[PORTRAIT] Le recruteur a tenté de profiter de son ambition afin qu’Anderson travaille gratuitement car, «tu comprends, il n’y a pas d’argent dans la profession». Son rêve de devenir journaliste fut, au fur et à mesure, mis en péril par la précarité de l’île.

[PORTRAIT] «Lorsque j’ai accepté cette interview, j’avais peur d’être cité et je souhaitais rester anonyme. Finalement, j’ai décidé d’avoir le courage de laisser mon nom pour raconter mon histoire. J’étais courageux au Liban, pourquoi ne pas l’être en France?» Dans sa chambre à la Maison des journalistes d’une quinzaine de mètres carrés, Ibrahim Cheaib se livre pour la première fois depuis qu’il est arrivé en France en décembre 2019.