Le 21 juin 2017, un groupe de la Maison des journalistes a eu la chance de visiter les locaux parisiens du premier groupe télévisuel public de France. Accompagnés par Dominique Rotival, ancienne directrice en chef du journal de France 3, et de Daniel Yahdjian, journaliste au sein de France 3, les journalistes de la MDJ ont pu découvrir salles de rédactions, régies et studios d’enregistrement . L’occasion aussi de suivre le parcours d’une information étape par étape. 

Les journalistes de la MDJ découvrent le studio de la chaîne, dernière née du groupe France Télévisions ©Camille PEYSSARD-MIQUEAU

C’est devant l’imposant bâtiment du XVème arrondissement que les journalistes s’étaient donnés rendez-vous pour visiter le siège de France Télévisions. Une chance de découvrir les locaux des différentes chaînes du groupe télévisuel public à savoir France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, France Info et le réseau France Outremer 1ère.

Les journalistes ont pu visiter les salles de rédaction, de montage, de mixage, de régies, la multitude de studios d’enregistrements et suivre en direct l’édition du JT de 12/13 de France 3, présenté par Émilie Tran Nguyen.

La journaliste Émilie TRAN NGUYEN présente l’édition du JT 12/13h de France 3 ©Camille PEYSSARD-MIQUEAU

Une marque de la solidarité confraternelle qui unit France Télévisions aux journalistes exilés, réfugiés à Paris.

Le groupe de la Maison des journalistes, Dominique ROTIVAL et Daniel YADHJIAN dans les studios du journal de 13 heures de France 3 ©Camille PEYSSARD-MIQUEAU

Mercredi 17 mai  2017, l’écrivaine tchétchène Zara Mourtazalieva a rencontré les élèves de la classe UPE2A du Lycée Louis Lumière de Chelles (Académie de Créteil) dans le cadre de l’opération Renvoyé spécial IDF.

La journaliste tchétchène Zara MOURTAZALIEVA (à gauche) a raconté ses huit ans d’incarcération en Russie aux élèves étrangers de la classe UPE2A pour les sensibiliser à la liberté d’expression et de la presse © Hendrik DELAIRE/Le Parisien

La journaliste tchétchène Zara MOURTAZALIEVA (à gauche) a raconté ses huit ans d’incarcération en Russie aux élèves étrangers de la classe UPE2A pour les sensibiliser à la liberté d’expression et de la presse © Hendrik DELAIRE/Le Parisien

L’écrivaine tchétchène Zara Mourtazalieva a échangé pendant toute la matinée avec les élèves du Lycée Louis Lumière de Chelles. Cette rencontre a été l’occasion pour les étudiants de rencontrer une témoin directe de l’état de la liberté de la presse en Russie et notamment des dures conditions de vie dans les prisons russes. En effet, l’écrivaine tchétchène a été emprisonnée en 2004 durant huit ans et demi, accusée de terrorisme.

Le lendemain des attentats du 4 mars 2004 à Moscou, elle tombe dans un piège. En pleine recherche des responsables de l’attentat, les forces de l’ordre russes placent 196 grammes de TNT dans son sac à dos. Conduite au commissariat, Zara Mourtazialeva sera emprisonnée. Elle avait vingt ans. Libérée en 2012, elle publie un livre sur son expérience dans les prisons russes («Huit ans et demi» de Zara Mourtazalieva, traduit par Galia Ackerman, éd. Books).

La rencontre a beaucoup marqué les esprits des élèves à en croire leur retours enthousiastes:

« La rencontre m’a fait découvrir quelque chose sur la politique russe et la propagande. L’histoire de cette femme m’a beaucoup touché, elle doit être très forte ».

« Son histoire m’a beaucoup touché, surtout comment cela s’est passé pour elle en prison et après, à sa sortie, quand elle ne pouvait même pas ouvrir un compte en banque, ou travailler. Elle ne pouvait pas vivre tranquillement en Russie ».

« C’est difficile d’être journaliste et de dire la vérité dans certains pays ».

« C’est triste car elle a été emprisonnée pendant huit ans pour quelque chose qu’elle n’a pas fait, mais la fin est heureuse car en France, elle peut enfin faire son métier ».

« Je pense qu’être journaliste peut-être très dangereux. Il y a tellement de choses que les dirigeants ne veulent pas que la population sache !».

« Je croyais que c’était facile d’être journaliste. Mais là j’ai compris que c’est difficile de dire la vérité dans certains pays, comme la Russie ».

« Je me demande comment la Russie pourra s’en sortir ? ».

 

Vous pouvez retrouver l’article paru dans Le Parisien concernant cette rencontre en cliquant sur l’image ci-dessous:

Vous pouvez retrouver le reportage réalisé par Canal Coquelicot 77 concernant cette rencontre ci-dessous:

Jeudi 1 juin 2017, le poète et journaliste soudanais Moneim Rahma a rencontré les élèves du Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine (Académie de Versailles) dans le cadre du projet Renvoyé spécial IDF de la Maison des journalistes.

