À LA DÉCOUVERTE DE GUSTAVE MOREAU : IMMERSION ARTISTIQUE POUR LES JOURNALISTES DE LA MDJ

L’hôtel particulier du célèbre peintre symboliste Gustave Moreau a accueilli mercredi les journalistes de la Maison. L’occasion de se plonger dans l’atmosphère d’une exposition parisienne de la fin du 19e siècle et d’échanger au cœur du quartier artistique emblématique de Paris.

Dans une ambiance intimiste, 6 journalistes venant de l’Afghanistan, Haïti, l’Égypte, la Guinée et du Kurdistan Irak ont pris part à la découverte de l’histoire et de la peinture d’un artiste visionnaire.

De l’intime à l’atelier, la collection de Gustave Moreau dévoilée

L’impressionnante collection de 14 000 œuvres est répartie sur quatre étages. Le rez-de-chaussée est consacré à la découverte d’un espace très intime, rempli de dessins, d’esquisses, et de papiers peints anciens. On y trouve aussi son ancien bureau, offrant un aperçu fascinant de l’endroit où il travaillait. Le premier étage plonge le visiteur dans l’appartement familial de Moreau et son intérieur parisien classique. En montant au troisième et au quatrième étage, nous accédons aux ateliers du peintre, que Moreau a lui-même conçu à la fin de sa vie. Il fit appel à Albert Lafont, un jeune architecte de l’époque à qui on doit le magnifique escalier reliant les deux ateliers. Enfin, la dernière salle est dédiée à l’amour de sa vie, Alexandrine Duriot.

En visitant ce lieu, les journalistes sont invités dans l’univers personnel de Gustave Moreau, qui a imaginé lui-même la disposition des œuvres pour permettre au public de comprendre son processus créatif. Peu d’artistes de cette époque avaient imaginé une telle démarche pour préserver leur travail après leur disparition.
Cette visite offre une immersion totale dans une époque à l’héritage artistique très riche, au croisement d’influences diverses, des figures mythologiques ou bibliques jusqu’aux répertoires égyptien, indien ou encore iranien.

Des tableaux qui ravivent les souvenirs d’une carrière médiatique

Cette entrevue artistique a été l’occasion de raviver certains de leurs souvenirs journalistiques puisque parmi eux, Rodly Saintiné, était correspondant culturel pour RFI à Haïti et Al-Hussein Sano animait une émission sur les arts et la culture diffusée à la Télévision nationale Guinéenne. Après la visite, Sano confie que les tableaux du peintre lui rappellent ses années à l’antenne. Celui-ci recevait des personnalités du monde de l’art guinéen autour d’une discussion thématique.

Par Juliette RIBOT-IUNG

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