Le lundi 11 février 2019, la Maison des journalistes a reçu Agnès Von Der Mühll, porte-parole du ministère des affaires étrangères et Olivier Gauvin, directeur adjoint à la direction de la communication et de la presse. Ce fut l’occasion pour les journalistes et les équipes de la MDJ de parler des libertés de la presse, et pour la porte-parole de réaffirmer le soutien du ministère à la MDJ, association unique au monde.
Accueillis par les journalistes résidents de la MDJ ainsi que par l’équipe de la MDJ, notamment par sa directrice Darline Cothière et le rédacteur en chef de son journal, L’œil de la MDJ, Christophe Joly, ce fut l’occasion pour Mme Von Der Mühll, prenant la relève de Romain Nadal, et M. Gauvin, de parcourir pour la première fois les couloirs de l’association et de découvrir le combat quotidien de ses occupants.
Le petit groupe, mené par Mme Cothière, est allé à la rencontre de celles et ceux engagés dans la préservation de la liberté de la presse. Tour à tour, les membres des différents pôles de l’association ont présenté les engagements, missions et futurs projets qui sont les leurs. Parmi eux, nous retrouvons l’initiative Renvoyé Spécial, programme de sensibilisation à destination de jeunes lycéennes et lycéens de toute la France auquel les journalistes résidents et anciens résidents de la MDJ prennent activement part. Également, se tiendra le 3 mai prochain l’exposition « D’ici » en partenariat avec la célèbre agence de photographie Magnum. Chaque initiative représente un organe vital de l’association, ce que Mme Von Der Mühll a parfaitement compris.
A ce propos Mortaza Behboudi, journaliste afghan ex résident de la MDJ, a commenté : « La liberté de la presse est de plus en plus menacée dans le monde entier. C’est à nous de sensibiliser le public et les jeunes pour avoir une vrai démocratie sans censure » .
La visite a débouché sur la salle « La Scam » et c’est tout naturellement que les journalistes, membres de la MDJ et Mme Von Der Mühll se sont engagés dans un échange constructif autour des libertés de la presse et de la situation précaire à laquelle les journalistes exilés sont confrontés, problématiques dépassant très amplement les murs de l’association.
« Les journalistes réfugiés doivent être soutenus pour leur permettre de continuer leur métier – a commenté Mamoudou Gaye, journaliste mauritanien -, car la liberté d’expression et de la presse est un des piliers indispensables pour la démocratie, dans leur pays comme en France ».
L’appel a été entendu puisque la mandataire du quai d’Orsay a réaffirmé son soutien et celui de son institution à ses hôtes, qui a commenté :
« C’est tellement facile en période de crise de mettre la peur entre les gens, de passer sous silence les richesses de l’immigration ».
« Free Iran ? Quarante ans après, réflexions sur la révolution » est le titre de la table ronde organisée par la Maison des journalistes en collaboration avec le Caffè dei Giornalisti dans le cadre du programme Presse 19 en Italie.
La rencontre aura lieu le mercredi 28 novembre 2018 de 18h30 à 20h au Circle de la presse de Turin (Palazzo Ceriana Mayneri – Corso Stati Uniti 27, Torino).
Les intervenants :
Professionnels de la Maison des journalistes :
Rasoul Asghari, journaliste iranien, exilé en France depuis 2012
Mariam Mana, journaliste afghane, exilée en France depuis 2015
Avec :
Darline Cothière, directrice de la Maison des journalistes
Farian Sabahi, journaliste spécialisée dans le Moyen-Orient et écrivaine
Introduction de :
Federico Ferrero, directeur de la rédaction du Caffè dei Giornalisti
Free Iran ? Quarante ans après, réflexions sur la révolution
Il y a 40 ans, l’Iran a été le théâtre d’une révolution qui a bouleversé le système politique.
Pays aux multiples contradictions, l’Iran se trouve aux dernières places du classement international de la liberté de la presse de Reporters sans frontières. Malgré cela, sa population est en effervescence et lutte pour obtenir des changements concrets.
Dans les manifestations de rue de la société civile contre les pouvoirs constitués, le peuple demande, entre autres, des mesures de lutte contre la pauvreté, causée notamment par l’effondrement de sa monnaie.
Dans le travail des journalistes et des militants dissidents, on voit la tentative de rendre l’Iran une nation moderne, plus libre et plus juste.
Cette table ronde vise à ouvrir un dialogue sur l’Iran, quarante ans après la révolution, dans un moment historique dans lequel les sanctions économiques imposées par les États-Unis mettent encore plus en difficulté la vie des citoyens déjà menacés dans leurs libertés fondamentales.
Pour télécharger l’affiche en italien (version PDF), cliquez ici
Pour s’inscrire :
Cette rencontre rentre dans le cadre des formations adressées aux journalistes italiens : la participation attribue 4 crédits.
Pour s’inscrire, les journalistes peuvent accéder à la plateforme en ligne Sigef.
Si vous n’êtes pas journaliste et souhaitez assister à la rencontre, envoyez un email avec votre nom et prénom à : eventi@caffedeigiornalisti.it