cadre de Renvoyé Spécial Île-de-France qui met en avant des journalistes-écrivains afin qu’ils partagent leur expérience de professionnels de l’information mais aussi d’auteurs. Renvoyé Spécial est organisé en partenariat avec le CLEMI et Presstalis.

Le journaliste camerounais Remy NGONO entouré des jeunes du lycée Vauquelin de Paris Photo © Margot Fellmann

Monsieur NGONO (ancien journaliste pour la chaîne d’état camerounaise CRTV, puis directeur et animateur de la Radio Télévision Siantou) a commencé par raconter l’histoire du Cameroun. Colonisé par la France jusqu’en 1960 et le Royaume-Uni jusqu’en 1961, il a connu le même dirigeant, Paul BIYA, premier ministre de 1975 à 1982 puis président de 1982 à aujourd’hui, soit 43 ans au pouvoir. La France pendant ce temps-là a connu 5 dirigeants. Le Cameroun a été élu deux fois le pays le plus corrompu au monde par Transparency International, sa presse diffuse de la propagande et chaque matin chante des chansons honorifiques.

Le journaliste a ensuite témoigné de ses raisons pour partir en exil : le 5 août 2003, Monsieur NGONO a été arrêté alors qu’il était avec son fils, et a écopé de 6 mois de prison. Les policiers l’ont déshabillé de force, toujours devant son fils, au commissariat, puis ils l’ont enfermé dans la prison Kondengui à Yaoundé. Dans cette prison, il existe plusieurs quartiers, en fonction du délit commis. Le journaliste s’est retrouvé enfermé au Kosovo, quartier des terroristes, l’hygiène y est déplorable, les prisonniers ne mangent qu’une fois par jour à 11 heures, une portion de riz grande comme un demi verre d’eau. N’ayant que 700 places de libre, le Kosovo accueille 2400 personnes, les prisonniers morts sont laissés pour compte avant d’être envoyé dans la chaufferie. Là, ils sont abandonnés aux rats et aux insectes. Quand la mort frappe finalement, ils sont entassés dans des fosses communes.

Six mois plus tard, le journaliste est libéré. Les autorités lui demandent de s’excuser publiquement : il refuse et pour ne pas revivre l’enfer de la prison, il décide alors de prendre la route de l’exil.

Devant lui, dans la classe du lycée Vauquelin il y a beaucoup de nationalités représentées. Certains viennent de Tunisie, Chine, Salvador, Mali, Côte d’Ivoire, Arménie, Lituanie, Cuba ou encore de Mauritanie. Les élèves ont posé des questions sur sa vie et son exil, ses ressentis et ses sentiments. Remy NGONO a conclu : « Je veux laisser un message pour la jeunesse. Pour la postérité. J’aurais pu laisser une voiture ou de l’argent, mais les idées sont bien meilleures ».

La rencontre s’est conclue par un présent de la part des élèves. Ils ont fabriqué du savon de différentes couleurs à l’effigie de Renvoyé Spécial. Un joli souvenir apprécié par le journaliste et l’équipe de la MDJ.

 

Réactions des élèves :

Les jeunes de l’unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A) ont répondu par écrit à plusieurs questions après la rencontre. Un exercice difficile pour eux qui découvrent la langue française, mais aussi car parfois le témoignage du journaliste en exil fait appel à leur propre histoire.

« Si je veux devenir journaliste, ce témoignage me servira car j’ai compris beaucoup de choses sur ce métier. »

« J’ai appris beaucoup de choses sur le Cameroun mais j’ai surtout été marqué par la violence envers les journalistes. »

« pour moi abandonner son pays et être contraint à l’exil est une chose horrible. »

« J’ai été marqué par l’histoire de cette femme venue accoucher dans un hôpital mais qui est morte car le médecin a refusé de l’aider à cause de l’argent. »

« Pour un gouvernement dictatorial, les journalistes ont forcément tort car il ne veut pas dire la vérité sur la situation du pays. »

« J’ai peur pour les journalistes car ce travail est très risqué. »

« Le rôle d’un journaliste dans la société d’aujourd’hui est d’être un témoin. »

Revue de presse : à venir