Moneim RAHMA au Lycée Simone Weil de Conflants-Saint-Honorine © Cecile DESSEVRE

Moneim RAHMA au Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine © Cécile DESSEVRE

Durant tout l’après-midi le poète et journaliste soudanais Moneim Rahma a pu échanger avec les élèves du Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine. Après leur avoir parlé de la situation sociale, économique et politique au Soudan, Moneim Rahma a été questionné par les élèves sur des thématiques concernant la liberté de la presse au Soudan et dans le continent africain, la lutte pour le respect des droits humains, mais également sur sa vie aujourd’hui en France.

Cette rencontre a été l’occasion pour beaucoup de découvrir une région du monde qui n’est pas souvent à la une de la presse internationale. Le Soudan se place aujourd’hui au 174ème rang sur 180 dans le classement de la liberté de la presse de 2017 de Reporters sans Frontières.

Moneim RAHMA au Lycée Simone Weil de Conflans-Sainte-Honorine © Cecile DESSEVRE

Cette journée a profondément marqué les étudiants et a permis d’enrichir leur réflexion, à en croire leurs retours enthousiastes :

« La chose qui plus m’a frappé dans la rencontre avec Moneim Rahma est l’espoir qu’il garde dans son cœur malgré les choses qu’il a du passer ».

« Cette rencontre m’a beaucoup appris sur la situation des journalistes au Soudan ».

« Avant de rencontrer M. Rahma, je n’avais jamais entendu parler des horreurs qui se passent au Soudan ».

« M. Rahma m’a permis de me réjouir de la liberté dont nous disposons en France et en Europe ».

« Le journaliste a un rôle primordial dans notre société car il permet d’informer les citoyens des actions du pouvoir  ».

Cliquez ici pour lire l’article rédigé par les élèves du Lycée Simone Weil.

Cliquez ici pour l’article rédigé par la médiatrice culturelle d’Île-de-France Géraldine Aurousseau.

La Maison des journalistes (MDJ) adhère à la campagne #Voterestunechance menée par le réseau « Associations pour la démocratie ». La campagne a été réalisée en vue des élections législatives du 11 et 18 juin afin de lutter contre le phénomène de l’abstentionnisme. En effet, le taux d’abstention des jeunes entre 18-24 ans au premier tour  a été de 66%, alors qu’au deuxième tour le taux d’abstention total a comptabilisé 12 millions d’abstentionnistes.

« Associations pour la démocratie » a tourné une série de vidéos en interviewant des citoyens de pays où le droit de vote ne peut pas être exercé librement. Les vidéos sont visibles sur la page Facebook.

Voici ci-dessous les liens du réseau « Associations pour la démocratie » lanceur de la campagne #Voterestunechance :

« Après avoir rencontré le journaliste Mohmed Al-Asbat  j’ai compris que la démocratie ne peut pas être sans liberté de la presse ».

Le journaliste soudanais Mohamed Al-ASBATT au Lycée E. Schuré de Barru © Frédéric MALIE

Le journaliste soudanais Mohmed Al-ASBAT au Lycée E. Schuré de Barr © Frédéric MALIE

Jeudi 27 avril 2017, le journaliste Mohmed Al-Asbat a rencontré les élèves du Lycée E. Schuré de Barr (Académie de Strasbourg) dans le cadre de l’opération Renvoyé spécial. Les élèves se sont montrés très enthousiastes à l’idée d’échanger avec le journaliste soudanais sur des sujets tels que la liberté de la presse et le contexte politique au Soudan.

Durant plusieurs heures, Mohmed Al-Asbat a raconté aux élèves son histoire personnelle et professionnelle, en leur expliquant les difficultés qu’il rencontrait au quotidien dans l’exercice de sa profession, les menaces qu’il a subies, mais également l’histoire de l’État soudanais. L’occasion pour beaucoup de rencontrer pour la première fois un témoin direct des conflits qui déchirent le territoire du Soudan depuis des années.

Une rencontre qui a marqué les lycéens de Barr et a permis d’enrichir leur réflexion à en croire leurs retours : 

« Ce témoignage m’a appris beaucoup de choses sur la situation politique soudanaise »

« Ce qui m’a frappé c’est le combat de ce journaliste pour la liberté de la presse »

« Je voudrais dire aux journalistes exilés que je les admire pour leur détermination. Ils sont des exemples »

« La violence des militaires au Soudan est horrible »

« La liberté de la presse est fondamentale car elle permet aux journalistes d’informer les citoyens »

Le journaliste soudanais Mohamed Al-ASBATT au Lycée E. Schuré de Barru © Frédéric MALIE

Le journaliste soudanais Mohmed Al-ASBAT au Lycée E. Schuré de Barr © Frédéric MALIE

Le 2 juin 2017, le journaliste d’investigation marocain Hicham Mansouri – résident de la Maison des journalistes – a participé à l’émission L’Instant M de la journaliste Sonia Devillers sur France Inter.

Hicham Mansouri a parlé de la situation de la liberté de la presse au Maroc et de son histoire personnelle de journaliste exilé en France. En effet, le journaliste marocain a été emprisonné durant dix mois et est aujourd’hui poursuivi pour “atteinte à la sécurité de l’État” au Maroc aux côtés de journalistes et de militants des droits de l’homme.

Retrouvez son interview en cliquant sur l’image  ci-dessous :

Hicham Mansouri sur France Inter © France Inter

Hicham Mansouri sur France Inter © France Inter